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Catégorie : Étang, mare et marais

étang, marais et zone marécageuse

Le castor de la Sauge

Le castor du centre Birdlife de la Sauge n’est pas aussi célèbre que le couple de Martin-pêcheurs.

Lors des fêtes de Pâques, nous n’avons pas vu les martins-pêcheurs. Ils étaient peu actifs, car ils attendaient un heureux évènement.

Le mâle et la femelle couvent tour à tour. Pas de Tanguy chez les Martins-pêcheurs. Le couple s’occupe des oisillons environ quatre semaines, puis les chasse.

Hormis la période de nidification, les martins-pêcheurs sont assez solitaires. Le couple de La Sauge semble faire exception.

Afin de ne pas frustrer les visiteurs, un couple de bergeronnettes grises paradaient sur la fameuse branche.

Puis un peu avant midi, une star surprise est apparue très brièvement: le castor.

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La grenouille victorieuse

Aujourd’hui le concert des grenouilles au jardin botanique attiraient les badauds loin à la ronde.

Au printemps. lors de la période des amours leurs coassements peuvent atteindre jusqu’à 100 décibels, autant qu’un orchestre classique.

Il y avait des moments de silence, puis une grenouille commençait à coasser, une autre lui répondait, puis plusieurs. Cela allait crescendo. Puis à nouveau un moment de calme. C’était fascinant de les écouter.

Sur cette photo, celle de dessus me fait penser à un boxeur victorieux.

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Le spectacle d’un martin-pêcheur

Ce martin-pêcheur ( (alcedo atthis)) nous a fait la grâce d’un long spectacle.

Cela a commencé à 9h52. Juste un peu avant un râle d’eau était venu, derrière les rideaux de roseaux, voir si les spectateurs étaient bien installés et silencieux.

Puis la star, paré de son magnifique plumage bleu et orange flamboyant a fait son apparition.

Pendant deux longues minutes, le martin-pêcheur s’est posé et nous avons pu le photographier tout à loisirs.

Puis le premier plongeon a eu lieu. Sans succès. Peut-être n’était-ce que l’échauffement.

Nouvelle cession de pose photos.

Puis nouvel essai. Afin de rendre le spectacle encore plus attractif, il faisait quelques fractions de seconde un vol stationnaire. Ensuite il plongeait vif comme l’éclair.

Une fois, le poisson attrapé, il s’est installé une seconde sur un autre tronc pour le manger.

Puis, il y a eu l’entracte.

Entre-deux, afin que nous ne nous ennuyons pas, le râle d’eau faisait quelques apparitions.

La deuxième partie a repris à 10h12, très semblable à la première partie.

Il s’en est suivi une autre pause.

À 10h35, après une pêche plus fructueuse, la représentation s’est terminée.

Les spectateurs sont repartis éblouis. La joie se lisait sur les visages.

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Aigrette garzette à l’Ile de Ré

Sur cette partie de l’Ile de Ré, il y avait beaucoup de bernaches cravants (Branta bernicia), des courlis cendrés (Numenius arquata), des tournepierres à colliers (belle proximité), des barges à queue noire (Limosa limosa), des barges rousses (Limosa lapponica) et des huîtriers pies (Haematopus ostralegus).

Cette aigrette garzette (Egretta garzetta) était une des seules représentantes de son espèce.

Elle avait son coin préféré. Quand le groupe est passé trop près d’elle, elle l’a quitté un court instant. Puis elle y est retourné. Il y avait une cachette idéale avec nourriture à portée de bec.

l’Ile de Ré est impressionnante par la biodiversité et la quantité d’oiseaux.

Sur une autre partie de l’Ile, nous avons eu la chance d’observer d’autres limicoles, dont le rare bécasseau violet (Caldiris maritima).

L’aigrette garzette (Egretta garzetta) est plus petite (taille jusqu’à 65 cm) que la grande aigrette (Ardea alba) (taille jusqu’à 102 cm). Son bec est noir, contrairement à celui de la grande aigrette qui est jaune.

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Touche flashy dans la grisaille, un martin-pêcheur

Ou plus exactement un martin-pêcheur femelle (Alcedo atthis)

Un très beau cadeau de Noël avec un peu de retard. C’est la première fois qu’un martin-pêcheur se pose aussi près de moi.

Le couple était présent.

La femelle a pêché et a avalé le poisson en une fraction de seconde.

On reconnait la femelle du mâle à la mandibule orange. Le mâle a un bec entièrement noir.

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Le chevalier aboyeur, un mari presque parfait

Le chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est de nature solitaire. Parfois, il est possible d’en voir quelques un ensemble dans des sites où la nourriture est abondante. Ils forment des couples monogames à la période de reproduction..

Une nichée est d’environ 4 oeufs et l’incubation dure entre 23 à 26 jours.

