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Catégorie : Oiseaux aquatiques

Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

photographie ornithologique: tournepierre à collier (Arenaria interpres) photographié le 23 septembre 2023 à la plage de Genève en Suisse.
tournepierre à collier (Arenaria interpres)

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

photographie ornithologique: bécasseau variable (Calidris alpina) photographié le 23 septembre 2023 à la plage de Genève en Suisse.
bécasseau variable (Calidris alpina)

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Un combattant varié, nouvelle mascotte de la plage des Eaux-Vives

photographie ornithologique: combattant varié (Calidris pugnax) photographié le 18 septembre 2023 à la Nouvelle plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève en Suisse.
combattant varié juvénile (Calidris pugnax)

J’ai vu pour la première fois ce jeune combattant varié (Calidris pugnax) lundi 18 septembre. Sa présence avait été signalé depuis le 13 septembre. Je craignais qu’il soit déjà reparti. Cependant le temps étant pluvieux et orageux, j’avais bon espoir qu’il soit encore là.

Le temps n’était vraiment pas festif, les canards, mouettes et cygnes s’étaient regroupés le longs des rives de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives.

Et là, au milieu des harles bièvres femelles, je l’ai vu.

Il est magnifique et il a un sacré tempérament.

Il n’a peur de rien. Lorsqu’il n’a plus envie de fouiller la vase, il va voir si c’est meilleur dans le gazon d’à côté.

Déterminé, il traverse la plage en direction de la zone convoitée. Les photographes sur son chemin n’ont qu’à se retirer.

Je l’ai vu à plusieurs reprises faire cela. Samedi 23 septembre, j’étais à plat ventre en train de le photographier, il s’est approché à moins de 2 mètres de moi, puis m’a longé. Au niveau de mes mollets,, il a marqué un temps d’hésitation.. J’ai pensé qu’il allait venir sur mes jambes. Finalement, il a continué son chemin. Il a escaladé le muret, traversé la « route ». Il y avait une dizaine de personnes en train de l’observer. Il a fait un petit stop afin que nous puissions l’admirer, puis il est allé avec élégance se sustenter.

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Un bécasseau sanderling friand de lombrics

photographie ornithologique: bécasseau sanderling (Calidris alba) dans de l'herbe en train de chercher des lombrics photographié le 23 septembre 2023 à la Plage de Genève en Suisse
bécasseau sanderling (Calidris alba)

Ce bécasseau sanderling s’est régalé. Il a mangé deux verres de terre à peu de temps d’intervalle . Le premier lombric était spécialement conséquent et il a eu un peu de difficulté à l’avaler. Il avait ses joues toutes gonflées. Ensuite, il est allé boire un petit coup pour le faire descendre.

En sachant qu’un bécasseau sanderling (caldris alba) a un poids qui varie de 45 à 85 grammes et qu’en moyenne un ver de terre pèse 5 grammes, imaginez ce que nous devrions manger en tant qu’humain pour faire un festin royal de cette ampleur.

Ce n’est que pour des raisons de contraintes météorologiques que nous avons l’occasion parfois de les apercevoir. Ce bécasseau sanderling était tout seul. L’année passée, il y en a deux qui avait fait une escale à Genève.

C’est un oiseau grégaire inféodé au littoral marin. Je les avais vus en Afrique du Sud en train de picorer, par centaine, le long des rivages. Dès qu’une vague arrivait, ils trottinaient vivement pour l’éviter, puis ils revenaient prestement pour continuer de se nourrir dès que la vague s’était retirée. C’était un spectacle très amusant à observer.

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Grosse castagne chez les foulques

photographie ornithologique: grande bagarre entre trois foulques (fulica atra) photographiée le 19 février 2022 au lac des Vernes à Meyrin dans le canton de Genève en Suisse
bagarre entre foulques macroules (fulica atra)

On ne pouvait pas dire que l’ambiance était au beau fixe dimanche passé.

Les foulques macroules (fulica altra) ne cessaient de se poursuivre. L’apogée a eu lieu avec cette grosse bagarre. Un quatrième individu est venu se joindre au pugilat.

De manière générale, le foulque est connu pour son caractère belliqueux. Il houspille quiconque se permet d’approcher son territoire.

Actuellement, c’est le début des accouplements et cela ne fait qu’exacerber les tensions.

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Le bécasseau Sanderling, un voyageur au long cours

Photo ornithologique: bécasseau Sanderling (Calidris alba) photographié le8 septembre 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
Sanderling (Calidris alba)

Les bécasseaux Sanderling (calidris alba) viennent de pays situés tout au nord et migrent très au Sud, parfois jusqu’en Amérique du Sud. Leur migration peut être de plus de 5000 km ! Certains viennent de Sibérie et et terminent leur migration en Arabie Saoudite.

Performance impressionnante pour un oiseau qui ne dépasse pas les 85 grammes.

