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Catégorie : Passereaux

Qui a construit le nid de cette jeune fauvette grisette ?

Est-ce le père ou la mère de cette fauvette grisette ( (Curruca communis) qui a construit leur nid ?

Le mâle de la fauvette grisette construit plusieurs nids afin que la future mère de ses enfants puisse choisir. Si l’un des nids convient à la femelle. Elle le complétera afin d’y mettre sa petite touche personnelle.

Cependant, parfois, aucun des nids n’a l’heur de lui plaire et dans ce cas, elle le bâtit de A à Z.

Les couples sont en principe monogames.

Il y a un dimorphisme sexuel, le mâle a du plumage gris. La femelle est plutôt d’un brun-roussâtre. C’est avec l’âge que parfois elle grisonne un peu.

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Belle proximité avec une rousserolle effarvatte au Lac des Vernes

Le lac des Vernes est à la base un bassin de rétention. L’avifaune s’y plait beaucoup. Un ornithologue y a dénombré plus de de 140 espèces.

J’ai photographié cette rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) depuis l’observatoire au mois de mai. Ce jour-là, des jeunes filles de l’Université de Genève tournaient un film et m’en interviewée au sujet du lac et de son avifaune.

Je viens de trouver le documentaire. Il est intitulé : le lac des Vernes : de l’aménagement au vécu. J’y apparais à partir de la 3ème minute.

La rousserolle effarvatte, à défaut d’être une musicienne hors pair, est très gracieuse. Elle se faufile discrètement dans la roselière. Parfois le mouvement presque imperceptible des roseaux trahisse sa présence.

Le chant de la rousserolle effarvatte est répétitif et rauque, Ses qualités de chants peuvent s’améliorer lorsqu’elle partage avec la rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) la même zone géographique Dans ce cas un effet d’émulation se crée. Cependant, cela ne dure guère et la rousserole effarvatte revient à son chant monotone.

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Un cincle plongeur français

photographie ornithologique: cincle plongeur (cinclus cinclus) photographié le 25 février 2023 à la Valserine près de Bellegarde-sur-Valserine en France
cincle plongeur (cinclus cinclus)

Ce matin, vers 7h00, j’ai vu un cincle plongeur (cinclus cinclus) de loin à l’Allondon. Très farouche, il est parti précipitamment et je ne l’ai plus revu..

Celui-ci est un cincle plongeur français nettement plus coopératif. Les cincles fribourgeois, sur la Sarine, sont également plus facilement observables que les genevois.

Il y avait un couple et nous avons pu observer une courte parade nuptiale.

Ils ont également plonger à plusieurs reprises. Le cincle plongeur est fascinant, il est capable de nager et de plonger !

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Un bruant des roseaux mâle en plumage prénuptial

Photo ornithologique: bruant des roseaux mâle (Emberiza schoeniclus) photographié le 19 février 2023 au Lac des Vernes à Meyrin dans le canton de Genève en Suisse.
bruant des roseaux mâle (Emberiza schoeniclus)

Avant d’écrire cet article, je pensais que les bruants des roseaux mâles avaient systématiquement la tête et la gorge noire.

Ce qui fait que j’avais l’impression qu’il y avait beaucoup plus de femelles bruants que de mâles.

Le 1er hiver, mâles et femelles se ressemblent beaucoup, Leur tête est rayée brun et chamois.

Celui-ci a presque terminé sa mue et bientôt il arborera son plumage nuptial avec sa tête entièrement noire, sa bavette noire, son collier blanc et sa belle paire de moustaches blanches. Il aura fière allure.

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La sittelle torchepot a plus d’une corde à son arc

Photograhie ornithologique: sittelle torchepot (Sitta europaea) photographiée le 29 octobre 2022 au Grand-Saconnex dans le canton de Genève en Suisse
sittelle torchepot (Sitta europaea)

Non seulement, la sittelle torchepot (Sitta europaea) a la capacité de se déplacer sur les troncs des arbres dans tous les sens, même tête en bas !

Mais elle a également des dons de mâçonnerie.

Contrairement au pic, qui utilise son bec comme une sorte de marteau-piqueur, la sittelle torchepot l’utilise plutôt comme une truelle.

Ce qui fait qu’il lui arrive se squatter le nid d’un pic, mais afin que celui-ci, ou des étourneaux ne rentrent dans la cavité, elle en restreint l’entrée par un torchis !

Elle adapte son régime alimentaire en fonction des saisons. La sittelle torchepot est insectivore l’été et granivore l’hiver.

Elle est capable de casser une noisette en coinçant celle-ci entre ses pattes et en lui donnant des grands coup de becs.

