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Étiquette : canton de Genève

Une cigogne blanche effectue un séjour prolongé dans le canton de Genève

Depuis fin novembre 2024, une cigogne blanche (ciconia ciconia) séjourne dans le canton de Genève.

On ne sait pas si elle est blessée. Une personne qui l’a observée durant un mois, ne l’a jamais vu voler.

Elle semble avoir pris ses aises. Il a même été mentionné que parfois elle se promenait dans un village du canton.

Quelques camarades viennent de temps à autre lui tenir compagnie.

Les cigognes ont l’art de maîtriser l’équadistance. C’est-à-dire qu’elles ont tendance à se situer plus ou moins au centre d’un champ, afin d’être au plus loin de leurs admirateurs.

Elles ont une grandes dextérité avec leur bec. Elles attrapent d’un mouvement vif leur proie. Puis la projette en l’air et la rattappe. Parfois, elles se loupent et au lieu de finir dans le bec, le ver de terre se retrouve en dessus !

Tôt le matin du 12 janvier, la cigogne, qui a eu un coup de coeur pour notre canton, était seule. Lorsque nous sommes revenus vers les 10h, une compagne l’avait rejointe.

La photo ayant été prise quand elles étaient présentes les deux et étant donnée que les individus se ressemblent beaucoup, je ne peux donc pas garantir qu il s’agisse bien de cette célèbre cigogne.

Et vous, l’avez-vous rencontrée ?

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Casting mésanges

Le 29 décembre, nous avons organisé au Conservatoire et Jardin botanique de Genève un casting* mésanges.

Nous leur avons préparé le cadre, une belle branche avec un fond harmonieux.

Nous les avons rémunérées de graines de tournesols biologiques.

Elles sont venues en grands nombres. Principalement des mésanges charbonnières (Parus major), quelques mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et deux-trois mésanges noires (Periparus ater).

Il y a même une sittelle torcheto (Sitta europaea) qui s’est présentée.

La plupart des participantes n’ont pas bien saisies qu’il fallait se poser tranquillement pour le shooting photos.

Celle qui a été retenue est donc cette jolie mésange noire.

* nota bene: ce genre de casting ne doit se faire qu’en hiver et dans des parcs publics.

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La soupe de kaki est servie !

L’automne venue, un des incontournables spot photos est le magnifique kaki (plaqueminier) du jardin botanique.

Ces fruits juteux attirent les mésanges, les fauvettes, les merles et les étourneaux. Parfois même un pic mar.

Cette photo a été prise le 3 novembre. Les feuilles étaient encore présentes.

En 2019, 2021 et 2022, les photos avaient été prises en peu plus tard et il ne restait plus que les kakis.

Souvent, quand les feuilles sont encore présentes, les fruits ne sont pas encore mûrs.

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Le spectacle d’un martin-pêcheur

Ce martin-pêcheur ( (alcedo atthis)) nous a fait la grâce d’un long spectacle.

Cela a commencé à 9h52. Juste un peu avant un râle d’eau était venu, derrière les rideaux de roseaux, voir si les spectateurs étaient bien installés et silencieux.

Puis la star, paré de son magnifique plumage bleu et orange flamboyant a fait son apparition.

Pendant deux longues minutes, le martin-pêcheur s’est posé et nous avons pu le photographier tout à loisirs.

Puis le premier plongeon a eu lieu. Sans succès. Peut-être n’était-ce que l’échauffement.

Nouvelle cession de pose photos.

Puis nouvel essai. Afin de rendre le spectacle encore plus attractif, il faisait quelques fractions de seconde un vol stationnaire. Ensuite il plongeait vif comme l’éclair.

Une fois, le poisson attrapé, il s’est installé une seconde sur un autre tronc pour le manger.

Puis, il y a eu l’entracte.

Entre-deux, afin que nous ne nous ennuyons pas, le râle d’eau faisait quelques apparitions.

La deuxième partie a repris à 10h12, très semblable à la première partie.

Il s’en est suivi une autre pause.

À 10h35, après une pêche plus fructueuse, la représentation s’est terminée.