À Genève, sur les rives du lac Léman, il y avait deux bécasseaux Sanderling début septembre. Le premier semble être arrivé quelques jours avant l’autre.

La présence humaine les laissait de marbre. Vers les midis, j’ai vu l’un d’eux marcher à moins deux mètres d’une personne debout. Le bécasseau a juste fait un petit détour afin d’éviter les pieds et a un peu accéléré le pas.

Ensuite, à moins de 5 mètres des gens, il s’est installé pour une sieste.

Certains expliquent ce genre de comportement par le fait qu’ils viennent de contrées inhabitées et, ne connaissant pas l’homme, ils n’en ont pas peur.

D’autres pensent qu’ils sont tellement fatigués de leur long périple qu’ils ne font plus attention.

Et vous quelle version vous semble correcte ?

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La coupe Mohican du harle piette

photo ornithologique: harle piette mâle photographié le 24 avril dans son coin de prédilection dans le canton de Genève, Suisse
harle piette mâle (Mergellus albellus)

Le harle piette mâle (Mergellus albellus) qui est venu en villégiature l’année passée est de retour.

Depuis 2018, il revient chaque année à la même période et séjourne dans la même région. Il planifie son séjour dans le canton de Genève pour une arrivée vers fin mars, début avril puis repart vers début mai, sauf la première année où il était arrivé fin avril et était reparti fin mai.

L’année passée, je n’avais pas prêté attention à sa superbe coupe Mohican, Elle lui donne un petit air rebelle.

Le harle piette est un canard plongeur. Il s’immerge totalement et peut rester sous l’eau jusqu’à 45 secondes. C’est un canard qui se reproduit dans le nord, en Russie et en Scandinavie. Là-bas, il lui arrive de plonger sous la glace.

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Une nette rousse bravant vents et marées

photographie ornithologique: nette rousse mâle (Netta rufina) contrant le vent le 3 avril 2022 sur le Lac Léman vers les berges des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
nette rousse mâle (Netta rufina)

Courageuse, cette nette rousse mâle (Netta rufina) contrait le vent et tentait de rejoindre les berges pour trouver l’accalmie.

Il y a une quinzaine d’année, la nette rousse (Netta rufina) était très rare à Genève.

Je connaissais juste une nette rousse mâle qui vivait avec un couple de colvert.

Son superbe bec rouge marque les esprits.

La femelle est plus terne, Son corps a deux nuances de bruns, son bec est gris foncé avec le bout rose.

En Suisse, depuis l’interdiction des phosphates dans les lessives en 1985 et l’amélioration de la qualité de l’eau par une meilleure épuration, la population des nettes rousses a progressivement augmentée. Si bien que de nos jours, environ deux tiers de la population européenne des nettes rousses hivernent sur nos lacs dont cinquante pour cent sur le lac de Neuchâtel.

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La cane qui préférait les cygnes

photo ornithologique: canard siffleur femelle (mareca penelope) photographiée le 19.02.2022 à la retenue du barrage de Verbois, canton de Genève, Suisse
canard siffleur femelle (mareca penelope)

La semaine passée à la retenue du barrage de Verbois, il y avait un couple de canards siffleurs (mareca penelope). C’était le seul couple de cette espèce.

Une petite thérapie de couple ne leur aurait pas fait de mal.

Le mâle allait faire le beau vers les canes des autres espèces. Entre autre une cane chipeau.

De son côté, la femelle avait trouver refuge auprès d’un couple de cygnes. Ils l’avaient pris sous leurs ailes, même « son mari » ne pouvait l’approcher. Dès que ce dernier venait, les cygnes lui soufflaient dessus.

Il y a quand même eu un petit moment d’intimité. Les deux canards siffleurs sont montés sur le tronc d’arbre et ont fait ensemble la lustration de leur plumage.

Lors de la parade nuptial, le mâle hérisse les plumes de sa tête, siffle et déplie de temps en temps ses ailes.

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Qu’est-ce qu’il a mon bec ?

Photographie ornithologique: canard souchet (Spatula clypeata) voguant sur le lac Léman photographié le 12.02.2022 à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
canard souchet mâle (Spatula clypeata)

La nature a n’a pas lésiné au niveau du bec du canard souchet ( Spatula clypeata).

Sujet sur lequel, il est un peu chatouilleux !

Son bec, en forme de spatule, muni de soie sur les côtés lui permet de filtrer l’eau qu’il aspire, puis de la rejeter sur le côté. Ainsi il peut ne retenir que le plancton.

Il a mis également au point une méthode bien à lui pour se nourrir. Il lui arrive de tourner volontairement en rond dans une zone intéressante afin de créer des remous et de faire remonter la nourriture qui l’intéresse.

La femelle souchet a des couleurs similaires à la cane colvert, c’est justement la forme et la grandeur du bec qui les différencient.

C’est un canard silencieux, hormis à la période des amours où là, il émet des « Touk Touk ».

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