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Parc National Suisse

Pour se rendre au Parc National Suisse depuis Genève, il faut compter au minimum 5h30 en voiture, plus le temps des pauses. Le trajet le plus rapide est via Zurich. Il est également possible d’y aller en train, temps de transport équivalent. Sur place, le car postal ou l’Express Parc Naziunel desservent les lieux de départs des randonnées.

Nous avons séjourné à l’hôtel Crush Alba Swiss Lodge à Zernez, idéalement situé à quelques kilomètres de l’entrée du parc. Dans le prix est inclus le petit-déjeuner et également le goûter. Petit plus qui est très appréciable au retour d’une excursion.

Le site du Parc National Suisse propose 21 itinéraires différents. Quelques uns d’environ 2h, la plupart d’environ 4h allant d’un dénivelé de 400 à 1000 mètres.

Nous avons choisi l’itinéraire no 1 à destination d’Alp Trupchun (2040m), qui nous a été recommandé par l’office du tourisme comme étant celui où nous avions le plus de chance d’observer des animaux. Le lieu de départ est S-chanf (1662 m),

Nous avons vu plusieurs marmottes. Nous avons repéré la première après qu’elle ait émis un cri d’alerte, Nous avons juste eu le temps de la voir s’éloigner précipitamment. Un peu plus loin, nous avons observé assez longuement un groupe de quatre. Nos bruits de pas étant couverts par le bruit du ruisseau qui longeait le parcours.

Au niveau d’Alp Trupchun, nous avons mangé et vu, à très grande distance sur la falaise en face quelques biches et un cerf. Notre repas a été abrégé par la pluie.

Sur le chemin du retour, juste après la traversée du petit pont, une marmotte âgée faisait le guet, mais elle n’a pas semblé nous voir, ni nous entendre.

Dans la forêt alpine, il y avait une grande quantité de champignons dont des amanites tue-mouches.

Lorsque la pluie a enfin cessé, les papillons sont ressortis et nous avons fait une pause macro. Nous avons photographié le Vulcain, le Grand Nacré et le Gamma.

Le lendemain, nous avons suivi l’itinéraire 17 en sens inverse afin d’éviter un dénivelé trop ardu. Près de Margunet, dans la falaise d’en face, nous avons vu un chamois et, une centaine de mètres plus loin une biche. La biche avait la balise no 672. Elle avait peut-être soif ou était fatiguée. Sur plusieurs photos, elle a sa langue qui pend lorsqu’elle effectue une montée.

Sur cet itinéraire, il y a en principe également la possibilité de voir des gypaètes barbus et des aigles royaux. Nous n’en avons vu aucun, même pas une tâche noire au loin.

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