Elle adore les graines de tournesols.

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Jeune rougegorge bravant la pluie

photographie ornithologique: rougegorge familier juvénile (Erithacus rubecula) sous la pluie photographié le 20 août 2022 dans les bois de Versoix, canton de Genève, Suisse
rougegorge familier juvénile (Erithacus rubecula)

Ce jeune rougegorge familier (Erithacus rubecula) a bravé la pluie courageusement. À un certain moment, il a tout de même rentré la tête dans les épaules afin de se protéger.

Cette pluie était une vraie bénédiction, cela faisait des semaines qu’il n’avait presque pas plu.

Beaucoup de marais sont asséchés.

Il a plu quelques jours en abondance, la nature a repris du poil de la bête.

Cependant, ce n’est pas encore suffisant. Espérons que la pluie revienne bientôt.

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Beau mâle, rousserolle turdoïde cherche âme soeur

photographie ornithologique: rousserolle turdoide en train de chanter photographiée le 26 mai 2022 au Lac des Vernes, près de Meyrin, dans le canton de Genève, en Suisse
rousserolle turdoide

Ce beau mâle, rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus) ne ménageait pas sa peine pour trouver son âme soeur.

Bien installé sur la tige d’un phragmite, durant de longue minutes, il chantait de sa voix rocailleuse et « craquante ». De temps en temps, il se déplaçait un peu et recommençait, bien qu’aucune femelle ne semblait être dans les parages.

Près de lui, il n’y avait que des rousserolles « petit format ». C’est-à-dire des rousserolles effarvattes ( Acrocephalus scirpaceus) qui pèsent la moitié et sont un tiers plus petite que la turdoïde.

Espérant qu’enfin une femelle va arriver. Cela fait maintenant une dizaine de jour qu’il est dans ce lieu et que seule sa présence est signalée.

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Le pouillot siffleur, un monogame, pas très monogame !

photo ornithologique : pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix) photographié le 4 mai 2022 dans le bois de Pfyn-Finges, canton du Valais, Suisse
pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix)

Le pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix) est classé dans les oiseaux monogames. En fait, il est monogame seulement une saison ou parfois même seulement le temps d’une couvaison,

Environ 3o% à 60% des mâles, après l’incubation, n’hésite pas à quitter leur première compagne pour aller séduire une autre partenaire dans un territoire plus petit.

J’ai croisé celui-ci dans les bois du parc naturel de Pfyn-Finges, première vue, il était seul. Peut-être cherchait-il à convoler.

Pendant, plus de 20 minutes, j’ai pu l’admirer faire son spectacle. Il se mettait sur une branche, chantait de tout son être, si bien qu’à la strophe finale tout son corps était parcouru d’un mouvement. Puis, il partait un peu plus loin et recommençait son concerto.

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Tarier pâtre mâle en plumage nuptial

photo ornithologique: tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola) photographié le 31 avril dans la réserve de la Foretaille à Collex , dans le canton de Genève, en Suisse
tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola)

Le tarier pâtre mâle (Saxiola rubicola) en plumage nuptial est facilement reconnaissable avec sa tête noire, sa poitrine orange, son ventre et son demi-collier blanc. Après la saison des amours, les couleurs ternissent.

Le tarier pâtre est monogame. Chaque année, il forme ou reforme un couple. La plupart des tariers pâtres sont sédentaires. Cependant, s’il fait trop froid, ils vont dans des contrées plus clémentes. Dans ce cas, les couples sont séparés, et ils ne se retrouvent qu’au printemps sur leurs terres natales.

Le mâle a plusieurs flèches à son arc pour séduire sa dulcinée.

Une des méthodes que je trouve la plus charmante est celle qui consiste à effectuer un vol sur place en dessus de sa promise en chantant.

Il peut aussi, au sol, simplement s’approcher d’elle en paradant.

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Le vol fascinant de l’hirondelle rustique

Photographie ornithologique: hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica) photographiée le 3 avril 2022 au bord du lac Léman près de la jetée du Jet d'Eau de Genève, canton de Genève, Suisse
hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica

Photographier une hirondelle rustique (Hirundo rustica) en vol est un vrai défi !

Sa vitesse de croisière avoisine les 40 km/heure, quand elle chasse elle peut atteindre des pointes de 100 km.

Le suivi de son vol est très difficile, car il est souvent entrecoupé de virevoltes.

Sa longue queue élancée et très fourchues lui confère une agilité bien supérieures aux autres espèces d’hirondelles et de martinets.

Il a fallu de peu pour que celle-ci soit hors cadre.

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