Les spectateurs sont repartis éblouis. La joie se lisait sur les visages.

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Un surmulot joue à rat perché

J’étais à la recherche d’une fauvette babillarde quand mon oeil a été attiré pa un mouvement et une masse sombre dans un arbre à une hauteur d’environ 1m50.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un surmulot.

Lui, a également été surpris et il s’est enfui en longeant avec agilité le tronc d’arbre.

Deux semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer un autre individu, ailleurs, dans un environnement plus habituel.

Ce dernier semblait faire une réserve de racines.

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Le tamia, un petit lutin rayé

Les tamias sont beaucoup plus petits que les écureuils roux. Celui-ci était particulièrement petit. Il me semble que c’était un juvénile.

Il avait un petit quelque chose de naïf dans les yeux.

Son comportement trahissait l’insouciance de la jeunesse. Resté ainsi à découvert n’est guère de l’apanage des adultes.

Il avait un côté très enfantin. Il bondissait au milieu du lierre tel un petit lutin joyeux. On ne voyait plus que le panache de sa queue dépassé.

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Un beau moment d’intimité avec un combattant varié

J’ai passé un moment rare avec ce combattant varié (calidrix pugnax).

Il arrive relativement souvent que des limicoles ne soient pas très farouches, car certains viennent de la toundra où ils n’ont jamais rencontré d’humain, par conséquent, il ne l’assimile pas à un prédateur.

.J’ai demandé à un ami de photographier ce beau moment. Sur la photo, le combattant varié n’est guère visible car son plumage à motif d’écailles se confond avec le sable et les cailloux. Il est au bord de la rive à environ 1 mètre 50 de mes chaussures.

Déjà l’année passée, un autre combattant varié avait fait le buzz. Il était resté du 13 au 24 septembre.

C’est vraiment quelque chose d’incroyable d’être si proche d’un être si frêle, Les femelles les plus fines pèsent 70 grammes et les mâles les plus costauds 230 grammes.

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Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

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Qui a construit le nid de cette jeune fauvette grisette ?

Est-ce le père ou la mère de cette fauvette grisette ( (Curruca communis) qui a construit leur nid ?

Le mâle de la fauvette grisette construit plusieurs nids afin que la future mère de ses enfants puisse choisir. Si l’un des nids convient à la femelle. Elle le complétera afin d’y mettre sa petite touche personnelle.

Cependant, parfois, aucun des nids n’a l’heur de lui plaire et dans ce cas, elle le bâtit de A à Z.

Les couples sont en principe monogames.

Il y a un dimorphisme sexuel, le mâle a du plumage gris. La femelle est plutôt d’un brun-roussâtre. C’est avec l’âge que parfois elle grisonne un peu.

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Parlez-vous suisse-proyer ?

P.K MacGregor a étudié longuement les bruants proyers et a identifié que les proyers ne parlaient pas tous la même langue. Et de ce fait, un bruant proyer réagit différemment si l’autre bruant proyer « parle » le même dialecte que lui ou non. Il y aura une réponse comportemental à un dialecte local, alors qu’à 80% des cas, un dialecte étranger sera snobé.

Selon cette étude, il en ressort que les bruants proyers soient assez fidèle à leur territoire.

Dans le canton de Genève, je connais deux sites et je les ai observé presque à chaque fois sur le même arbre ou à quelques encâblures.

Les bruants proyers ne sont pas les seuls oiseaux qui aient des dialectes différents d’une zone géographique à l’autre.

Cet article très intéressant fait mention que l’on peut avoir une idée du trajet migratoire d’un pinson des arbres selon les langues qu’il a apprises durant son voyage.

Il ne reste que très peu d’oiseaux nicheurs en Suisse. Cela varie entre 60 à 160 selon les années. C’est assez instable. Le bruant proyer fait partie des espèces prioritaires . Il est considéré comme au bord de l’extinction en Suisse. Un programme de conservation a été mise en place. Soutenez- le, ainsi que tous les oiseaux, en adhérant à Birdlife

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