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Les Grangettes – 2022

Mars 2022

Je suis retournée à la réserve naturelle des Grangettes. Le 2 mars quand je suis arrivée le matin à la palissade de la Lagune, j’ai été déçue, il n’y avait presque rien. Je suis partie du côté du Grand Canal. Il n’y avait pas foule. Quelques canards chipeaux, des grèbes castagneux, des gallinules et des fuligules morillons.

Vers les chalet, plus exactement vers le chalet « Le Colvert », il y avait un moineau friquet. Les moineaux friquets sont relativement commun dans le canton de Vaud, ce qui n’est pas le cas dans celui de Genève.

Au retour, je me suis arrêtée vers la palissade. la lagune était un peu plus animé. J’ai parlé avec une personne de la région qui m’a informé qu’il était possible de voir des sangliers depuis l’observatoire de la Tour.

Sans ce renseignement, j’aurais hésité à monter les escaliers, j’avais déjà marché plus d’une dizaine de kilomètres.

La chance était au rendez-vous, le spectacle était magnifique. J’ai vu une dizaine de marcassins et deux adultes. En vrai, il y avait en tout 7 adultes et 15 marcassins. Voir les marcassins jouer et aller téter était un pur bonheur.

Un petiot s’est autorisé à marcher sur sa maman qui dormait. Un autre jouait déjà à des jeux d’adulte avec sa soeur !

Le lendemain, j’y suis retournée. Ils étaient encore au rendez-vous. Les photos ne sont pas de grande qualité, car la distance était grande et les roseaux les cachaient souvent partiellement . Et surtout, il y avait la présence de beaucoup de déchets en plastique.

Le soir, un membre de la fondation des Grangettes a fait partir de l’Ile tous les sangliers car le 5 mars il y allait avoir la journée de nettoyage de la réserve.

Au niveau ornithologique, j’ai fait un saut jusqu’à l’étang des Communailles à Versvey situé à une dizaine de kilomètre des Grangettes pour aller voir l’harelde boréale. Elle était au rendez-vous. Peu de temps après que j’aie pu la repérer, elle a commencé sa sieste.

Aux Grangettes, à la palissade, il y avait un couple de canards souchets, des sarcelles d’hiver, des grèbes castagneux, le héron zen et déjà un pouillot véloce. Et, belle surprise, une marouette ponctuée. Il y avait également une bergeronnette grise qui faisait son show. Cela devait être la parade. Elle ne cessait de se poser sur un des tronc émergé, puis s’envolait, pour revenir quelques secondes plus tard au même endroit ou juste sur l’autre branche. Parfois elle se posait également sur les pierres. Elle lançait des cris. À un certain moment, une deuxième bergeronnette est apparue. Certainement celle à qui était destinée toutes ces voltiges. La femelle n’a pas été convaincue et est repartie.

Sur le port de Villeneuve, j’ai vu un pipit pioncelle, des bergeronettes des ruisseau, des mouettes rieuses et trois goélands cendrés. J’ai manqué de peu les Eiders à duvet qui ont été vu tôt le matin au débarcadères.

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