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Catégorie : Automne

Une star américaine, la macreuse à front blanc, vient d’arriver à Genève

Ce mois de novembre apporte un lot incroyable de surprises pour les ornithologues.

Après la venue déjà exceptionnelle du chevalier grivelé (Actitis macularius), une macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata) a été signalé hier à Genève..

C’est une grande première nationale, aucune macreuse à front blanc n’avait encore jamais été observée en Suisse.

En plus, il s’agit d’un mâle en plumage nuptial.

En vrai star, le mâle se pare d’un bec des plus extravagants. Son bec est orange, noir et blanc, ce qui lui confère une prestance incroyable et il ne peut être confondu avec d’autres espèces. Il a également de magnifiques yeux bleu ciel.

Sous le regard des paparazzi venus en nombre, il s’est nourri de moules zébrées et autres crustacés.

Un article lui a été consacré dans la Tribune de Genève d’aujourd’hui.

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Un chevalier grivelé, le cousin d’Amérique du chevalier guignette fait une halte surprise à Genève

C’est seulement lundi que j’ai appris qu’une célébrité était arrivée à Genève.

Mardi, nous l’avons cherché tout l’après-midi sous un temps pluvieux.

Mercredi matin tôt, j’ai tenté à nouveau.

J’étais sur le point de me rendre au travail quand, sur un muret, le chevalier grivelé (Actitis macularius) était là !

La différence physique avec un chevalier guignette (Actitis hypoleucos) est minime. Ses pattes sont légèrement plus jaunes. Les autres différences sont très subtiles.

Par contre, la différence de comportement, dans le cas présent, est assez nette. En Suisse, les chevaliers guignettes sont de nature farouche, contrairement à ce chevalier grivelé qui ne semblait guère craindre l’humain.

À un moment, il est venu sur le muret à moins de 5 mètres de nous. C’est le bruit de la chute inopportune d’un filtre d’appareil photo qui l’a fait s’envoler.

Il apprécie particulièrement le muret où je l’ai vu la première fois,. Il y est revenu à diverses reprises. j’ai pu le photographier en train de saisir un ver de terre. D’autres l’ont observer faire bombance de vers au même endroit.

Nota bene: le chevalier grivelé était encore à Genève le 10 décembre 2023, j’ai pu le photographier à moins de 5 mètres, je lui ai consacré une nouvelle page.

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Un cormoran pygmée tout « fluffy »

Les cormorans pygmées (Microcarbo pygmeus) sont les visiteurs surprises de cette saison.

Depuis début août, alors qu’habituellement, l’observation d’un cormoran pygmée est extrêmement rare en Suisse romande, il y a eu de nombreuses observations sur divers sites, tels que Creux-de-Terre (VD), les Grangettes (VD) et la retenue du barrage de Verbois (GE).

L’hiver 2022-2023, les observations étaient concentrées en suisse alémanique dans le canton de Saint-Gall et particulièrement dans le canton d’Argovie.

Ce cormoran pygmée était allé pêcher. et en sortant de l’eau, il s’est vivement ébrouer afin de faire tomber un maximum d’eau. C’est seulement après, qu’il a étaler des ailes dans la position classique des cormorans.

Le cormoran pygmée, comme son nom l’indique, est un petit cormoran. Il est environ la moitié d’un grand cormoran (Phalacrocorax carbo) en taille et d’un poids nettement plus léger, De 550 à 850 grammes pour lui contre 2000 à 2500 pour le grand cormoran. Et son bec plus court lui confère un air enfantin.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

PS: depuis novembre, un autre tournepierre à collier (Arenaria interpres) fait une halte prolongée dans le canton de Genève, je lui ai consacré une page. Vous pourrez constater que le dessin du collier est différent.

Nota bene: janvier 2024, le deuxième tournepierre à collier est encore présent. Je l’ai observé se laver longuement, voir la page: le bain du dimanche du tournepierre à collier

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Un combattant varié, nouvelle mascotte de la plage des Eaux-Vives

J’ai vu pour la première fois ce jeune combattant varié (Calidris pugnax) lundi 18 septembre. Sa présence avait été signalé depuis le 13 septembre. Je craignais qu’il soit déjà reparti. Cependant le temps étant pluvieux et orageux, j’avais bon espoir qu’il soit encore là.

