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Étiquette : bécasseau

Bécasseau variable en plumage nuptial

Quelle belle surprise de croiser le chemin de ce magnifique bécasseau variable en plumage nuptial (Calidris alpina).

Nous nous attendions pas à voir un limicole. La personne qui nous avait indiqué sa présence, nous avait parlé d’un moineau à long bec.

Il se trouvait tout au bout de la jetée du Grand-Canal de la réserve naturelle des Grangettes.

l semblait un peu paumé. Il était là à quasiment ne rien faire. Ne mangeait presque pas.

Peu farouche. La distance d’approche était d’environ 5 mètres. Si on essayait de réduire la distance, sans s’envoler, il faisait quelques pas pour garder cette même distance.

Parfois des vagues venaient s’écraser sur la jetée. Ses pattes et…. moi, couchée sur la jetée, étaient trempées.

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Un bécasseau sanderling friand de lombrics

Ce bécasseau sanderling s’est régalé. Il a mangé deux verres de terre à peu de temps d’intervalle . Le premier lombric était spécialement conséquent et il a eu un peu de difficulté à l’avaler. Il avait ses joues toutes gonflées. Ensuite, il est allé boire un petit coup pour le faire descendre.

En sachant qu’un bécasseau sanderling (caldris alba) a un poids qui varie de 45 à 85 grammes et qu’en moyenne un ver de terre pèse 5 grammes, imaginez ce que nous devrions manger en tant qu’humain pour faire un festin royal de cette ampleur.

Ce n’est que pour des raisons de contraintes météorologiques que nous avons l’occasion parfois de les apercevoir. Ce bécasseau sanderling était tout seul. L’année passée, il y en a deux qui avait fait une escale à Genève.

C’est un oiseau grégaire inféodé au littoral marin. Je les avais vus en Afrique du Sud en train de picorer, par centaine, le long des rivages. Dès qu’une vague arrivait, ils trottinaient vivement pour l’éviter, puis ils revenaient prestement pour continuer de se nourrir dès que la vague s’était retirée. C’était un spectacle très amusant à observer.

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Un bécasseau variable voyage avec un grand gravelot

photo ornithologique: bécasseau variable (calidris alpina)photographié le 3 septembre 2022 sur les rive du lac Léman à Genève en Suisse
bécasseau variable (calidris alpina)

Cela fait la troisième année consécutive que j’aperçois ensemble un bécasseau variable (calidris alpina) et un grand gravelot ( Charadrius hiaticula).

J’imaginais qu’ils étaient amis et voyageaient régulièrement ensemble…..Jusqu’à ce que j’apprenne par un ornithologue qu’en fait le grand gravelot qui l’accompagne est un juvénile.

Par conséquent, ce ne peut être les deux mêmes oiseaux de l’année passée.

J’aime penser que ce sont les enfants de ceux des années précédentes.

Cette année, ils sont arrivés bien tôt à Genève. En 2021, c’était fin septembre et en 2020, je les ai vus début octobre,

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Le bécasseau de Temminck, un oiseau qui n’a pas froid aux yeux

Photo ornithologique: bécasseau de Temminck (Calidris temminckii) photographié le 27 août 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau de Temminck (Calidris temminckii)

Bien que tout petit, 15 cm au maximum et un poids plume variant de 17 à 32 grammes, le bécasseau de Temminck ( (Calidris temminckii) est fort téméraire.

Tout prêt de lui, il y avait un jet ski très bruyant et qui occasionnait de fortes vagues, cela l’a laissé de glace. Même en ayant été éclaboussé, Il a continué sans relâche sa quête de nourriture.

On peut voir sur la photo une petite goutte qui perle sur s0n plumage.

C’est très rare d’avoir la chance de l’observer. La première fois qu’il a été vu dans le canton de Genève, c’était en 1988 ! Il a fallu attendre 2020 pour avoir l’occasion d’en observer à nouveau un. C’est seulement la troisième année qu’un bécasseau de Temminck est signalé dans la région. Sur ce lien, vous trouverez quelques photos supplémentaires de son escale à Genève.

Est-ce le même qu’en 2020 ? Certains oiseaux reviennent régulièrement sur les mêmes sites.

Peut-être, tout comme l’harle piette qui a pris ses habitudes dans le canton, aurons-nous la chance de revoir le bécasseau de Temminck l’année prochaine sur ce site.

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Les bécasseaux variables sont en avance

photo ornithologique: bécasseau variable (Calidris alpina) photographié le 29 septembre 2021 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau variable (Calidris alpina)

Cette année, les bécasseaux variables sont arrivés en force et en avance.

Je photographiais le grand gravelot quand j’ai vu un peu plus loin un groupe de bécasseaux variables. Ils étaient six. Un peu plus tard, deux autres les ont rejoint.

Première fois que j’en vois autant. Habituellement j’en vois au maximum deux ensemble. En 2019, c’était le 13 octobre et en 2020 le 11 octobre.

Un des bécasseaux et le gravelot ont mangé côte à côte.

Le dessin du plumage des bécasseaux est magnifique.

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