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Étiquette : biodiversité suisse

Une star américaine, la macreuse à front blanc, vient d’arriver à Genève

photo ornithologique: macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata) mâle adulte en plumage nuptial photographiée le 21 novembre 2023 sur la lac Léman sur les rives de Cologny dans le canton de Genève en Suisse. Première fois qu'une macreuse à front blanc est observée en Suisse.
macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata)

Ce mois de novembre apporte un lot incroyable de surprises pour les ornithologues.

Après la venue déjà exceptionnelle du chevalier grivelé (Actitis macularius), une macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata) a été signalé hier à Genève..

C’est une grande première nationale, aucune macreuse à front blanc n’avait encore jamais été observée en Suisse.

En plus, il s’agit d’un mâle en plumage nuptial.

En vrai star, le mâle se pare d’un bec des plus extravagants. Son bec est orange, noir et blanc, ce qui lui confère une prestance incroyable et il ne peut être confondu avec d’autres espèces. Il a également de magnifiques yeux bleu ciel.

Sous le regard des paparazzi venus en nombre, il s’est nourri de moules zébrées et autres crustacés.

Un article lui a été consacré dans la Tribune de Genève d’aujourd’hui.

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Un cormoran pygmée tout « fluffy »

photo ornithologique: cormoran pygmée (Microcarbo pygmeus) en train de se sécher photographié le 14 octobre 2023 à la réserve naturelle des Grangettes dans le canton de Vaud en Suisse
cormoran pygmée (Microcarbo pygmeus)

Les cormorans pygmées (Microcarbo pygmeus) sont les visiteurs surprises de cette saison.

Depuis début août, alors qu’habituellement, l’observation d’un cormoran pygmée est extrêmement rare en Suisse romande, il y a eu de nombreuses observations sur divers sites, tels que Creux-de-Terre (VD), les Grangettes (VD) et la retenue du barrage de Verbois (GE).

L’hiver 2022-2023, les observations étaient concentrées en suisse alémanique dans le canton de Saint-Gall et particulièrement dans le canton d’Argovie.

Ce cormoran pygmée était allé pêcher. et en sortant de l’eau, il s’est vivement ébrouer afin de faire tomber un maximum d’eau. C’est seulement après, qu’il a étaler des ailes dans la position classique des cormorans.

Le cormoran pygmée, comme son nom l’indique, est un petit cormoran. Il est environ la moitié d’un grand cormoran (Phalacrocorax carbo) en taille et d’un poids nettement plus léger, De 550 à 850 grammes pour lui contre 2000 à 2500 pour le grand cormoran. Et son bec plus court lui confère un air enfantin.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

photo ornithologique: grand gravelot (Charadrius hiaticula) photographié le 3 octobre 2023 à Genève-Plage dans le canton de Genève en Suisse.
grand gravelot (Charadrius hiaticula)

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

photographie ornithologique: tournepierre à collier (Arenaria interpres) photographié le 23 septembre 2023 à la plage de Genève en Suisse.
tournepierre à collier (Arenaria interpres)

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

PS: depuis novembre, un autre tournepierre à collier (Arenaria interpres) fait une halte prolongée dans le canton de Genève, je lui ai consacré une page. Vous pourrez constater que le dessin du collier est différent.

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

photographie ornithologique: bécasseau variable (Calidris alpina) photographié le 23 septembre 2023 à la plage de Genève en Suisse.
bécasseau variable (Calidris alpina)

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Le chevalier aboyeur, un mari presque parfait

photo ornithologique: chevalier aboyeur (Tringa nebularia) photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de La Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse
chevalier aboyeur (Tringa nebularia)

Le chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est de nature solitaire. Parfois, il est possible d’en voir quelques un ensemble dans des sites où la nourriture est abondante. Ils forment des couples monogames à la période de reproduction..

Une nichée est d’environ 4 oeufs et l’incubation dure entre 23 à 26 jours.

Le mâle participe aux tâches ménagères et couve également. Cependant, le mâle passe moins de temps que sa compagne sur le nid.

À peine quelques heures après l’éclosion, les poussins en duvet sont amenés par leurs parents au bord de l’eau. Les parents s’occuperont d’eux environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient autonomes.

Ils apprendront à fouiller dans la vase afin de chercher leur nourriture.

Les chevaliers aboyeurs ne sont pas près à être vegan. Leur régime alimentaire est exclusivement carnivore: petits invertébrés, insectes, mollusques, petits poissons, vers et batraciens.

