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Étiquette : avaifaune suisse

La pie-grièche écorcheur, un bel oiseau aux moeurs barbares

photo ornithologique: pie-grièche écorcheur mâle (Lanius collurio) photographiée l'été 2022 dans la campagne genevoise, Suisse
pie-grièche écorcheur mâle (Lanius collurio)

La pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) est un bel oiseau. Tant le mâle avec son masque oculaire noir que la femelle avec son dessous blanc crème avec des dessins en forme d’écailles.

Ce couple glamour a des moeurs barbares. Ils n’hésitent pas à empaler sur des pics naturels, telles que des épines. mais également sur des fils barbelés leurs plus grandes proies, Cela peut être une libellule, mais également une musaraignes, un petit lézard ou une grenouille.

Même les petits passereaux peuvent faire partie de leur régime alimentaire !

Leur garde-manger se nomme un lardoir.

La pie-grièche écorcheur vient en Suisse de mai à septembre, puis elle retourne en Afrique tropicale durant la saison froide.

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La coupe Mohican du harle piette

photo ornithologique: harle piette mâle photographié le 24 avril dans son coin de prédilection dans le canton de Genève, Suisse
harle piette mâle (Mergellus albellus)

Le harle piette mâle (Mergellus albellus) qui est venu en villégiature l’année passée est de retour.

Depuis 2018, il revient chaque année à la même période et séjourne dans la même région. Il planifie son séjour dans le canton de Genève pour une arrivée vers fin mars, début avril puis repart vers début mai, sauf la première année où il était arrivé fin avril et était reparti fin mai.

L’année passée, je n’avais pas prêté attention à sa superbe coupe Mohican, Elle lui donne un petit air rebelle.

Le harle piette est un canard plongeur. Il s’immerge totalement et peut rester sous l’eau jusqu’à 45 secondes. C’est un canard qui se reproduit dans le nord, en Russie et en Scandinavie. Là-bas, il lui arrive de plonger sous la glace.

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Le Rougequeue noir

Photographie animalière : rougequeue noir mâle photographié le 23 mars 2022 au Lac des Vernes à Meyrin, canton de Genève, Suisse
rougequeue noir mâle

Le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) aime se lever tôt, très tôt. ! En fait presque au milieu de la nuit ! Dans le Vercors, je l’ai entendu chanter vers les 4h-5h du matin, J’étais très intriguée de savoir quel oiseau pouvait chanter quand l’aube ne s’était pas encore levé.

Celui-ci a été photographié au Lac des Vernes, à Meyrin. Guère farouche.

Il est assez complexe de faire ressortir son oeil noir avec sa tête noire. C’est un oiseau élégant avec une belle livrée grise et noire et un croupion orange vif.

J’ai déjà fait un article sur un rougequeue juvénile que j’avais photographié au Rocher-de-Naye, c’est à ce moment-là que j’avais appris que le rougequeue est d’origine montagnarde, bien qu’il se soit très bien adapté à la vie citadine.

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Le grand cormoran, un pêcheur très doué !

photographie ornithologique: grand cormoran avec un poisson photographié le 5 févrierdans à Port Choiseul à Versoix dans le canton de Genève en Suisse
grand cormoran (Phalacrocorax carbo)

Le grand cormoran (Phalacrocorax carbo) est un sacré pêcheur. Son don ne lui vaut pas que des amis,

Bien que protégé, il a beaucoup de détracteurs.

Outre le fait que les cormorans ingurgitent une grande quantité de poisons, il leur est également reproché d’asphyxier par leurs fientes les arbres de leur dortoir.

L’une des raisons pour lesquelles, ils peuvent facilement plonger est leur plumage spécifique. La base de leur plumes est perméable, par contre l’extrémité de leurs plumes ne l’est pas, ce qui facilite l’introduction dans l’eau.

Cette spécificité fait qu’ensuite, ils se sèchent au soleil, les ailes écartées. Position typique des cormorans.

Celui-ci a fait son show dans le port de Choiseul. Il était avec un autre individu,

Nous les avons vus plonger à plusieurs reprises. Une bonne dizaine de fois avant que celui-ci ne saisisse un poisson. En 5 secondes environ, son repas était terminé !

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La bergeronnette des ruisseaux, un rayon de soleil au milieu de la grisaille hivernale

Photo ornithologique: bergeronnette des ruisseaux (motacilla cinerea) photographiée le 23 décembre 2021 près de la rivière Le Châtelet, canton de Genève, Suisse
bergeronnette des ruisseaux (motacilla cinerea)

Quel bel oiseau ! Un vrai plaisir des yeux ! Habituellement, la bergeronnette des ruisseaux est un oiseau assez farouche. Plus que sa cousine, la bergeronnette grise.

Par contre celle-ci et une de ses copines ont pu être observées tout à loisir. Elles ne se préoccupaient guère de ce qui se passaient dans les parages, bien trop affairées à chercher des petits invertébrés ou des insectes dans ce tas de tourbe.

J’ai constaté que les tas de tourbes avaient la cote auprès des bergeronnettes, autant auprès des grises que celles des ruisseaux.

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Une mésange charbonnière fait ses tractions au milieu des kakis

photo ornithologique: mésange charbonnière au milieu des kakis photographiée le 9 décembre au Jardin botanique de Genève
Mésange charbonnière au milieu des kakis

Le plaqueminier du Jardin botanique de Genève est à son apogée, À cette saison, c’est le lieu de prédilection des oiseaux du jardin . On y voit des mésanges charbonnières en plein exercice physique. Avoir le privilège de savourer de la chair juteuse de kakis se mérite.

D’autres passereaux participent au festin. Mésanges bleues, mésanges à longues queues, moineaux domestiques. Les merles et les étourneaux sansonnets sont également de la partie.. Et parfois en guest star: le pic mar.

En 2019, la saison avait déjà commencé en novembre. L’hiver suivant, cela a vraiment commencé fin décembre – début janvier.

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La saison des étourneaux

photographie ornithologique: étourneau sansonnet photographié le 16 octobre 2021 près de la Perle du Lac dans le canton de Genève en Suisse
étourneau sansonnet (sturnus vulgaris)

Chaque automne sonne le grand retour des étourneaux sansonnets (sturnus vulgaris). Parfois, on passe à côté d’un arbre et il semble vivant tellement il foisonne de bruit, mais on ne perçoit aucun oiseau. Ce sont parfois dizains, parfois des centaines ou même plus d’étourneaux qui y sont cachés.

Un matin, j’ai eu la chance de les voir s’envoler tous en même temps d’un platane, cela a été un émerveillement.

Les nuées d’étourneaux peuvent être constitués de milliers d’individus. À Genève, les observations peuvent aller jusqu’à 5000. Dans Wikipédia, ils parlent même de groupe allant jusqu’à un million !

Lors de la période de reproduction, leur bec devient jaune.

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