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La Photographe Verte Articles

Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

photo ornithologique: tournepierre à collier (Arenaria interpres) photographié le 25 août 2024 sur les rives du Lac Léman à Genève en Suisse
tournepierre à collier (Arenaria interpres)

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

2 Commentaires

Bécasseau variable en plumage nuptial

Quelle belle surprise de croiser le chemin de ce magnifique bécasseau variable en plumage nuptial (Calidris alpina).

Nous nous attendions pas à voir un limicole. La personne qui nous avait indiqué sa présence, nous avait parlé d’un moineau à long bec.

Il se trouvait tout au bout de la jetée du Grand-Canal de la réserve naturelle des Grangettes.

l semblait un peu paumé. Il était là à quasiment ne rien faire. Ne mangeait presque pas.

Peu farouche. La distance d’approche était d’environ 5 mètres. Si on essayait de réduire la distance, sans s’envoler, il faisait quelques pas pour garder cette même distance.

Parfois des vagues venaient s’écraser sur la jetée. Ses pattes et…. moi, couchée sur la jetée, étaient trempées.

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Qui a construit le nid de cette jeune fauvette grisette ?

Est-ce le père ou la mère de cette fauvette grisette ( (Curruca communis) qui a construit leur nid ?

Le mâle de la fauvette grisette construit plusieurs nids afin que la future mère de ses enfants puisse choisir. Si l’un des nids convient à la femelle. Elle le complétera afin d’y mettre sa petite touche personnelle.

Cependant, parfois, aucun des nids n’a l’heur de lui plaire et dans ce cas, elle le bâtit de A à Z.

Les couples sont en principe monogames.

Il y a un dimorphisme sexuel, le mâle a du plumage gris. La femelle est plutôt d’un brun-roussâtre. C’est avec l’âge que parfois elle grisonne un peu.

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Parlez-vous suisse-proyer ?

P.K MacGregor a étudié longuement les bruants proyers et a identifié que les proyers ne parlaient pas tous la même langue. Et de ce fait, un bruant proyer réagit différemment si l’autre bruant proyer « parle » le même dialecte que lui ou non. Il y aura une réponse comportemental à un dialecte local, alors qu’à 80% des cas, un dialecte étranger sera snobé.

Selon cette étude, il en ressort que les bruants proyers soient assez fidèle à leur territoire.

Dans le canton de Genève, je connais deux sites et je les ai observé presque à chaque fois sur le même arbre ou à quelques encâblures.

Les bruants proyers ne sont pas les seuls oiseaux qui aient des dialectes différents d’une zone géographique à l’autre.

Cet article très intéressant fait mention que l’on peut avoir une idée du trajet migratoire d’un pinson des arbres selon les langues qu’il a apprises durant son voyage.

Il ne reste que très peu d’oiseaux nicheurs en Suisse. Cela varie entre 60 à 160 selon les années. C’est assez instable. Le bruant proyer fait partie des espèces prioritaires . Il est considéré comme au bord de l’extinction en Suisse. Un programme de conservation a été mise en place. Soutenez- le, ainsi que tous les oiseaux, en adhérant à Birdlife

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Pro Natura Aletsch – marmottes et tétras lyre au rendez-vous

Ce week-end, j’ai participé à un évènement organisé par Pro Natura Aletsch.

J’ai dormi sur place à la Villa Cassel. L’endroit est magnifique. Autant la villa que le paysage environnant.

La Villa Cassel se mérite. Elle est située à plus de 2000 mètres et n’est accessible qu’à pied (30 minutes) avec un dénivelé d’environ 150 mètres.

J’ai été particulièrement chanceuse. Ma chambre (dortoir) donnait « vue sur tétras lyre« 

Cela restait assez loin. Cependant suffisamment près pour les apercevoir à l’oeil nu.

Le beau temps n’était pas au rendez-vous, ce qui, en fait, était plutôt un avantage. Car, selon la guide, ils se sentent protégés par le brouillard et/ou la pluie.

J’ai assisté, depuis ma fenêtre, à plusieurs combats de tétras lyre, dont un saut spectaculaire.

La Villa Cassel est entourée d’une réserve naturelle avec une biodiversité remarquable. Il y a, côté ornithologique, des cassenoix mouchetés, des linottes mélodieuses, des merles à plastron, des accenteurs mouchetés. Et, côté botanique, des orchis sureau et des anémones de printemps. La liste n’est, évidemment, pas exhaustive.

Les marmottes se situent plus près du village de Riederalp.

I

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Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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Cours de tango sur le lac Léman

Fin avril, il y avait une grande activité sur le lac. Les couples de grèbes huppés (Podiceps cristatus) se formaient. J’observais la parade d’une couple en devenir, lorsqu’un troisième protagoniste s’est interposé entre eux. Une altercation assez vive a eu lieu. De loin, cela ressemblait un peu à des pas de tangos.

La parade des grèbes huppés est fascinante. Leurs crêtes déployées, les deux partenaires font une sorte de danse où face à face, tour à tour, ils se regardent, puis détournent la tête une fois à droite, une fois à gauche ou ils jettent leur tête en arrière en la secouant, puis de concert ils plongent. Ils en ressortent le bec plein de végétaux et presque debout, poitrine contre poitrine, ils en font offrande à l’autre.

J’ai même assisté à un accouplement. Cela a duré 6 secondes. Dès la fin de l’acte, toute trace de romantisme avait disparu. Le mâle a marché sur le dos de la femelle.

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Une échasse blanche à Baby-Plage

Avec trois autres congénères, une échasse blanche (Himantopus himantopus) longeait, tôt le matin dimanche passé, les rives de Baby-Plage et de la plage des Eaux-Vives.

La présence d’un chien et de son maître à une quinzaine de mètres ne les ont pas troublées.

Elles vaquaient à leurs occupations imperturbables.

Je les ai observées une vingtaine de minutes.

À un moment, l’une d’entre elles en a approché une autre. J’ai pensé à un début de conflit. En fait, cela a été le signal de départ. Une seconde après, elles prenaient leur envol.

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Le faisan qui se prenait pour un ange

Hors contexte, ce faisan de Colchide ( (Phasianus colchicus) semble est tout droit descendu du ciel. Il est telle une apparition.

En réalité, il n’en est rien. En pleine période nuptiale, le faisan de Colchide est plus belliqueux, qu’angélique.

Il venait d’émettre son cri territorial, juste après, il a battu des ailes.

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Hibou des marais

Je rêvais de voir le hibou des marais (Asio flammeus). Nous l’avons vu à plusieurs reprises lors de mon voyage « un hiver sur l’Atlantique » avec Escursia Les 3 premiers jours, nous l’avons vu de loin.

Le jeudi, nous roulions lorsqu’il s’est envolé du bas côté de la route. Il nous a survolé, puis s’est posé sur un talus d’herbe.

Par chance, j’étais du bon côté dans le véhicule. Il est resté plusieurs minutes.

Chose surprenante, le hibou des marais dort à même le sol, caché dans les broussailles, ayant pour seule protection son camouflage.

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