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Catégorie : Oiseaux rares à Genève

Rendez-vous aux aurores avec un bécasseau de Temminck

Lundi 5 mai fin de journée, j’ai appris qu’il y avait un bécasseau de Temminck à Baby-Plage.

Étant donné qu’il y avait beaucoup de bise, la possibilité qu’il soit encore là le lendemain était relativement élevées.

Mardi, affin de multiplier mes chances de pouvoir l’observer., je me suis levée à l’aube.

Il était bien au rendez-vous, Il était très actif. Avec sa démarche typique des limicoles, il arpentait les rives à la recherche de sa nourriture. Je suis restée en sa compagnie entre 6h30 et 7h15.

Ma première observation d’un bécasseau de Temminck date d’août 2022. En 2023, il y a ru des observation le 8 mai et le 23 août. . Aucune observation n’a été faite en 2024.

La toute première observation dans le canton de Genève date de 1988, puis il a fallu attendre le 1er mai 2020.pour en observer un à nouveau.

Dans le canton, ces escales n’ont jamais excédé les 2 jours.

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L’harelde boréale, championne d’apnée

Depuis fin novembre 2024, une harelde boréale (Clangula hyemalis) séjourne dans le canton de Genève.

Les hareldes boréales viennent en très petits nombres en Suisse. Leur site de nidification est situé en mer baltique ou océan Arctique. Lorsque ces lieux sont pris par la banquise, elles migrent dans nos régions.

Surprise par le temps qu’elle passait sous l’eau, j’ai chronométré ses performances. Elle est restée jusqu’à 45 secondes.

Cependant, certaines de ses congénères tiennent jusqu’à 2 minutes et vont jusqu’à une profondeur de 50 mètres pour y rechercher poissons ou crustacés.

Les hareldes boréales ont un système de mue complexe. Elle ont quatre plumages différents par an. Ce qui rend difficile la détermination de leur âge et de leur sexe. Celle-ci est un mâle de deuxième année selon les experts.

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Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

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Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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