Les chevaliers aboyeurs ont une belle espérance de vie, Il y a un individu bagué qui a vécut un peu plus de 24 ans.

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Belle proximité avec une rousserolle effarvatte au Lac des Vernes

photo ornithologique: rousserole effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) photographié le 20 mai 2023 au Lac des Vernes à Meyrin dans le canton de Genève en Suisse
rousserole effarvatte (Acrocephalus scirpaceus)

Le lac des Vernes est à la base un bassin de rétention. L’avifaune s’y plait beaucoup. Un ornithologue y a dénombré plus de de 140 espèces.

J’ai photographié cette rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) depuis l’observatoire au mois de mai. Ce jour-là, des jeunes filles de l’Université de Genève tournaient un film et m’en interviewée au sujet du lac et de son avifaune.

Je viens de trouver le documentaire. Il est intitulé : le lac des Vernes : de l’aménagement au vécu. J’y apparais à partir de la 3ème minute.

La rousserolle effarvatte, à défaut d’être une musicienne hors pair, est très gracieuse. Elle se faufile discrètement dans la roselière. Parfois le mouvement presque imperceptible des roseaux trahisse sa présence.

Le chant de la rousserolle effarvatte est répétitif et rauque, Ses qualités de chants peuvent s’améliorer lorsqu’elle partage avec la rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) la même zone géographique Dans ce cas un effet d’émulation se crée. Cependant, cela ne dure guère et la rousserole effarvatte revient à son chant monotone.

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Junior, le fils du célèbre couple de martins-pêcheur de La Sauge

photo ornithologique: jeune martin-pêcheur photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de la Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse - https://www.birdlife.ch/fr/content/la-sauge-fr
martin-pêcheur junénile

Je vous présente Junior, le petit dernier du célèbre couple de martins-pêcheurs du centre-nature Birdlife de la Sauge.

Il ne possède pas encore le magnifique bleu outremer de ses parents.

On voit qu’il n’est pas encore tout à fait adulte, car il a le bout du bec blanc et au fait qu’il y ait encore des traces sombres dans l’orange de son plumage.

Il ne sera bientôt plus fils unique. Sa maman est actuellement en train de couver.

Lors de notre visite fin juillet, nous n’avons vu que lui et son père.

Nota bene: La photo de ses parents fait partie de mon exposition qui a lieu jusqu’au 31 août à la librairie Le Vent des Routes à Genève.

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Le vanneau huppé, un drôle de coucou

photo ornithologique: vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus) photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de La Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse
vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus)

Le vanneau huppé (Vanellus vanellus), à l’instar du coucou, peut également installer ces oeufs dans le nid d’une autre espèce. Il a été prouvé qu’il arrivait au vanneau huppé femelle de déposer ses oeufs chez d’autres limicoles comme le chevalier gambette (Tringa totanus) ou la barge rousse (Limosa lapponica).

Quand au mâle, il lui arrive de faire preuve de polygamie. Ce qui a pour conséquence, qu’une partie des mâles ne puissent s’accoupler faute de femelles libres.

Le vanneau huppé est insectivore. Il a plusieurs méthode de chasse. De la plus simple à la plus sophistiquée. Simplement à la vue ou au toucher, le bec dans la vase. Et quand, il ne voit et ne peut toucher sa proie, il utilise la méthode dite « du pied tremblant ». C’est-à-dire qu’il remue l’eau avec sa patte, ce qui fait bouger ses proies potentielles et les rend visibles. Les soirs de pleine lune, il lui arrive de profiter de cet éclairage naturel pour se nourrir.

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Jeune renard à l’affût

photo animalière: jeune renard à l'affût photographié le 23 mars 2023 dans la campagne genevoise en Suisse
jeune renard à l’affût

Sur cette photo, ce jeune renard a tout d’un grand.. Cependant, il ne semblait guère aguerri .

En fait, il était novice et ne semblait pas comment s’y prendre. Il « zonait », visitait le champ sur une très petite surface, sans sembler convaincu. Parfois, il avait une position d’adulte à l’affût, sans cependant, donner l’impression qu’il observait réellement une proie.

Il m’a semblé démuni. Je ne sais pas s’il venait d’être livré à lui-même.

Je n’ai vu aucun autre renard dans les parages.

Quand il m’a vu, il n’a pas fui. Du coup, je me suis enhardie à faire le pas de l’amitié.

Il n’était pas prêt à lier amitié, il est parti dans le champ de maïs.

Nota bene: une photo de renard est visible à mon exposition à la librairie le Vent des Routes

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