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Catégorie : Campagne genevoise

Bambi court à la rencontre de Pan-Pan

photographie animalière : jeune chevreuil d'Europe (capreolus capreolus) en train de courir photographié le 13 avril 2025 aux Teppes de Verbois dans le canton de Genève en Suisse
chevreuil d’Europe (capreolus capreolus)

Dimanche, j’ai eu la chance incroyable que ce jeune chevreuil passe juste devant l’observatoire.

Cette photo fait écho à celle du lièvre publiée juste avant.

Et cela m’a fait penser à Bambi qui irait rejoindre Pan-Pan en courant afin de s’amuser avec lui.

Bien que Pan-Pan soit un lapin et Bambi un jeune cerf à queue blanche de Virginie.

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Le lièvre de Pâques se carapate

photographie animalière: lièvre d'Europe (lepus europaeus) ou lièvre de Pâques qui courre photographié le 6 avril 2025 aux Allues dans la campagne genevoise en Suisse
lièvre d’Europe (lepus europaeus)

J’ai vu le lièvre de Pâques partir en courant.

La question a-t-il eu le temps de déposer les oeufs ?

Peu de temps avant, je l’avais surpris dissimulé derrière de hautes herbes. Peut-être voulait-il tester une cachette pour les lapins en chocolat et autres friandises.

Avec un peu d’avance, joyeuses fêtes de Pâques !

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Une cigogne blanche effectue un séjour prolongé dans le canton de Genève

Depuis fin novembre 2024, une cigogne blanche (ciconia ciconia) séjourne dans le canton de Genève.

On ne sait pas si elle est blessée. Une personne qui l’a observée durant un mois, ne l’a jamais vu voler.

Elle semble avoir pris ses aises. Il a même été mentionné que parfois elle se promenait dans un village du canton.

Quelques camarades viennent de temps à autre lui tenir compagnie.

Les cigognes ont l’art de maîtriser l’équadistance. C’est-à-dire qu’elles ont tendance à se situer plus ou moins au centre d’un champ, afin d’être au plus loin de leurs admirateurs.

Elles ont une grandes dextérité avec leur bec. Elles attrapent d’un mouvement vif leur proie. Puis la projette en l’air et la rattappe. Parfois, elles se loupent et au lieu de finir dans le bec, le ver de terre se retrouve en dessus !

Tôt le matin du 12 janvier, la cigogne, qui a eu un coup de coeur pour notre canton, était seule. Lorsque nous sommes revenus vers les 10h, une compagne l’avait rejointe.

La photo ayant été prise quand elles étaient présentes les deux et étant donnée que les individus se ressemblent beaucoup, je ne peux donc pas garantir qu il s’agisse bien de cette célèbre cigogne.

Et vous, l’avez-vous rencontrée ?

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Le spectacle d’un martin-pêcheur

Ce martin-pêcheur ( (alcedo atthis)) nous a fait la grâce d’un long spectacle.

Cela a commencé à 9h52. Juste un peu avant un râle d’eau était venu, derrière les rideaux de roseaux, voir si les spectateurs étaient bien installés et silencieux.

Puis la star, paré de son magnifique plumage bleu et orange flamboyant a fait son apparition.

Pendant deux longues minutes, le martin-pêcheur s’est posé et nous avons pu le photographier tout à loisirs.

Puis le premier plongeon a eu lieu. Sans succès. Peut-être n’était-ce que l’échauffement.

Nouvelle cession de pose photos.

Puis nouvel essai. Afin de rendre le spectacle encore plus attractif, il faisait quelques fractions de seconde un vol stationnaire. Ensuite il plongeait vif comme l’éclair.

Une fois, le poisson attrapé, il s’est installé une seconde sur un autre tronc pour le manger.

Puis, il y a eu l’entracte.

Entre-deux, afin que nous ne nous ennuyons pas, le râle d’eau faisait quelques apparitions.

La deuxième partie a repris à 10h12, très semblable à la première partie.

Il s’en est suivi une autre pause.

À 10h35, après une pêche plus fructueuse, la représentation s’est terminée.

Les spectateurs sont repartis éblouis. La joie se lisait sur les visages.

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Un surmulot joue à rat perché

J’étais à la recherche d’une fauvette babillarde quand mon oeil a été attiré pa un mouvement et une masse sombre dans un arbre à une hauteur d’environ 1m50.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un surmulot.

Lui, a également été surpris et il s’est enfui en longeant avec agilité le tronc d’arbre.

Deux semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer un autre individu, ailleurs, dans un environnement plus habituel.

Ce dernier semblait faire une réserve de racines.

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Qui a construit le nid de cette jeune fauvette grisette ?

Est-ce le père ou la mère de cette fauvette grisette ( (Curruca communis) qui a construit leur nid ?

Le mâle de la fauvette grisette construit plusieurs nids afin que la future mère de ses enfants puisse choisir. Si l’un des nids convient à la femelle. Elle le complétera afin d’y mettre sa petite touche personnelle.

Cependant, parfois, aucun des nids n’a l’heur de lui plaire et dans ce cas, elle le bâtit de A à Z.

Les couples sont en principe monogames.

Il y a un dimorphisme sexuel, le mâle a du plumage gris. La femelle est plutôt d’un brun-roussâtre. C’est avec l’âge que parfois elle grisonne un peu.

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Parlez-vous suisse-proyer ?

P.K MacGregor a étudié longuement les bruants proyers et a identifié que les proyers ne parlaient pas tous la même langue. Et de ce fait, un bruant proyer réagit différemment si l’autre bruant proyer « parle » le même dialecte que lui ou non. Il y aura une réponse comportemental à un dialecte local, alors qu’à 80% des cas, un dialecte étranger sera snobé.

Selon cette étude, il en ressort que les bruants proyers soient assez fidèle à leur territoire.

Dans le canton de Genève, je connais deux sites et je les ai observé presque à chaque fois sur le même arbre ou à quelques encâblures.

Les bruants proyers ne sont pas les seuls oiseaux qui aient des dialectes différents d’une zone géographique à l’autre.

Cet article très intéressant fait mention que l’on peut avoir une idée du trajet migratoire d’un pinson des arbres selon les langues qu’il a apprises durant son voyage.

Il ne reste que très peu d’oiseaux nicheurs en Suisse. Cela varie entre 60 à 160 selon les années. C’est assez instable. Le bruant proyer fait partie des espèces prioritaires . Il est considéré comme au bord de l’extinction en Suisse. Un programme de conservation a été mise en place. Soutenez- le, ainsi que tous les oiseaux, en adhérant à Birdlife

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Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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Le faisan qui se prenait pour un ange

Hors contexte, ce faisan de Colchide ( (Phasianus colchicus) semble est tout droit descendu du ciel. Il est telle une apparition.

En réalité, il n’en est rien. En pleine période nuptiale, le faisan de Colchide est plus belliqueux, qu’angélique.

Il venait d’émettre son cri territorial, juste après, il a battu des ailes.

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Une grande aigrette au saut du lit

En réalité cette grande aigrette blanche (ardea alba) était réveillée depuis longtemps. Elle s’était posée une vingtaine de minutes avant. C’est après s’être toilettée (la séquence entière ici) et ébrouée comme un chien qu’elle a eu cet air ébouriffé look « je viens de me lever ».

Elles étaient deux, chacune dans « son » champ.

Celle-ci avait la particularité de ne pas être dérangée par les passants et les chiens. Le chemin était à environ une cinquantaine de mètres d’elle.

En rampant, puis cachée derrière un arbre, j’ai pu l’observer à une vingtaine de mètres.

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