Le temps n’était vraiment pas festif, les canards, mouettes et cygnes s’étaient regroupés le longs des rives de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives.

Et là, au milieu des harles bièvres femelles, je l’ai vu.

Il est magnifique et il a un sacré tempérament.

Il n’a peur de rien. Lorsqu’il n’a plus envie de fouiller la vase, il va voir si c’est meilleur dans le gazon d’à côté.

Déterminé, il traverse la plage en direction de la zone convoitée. Les photographes sur son chemin n’ont qu’à se retirer.

Je l’ai vu à plusieurs reprises faire cela. Samedi 23 septembre, j’étais à plat ventre en train de le photographier, il s’est approché à moins de 2 mètres de moi, puis m’a longé. Au niveau de mes mollets,, il a marqué un temps d’hésitation.. J’ai pensé qu’il allait venir sur mes jambes. Finalement, il a continué son chemin. Il a escaladé le muret, traversé la « route ». Il y avait une dizaine de personnes en train de l’observer. Il a fait un petit stop afin que nous puissions l’admirer, puis il est allé avec élégance se sustenter.

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Un bécasseau sanderling friand de lombrics

Ce bécasseau sanderling s’est régalé. Il a mangé deux verres de terre à peu de temps d’intervalle . Le premier lombric était spécialement conséquent et il a eu un peu de difficulté à l’avaler. Il avait ses joues toutes gonflées. Ensuite, il est allé boire un petit coup pour le faire descendre.

En sachant qu’un bécasseau sanderling (caldris alba) a un poids qui varie de 45 à 85 grammes et qu’en moyenne un ver de terre pèse 5 grammes, imaginez ce que nous devrions manger en tant qu’humain pour faire un festin royal de cette ampleur.

Ce n’est que pour des raisons de contraintes météorologiques que nous avons l’occasion parfois de les apercevoir. Ce bécasseau sanderling était tout seul. L’année passée, il y en a deux qui avait fait une escale à Genève.

C’est un oiseau grégaire inféodé au littoral marin. Je les avais vus en Afrique du Sud en train de picorer, par centaine, le long des rivages. Dès qu’une vague arrivait, ils trottinaient vivement pour l’éviter, puis ils revenaient prestement pour continuer de se nourrir dès que la vague s’était retirée. C’était un spectacle très amusant à observer.

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L’intrigant plaqueminier du Jardin botanique de Genève

Photographie botanique et ornithologique: un étourneau sansonnet entre deux kakis sur un plaqueminier photographié le 10 novembre 2022 au Jardin botanique de Genève, Suisse
étourneau sansonnet au milieu des kakis

Il y a à peine deux semaines, le plaqueminier du Jardin botanique de Genève était encore recouvert de feuilles.

Depuis quelques jours, seuls ses fruits sont encore présents.

Sa silhouette dénudée garnie de ses beaux et gros fruits oranges attirent les oiseaux et intriguent les badauds.

Les familles et les couples se posent la question, c’est quoi ces fruits ?

Les réponses les plus saugrenues surgissent: des pommes, des abricots ?

Et parfois la bonne réponse: des kakis.

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Un moro-sphinx transportant une étamine !

Proxi photo: un moro sphinx (Macroglossum stellatarum) transportant une étamine photographié le 28 octobre 2022 au parc Mon Repos à Genève en Suisse
moro sphinx (Macroglossum stellatarum)

Cette photo, malgré son air estival a été prise le 28 octobre dans le Parc Mon Repos à Genève.

Le moro-sphinx (Macroglossum stellatarum) est un papillon diurne qui a la particularité de faire du vol stationnaire.

La première fois que je l’ai vu, c’était il y a 20 ans en Bretagne. Il butinait tel un colibri sur un bouquet de fleurs. Naïvement, j’avais cru que c’était réellement un colibri.

Cette photo sort du commun, car c’est la seule fois où j’ai observé un moro-sphinx avec une étamine au bout de sa trompe. Sur internet, je n’ai pas trouvé d’autre photo avec un moro-spinx et une étamine.

Personnellement je pense que c’est volontaire de sa part. Une autre personne qui a vu cette photo penchait plutôt sur l’idée que l’étamine était restée collée.

Et vous, avez-vous déjà vu un moro-sphinx avec une étamine ? Savez-vous ce qu’il en fait ?

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