Il est certain que ces diverses oeuvres de knit graffiti (yarn bombing ou tricot urbain) n’ont pas laissé cet écureuil roux indifférent.
J’ai pu l’observer tout à loisir durant 40 minutes. Il ne me prêtait aucun attention tellement il était occupé à démonter les installations.
Ses réactions étaient variées, à certain moment, il grattait frénétiquement les endroits où la laine entourait le tronc, à d’autre moment, il semblait vouloir emmener de la laine, certainement pour son nid. Le matériel étant solide, il n’est pas arrivé à ses fins.
Un des objectifs du tricot urbain (en l’occurrence dans ce cas plutôt sylvestre) est de mettre de la couleur dans les villes, d’humaniser les lieux et de susciter la réaction du passant.
Question réaction du passant, la résultat est au-delà des espérances.
La question se pose de savoir si « humaniser » une forêt est une bonne idée.
Pour ma part, il me semble plus judicieux que le knit graffiti se cantonne dans son périmètre d’origine.