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Catégorie : Avifaune

Hibou des marais

Je rêvais de voir le hibou des marais (Asio flammeus). Nous l’avons vu à plusieurs reprises lors de mon voyage « un hiver sur l’Atlantique » avec Escursia Les 3 premiers jours, nous l’avons vu de loin.

Le jeudi, nous roulions lorsqu’il s’est envolé du bas côté de la route. Il nous a survolé, puis s’est posé sur un talus d’herbe.

Par chance, j’étais du bon côté dans le véhicule. Il est resté plusieurs minutes.

Chose surprenante, le hibou des marais dort à même le sol, caché dans les broussailles, ayant pour seule protection son camouflage.

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Aigrette garzette à l’Ile de Ré

Sur cette partie de l’Ile de Ré, il y avait beaucoup de bernaches cravants (Branta bernicia), des courlis cendrés (Numenius arquata), des tournepierres à colliers (belle proximité), des barges à queue noire (Limosa limosa), des barges rousses (Limosa lapponica) et des huîtriers pies (Haematopus ostralegus).

Cette aigrette garzette (Egretta garzetta) était une des seules représentantes de son espèce.

Elle avait son coin préféré. Quand le groupe est passé trop près d’elle, elle l’a quitté un court instant. Puis elle y est retourné. Il y avait une cachette idéale avec nourriture à portée de bec.

l’Ile de Ré est impressionnante par la biodiversité et la quantité d’oiseaux.

Sur une autre partie de l’Ile, nous avons eu la chance d’observer d’autres limicoles, dont le rare bécasseau violet (Caldiris maritima).

L’aigrette garzette (Egretta garzetta) est plus petite (taille jusqu’à 65 cm) que la grande aigrette (Ardea alba) (taille jusqu’à 102 cm). Son bec est noir, contrairement à celui de la grande aigrette qui est jaune.

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Une grande aigrette au saut du lit

En réalité cette grande aigrette blanche (ardea alba) était réveillée depuis longtemps. Elle s’était posée une vingtaine de minutes avant. C’est après s’être toilettée (la séquence entière ici) et ébrouée comme un chien qu’elle a eu cet air ébouriffé look « je viens de me lever ».

Elles étaient deux, chacune dans « son » champ.

Celle-ci avait la particularité de ne pas être dérangée par les passants et les chiens. Le chemin était à environ une cinquantaine de mètres d’elle.

En rampant, puis cachée derrière un arbre, j’ai pu l’observer à une vingtaine de mètres.

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Un faucon crécerelle en train de chasser

Ce faucon crécerelle (Falco tinnunculus) était perché sur une branche au haut d’un arbre depuis plusieurs minutes lorsque tout à coup il a plongé pour essayer de saisir une proie.

En dix minutes, il a fait deux tentatives. Sans succès apparemment

Le faucon crécerelle est surtout connu pour son vol stationnaire avec un battement d’ailes rapide, surnommé le vol du Saint-Esprit.

Le faucon crécerelle se nourrit de petit rongeurs et d’insectes.

Sur cette photo, il s’agit d’une femelle. Le mâle a la tête grise finement striée.

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Cette mésange à longue queue vous souhaite une année 2024 douce et pleine de sérénité

Il existe deux sortes de mésanges à longues queues, les Aegithalos caudatus et les Aegithalos caudatus caudatus.

Les caudatus caudatus ont la tête entièrement blanche. Je rêve d’en voir une.

Cette année, un plus grand nombre a été signalé.

Sa blancheur, son petit bec et sa bouille toute ronde est un joli symbole de douceur et de paix.

Je vous souhaite une belle année pleine de moments merveilleux dans la nature.

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Touche flashy dans la grisaille, un martin-pêcheur

Ou plus exactement un martin-pêcheur femelle (Alcedo atthis)

Un très beau cadeau de Noël avec un peu de retard. C’est la première fois qu’un martin-pêcheur se pose aussi près de moi.

Le couple était présent.

La femelle a pêché et a avalé le poisson en une fraction de seconde.

On reconnait la femelle du mâle à la mandibule orange. Le mâle a un bec entièrement noir.

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Une star américaine, la macreuse à front blanc, vient d’arriver à Genève

Ce mois de novembre apporte un lot incroyable de surprises pour les ornithologues.

Après la venue déjà exceptionnelle du chevalier grivelé (Actitis macularius), une macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata) a été signalé hier à Genève..

C’est une grande première nationale, aucune macreuse à front blanc n’avait encore jamais été observée en Suisse.

En plus, il s’agit d’un mâle en plumage nuptial.

En vrai star, le mâle se pare d’un bec des plus extravagants. Son bec est orange, noir et blanc, ce qui lui confère une prestance incroyable et il ne peut être confondu avec d’autres espèces. Il a également de magnifiques yeux bleu ciel.

Sous le regard des paparazzi venus en nombre, il s’est nourri de moules zébrées et autres crustacés.

Un article lui a été consacré dans la Tribune de Genève d’aujourd’hui.

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Un chevalier grivelé, le cousin d’Amérique du chevalier guignette fait une halte surprise à Genève

C’est seulement lundi que j’ai appris qu’une célébrité était arrivée à Genève.

Mardi, nous l’avons cherché tout l’après-midi sous un temps pluvieux.

Mercredi matin tôt, j’ai tenté à nouveau.

J’étais sur le point de me rendre au travail quand, sur un muret, le chevalier grivelé (Actitis macularius) était là !

La différence physique avec un chevalier guignette (Actitis hypoleucos) est minime. Ses pattes sont légèrement plus jaunes. Les autres différences sont très subtiles.

Par contre, la différence de comportement, dans le cas présent, est assez nette. En Suisse, les chevaliers guignettes sont de nature farouche, contrairement à ce chevalier grivelé qui ne semblait guère craindre l’humain.

À un moment, il est venu sur le muret à moins de 5 mètres de nous. C’est le bruit de la chute inopportune d’un filtre d’appareil photo qui l’a fait s’envoler.

Il apprécie particulièrement le muret où je l’ai vu la première fois,. Il y est revenu à diverses reprises. j’ai pu le photographier en train de saisir un ver de terre. D’autres l’ont observer faire bombance de vers au même endroit.

Nota bene: le chevalier grivelé était encore à Genève le 10 décembre 2023, j’ai pu le photographier à moins de 5 mètres, je lui ai consacré une nouvelle page.

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Un cormoran pygmée tout « fluffy »

Les cormorans pygmées (Microcarbo pygmeus) sont les visiteurs surprises de cette saison.

Depuis début août, alors qu’habituellement, l’observation d’un cormoran pygmée est extrêmement rare en Suisse romande, il y a eu de nombreuses observations sur divers sites, tels que Creux-de-Terre (VD), les Grangettes (VD) et la retenue du barrage de Verbois (GE).

L’hiver 2022-2023, les observations étaient concentrées en suisse alémanique dans le canton de Saint-Gall et particulièrement dans le canton d’Argovie.

Ce cormoran pygmée était allé pêcher. et en sortant de l’eau, il s’est vivement ébrouer afin de faire tomber un maximum d’eau. C’est seulement après, qu’il a étaler des ailes dans la position classique des cormorans.

Le cormoran pygmée, comme son nom l’indique, est un petit cormoran. Il est environ la moitié d’un grand cormoran (Phalacrocorax carbo) en taille et d’un poids nettement plus léger, De 550 à 850 grammes pour lui contre 2000 à 2500 pour le grand cormoran. Et son bec plus court lui confère un air enfantin.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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