Le mâle participe aux tâches ménagères et couve également. Cependant, le mâle passe moins de temps que sa compagne sur le nid.

À peine quelques heures après l’éclosion, les poussins en duvet sont amenés par leurs parents au bord de l’eau. Les parents s’occuperont d’eux environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient autonomes.

Ils apprendront à fouiller dans la vase afin de chercher leur nourriture.

Les chevaliers aboyeurs ne sont pas près à être vegan. Leur régime alimentaire est exclusivement carnivore: petits invertébrés, insectes, mollusques, petits poissons, vers et batraciens.

Les chevaliers aboyeurs ont une belle espérance de vie, Il y a un individu bagué qui a vécut un peu plus de 24 ans.

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Belle proximité avec une rousserolle effarvatte au Lac des Vernes

Le lac des Vernes est à la base un bassin de rétention. L’avifaune s’y plait beaucoup. Un ornithologue y a dénombré plus de de 140 espèces.

J’ai photographié cette rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) depuis l’observatoire au mois de mai. Ce jour-là, des jeunes filles de l’Université de Genève tournaient un film et m’en interviewée au sujet du lac et de son avifaune.

Je viens de trouver le documentaire. Il est intitulé : le lac des Vernes : de l’aménagement au vécu. J’y apparais à partir de la 3ème minute.

La rousserolle effarvatte, à défaut d’être une musicienne hors pair, est très gracieuse. Elle se faufile discrètement dans la roselière. Parfois le mouvement presque imperceptible des roseaux trahisse sa présence.

Le chant de la rousserolle effarvatte est répétitif et rauque, Ses qualités de chants peuvent s’améliorer lorsqu’elle partage avec la rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) la même zone géographique Dans ce cas un effet d’émulation se crée. Cependant, cela ne dure guère et la rousserole effarvatte revient à son chant monotone.

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Junior, le fils du célèbre couple de martins-pêcheur de La Sauge

photo ornithologique: jeune martin-pêcheur photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de la Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse - https://www.birdlife.ch/fr/content/la-sauge-fr
martin-pêcheur junénile

Je vous présente Junior, le petit dernier du célèbre couple de martins-pêcheurs du centre-nature Birdlife de la Sauge.

Il ne possède pas encore le magnifique bleu outremer de ses parents.

On voit qu’il n’est pas encore tout à fait adulte, car il a le bout du bec blanc et au fait qu’il y ait encore des traces sombres dans l’orange de son plumage.

Il ne sera bientôt plus fils unique. Sa maman est actuellement en train de couver.

Lors de notre visite fin juillet, nous n’avons vu que lui et son père.

Nota bene: La photo de ses parents fait partie de mon exposition qui a lieu jusqu’au 31 août à la librairie Le Vent des Routes à Genève.

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Le vanneau huppé, un drôle de coucou

photo ornithologique: vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus) photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de La Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse
vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus)

Le vanneau huppé (Vanellus vanellus), à l’instar du coucou, peut également installer ces oeufs dans le nid d’une autre espèce. Il a été prouvé qu’il arrivait au vanneau huppé femelle de déposer ses oeufs chez d’autres limicoles comme le chevalier gambette (Tringa totanus) ou la barge rousse (Limosa lapponica).

Quand au mâle, il lui arrive de faire preuve de polygamie. Ce qui a pour conséquence, qu’une partie des mâles ne puissent s’accoupler faute de femelles libres.

Le vanneau huppé est insectivore. Il a plusieurs méthode de chasse. De la plus simple à la plus sophistiquée. Simplement à la vue ou au toucher, le bec dans la vase. Et quand, il ne voit et ne peut toucher sa proie, il utilise la méthode dite « du pied tremblant ». C’est-à-dire qu’il remue l’eau avec sa patte, ce qui fait bouger ses proies potentielles et les rend visibles. Les soirs de pleine lune, il lui arrive de profiter de cet éclairage naturel pour se nourrir.

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Pic épeiche aux Teppes de Verbois

photo ornitholigique: pic épeiche mâle (Dendrocopos major) photographié le 4 septembre 2022 aux Teppes de Verbois dans le Canton de Genève en Suisse
pic épeiche mâle (Dendrocopos major)

Nous avons eu la chance d’observer de relativement près ce pic épeiche depuis la cabane no 2 des Teppes de Verbois.

À côté de ces deux arbres, il y a une autre espèce d’arbre qui lui est souvent fréquenté par des jeunes pic-verts.

Le pic épeiche est bien plus communs que son petit « cousin » le pic épeichette.

Aux Teppes de Verbois, il peut y avoir de belles surprises, il y a peu plusieurs espèces de limicoles y ont été observés, tels que chevaliers aboyeurs, chevaliers culs blancs, vanneaux huppés. Il y a même eu, début du mois d’août, un Ibis falcinelle qui y a séjourné presque 10 jours.

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