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Étiquette : Genève

Parlez-vous suisse-proyer ?

P.K MacGregor a étudié longuement les bruants proyers et a identifié que les proyers ne parlaient pas tous la même langue. Et de ce fait, un bruant proyer réagit différemment si l’autre bruant proyer « parle » le même dialecte que lui ou non. Il y aura une réponse comportemental à un dialecte local, alors qu’à 80% des cas, un dialecte étranger sera snobé.

Selon cette étude, il en ressort que les bruants proyers soient assez fidèle à leur territoire.

Dans le canton de Genève, je connais deux sites et je les ai observé presque à chaque fois sur le même arbre ou à quelques encâblures.

Les bruants proyers ne sont pas les seuls oiseaux qui aient des dialectes différents d’une zone géographique à l’autre.

Cet article très intéressant fait mention que l’on peut avoir une idée du trajet migratoire d’un pinson des arbres selon les langues qu’il a apprises durant son voyage.

Il ne reste que très peu d’oiseaux nicheurs en Suisse. Cela varie entre 60 à 160 selon les années. C’est assez instable. Le bruant proyer fait partie des espèces prioritaires . Il est considéré comme au bord de l’extinction en Suisse. Un programme de conservation a été mise en place. Soutenez- le, ainsi que tous les oiseaux, en adhérant à Birdlife

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Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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Cours de tango sur le lac Léman

Fin avril, il y avait une grande activité sur le lac. Les couples de grèbes huppés (Podiceps cristatus) se formaient. J’observais la parade d’une couple en devenir, lorsqu’un troisième protagoniste s’est interposé entre eux. Une altercation assez vive a eu lieu. De loin, cela ressemblait un peu à des pas de tangos.

La parade des grèbes huppés est fascinante. Leurs crêtes déployées, les deux partenaires font une sorte de danse où face à face, tour à tour, ils se regardent, puis détournent la tête une fois à droite, une fois à gauche ou ils jettent leur tête en arrière en la secouant, puis de concert ils plongent. Ils en ressortent le bec plein de végétaux et presque debout, poitrine contre poitrine, ils en font offrande à l’autre.

J’ai même assisté à un accouplement. Cela a duré 6 secondes. Dès la fin de l’acte, toute trace de romantisme avait disparu. Le mâle a marché sur le dos de la femelle.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

PS: depuis novembre, un autre tournepierre à collier (Arenaria interpres) fait une halte prolongée dans le canton de Genève, je lui ai consacré une page. Vous pourrez constater que le dessin du collier est différent.

Nota bene: janvier 2024, le deuxième tournepierre à collier est encore présent. Je l’ai observé se laver longuement, voir la page: le bain du dimanche du tournepierre à collier

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Le chevalier aboyeur, un mari presque parfait

Le chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est de nature solitaire. Parfois, il est possible d’en voir quelques un ensemble dans des sites où la nourriture est abondante. Ils forment des couples monogames à la période de reproduction..

Une nichée est d’environ 4 oeufs et l’incubation dure entre 23 à 26 jours.

Le mâle participe aux tâches ménagères et couve également. Cependant, le mâle passe moins de temps que sa compagne sur le nid.

À peine quelques heures après l’éclosion, les poussins en duvet sont amenés par leurs parents au bord de l’eau. Les parents s’occuperont d’eux environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient autonomes.

Ils apprendront à fouiller dans la vase afin de chercher leur nourriture.

Les chevaliers aboyeurs ne sont pas près à être vegan. Leur régime alimentaire est exclusivement carnivore: petits invertébrés, insectes, mollusques, petits poissons, vers et batraciens.

Les chevaliers aboyeurs ont une belle espérance de vie, Il y a un individu bagué qui a vécut un peu plus de 24 ans.

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Belle proximité avec une rousserolle effarvatte au Lac des Vernes

Le lac des Vernes est à la base un bassin de rétention. L’avifaune s’y plait beaucoup. Un ornithologue y a dénombré plus de de 140 espèces.

J’ai photographié cette rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) depuis l’observatoire au mois de mai. Ce jour-là, des jeunes filles de l’Université de Genève tournaient un film et m’en interviewée au sujet du lac et de son avifaune.

Je viens de trouver le documentaire. Il est intitulé : le lac des Vernes : de l’aménagement au vécu. J’y apparais à partir de la 3ème minute.

La rousserolle effarvatte, à défaut d’être une musicienne hors pair, est très gracieuse. Elle se faufile discrètement dans la roselière. Parfois le mouvement presque imperceptible des roseaux trahisse sa présence.

Le chant de la rousserolle effarvatte est répétitif et rauque, Ses qualités de chants peuvent s’améliorer lorsqu’elle partage avec la rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) la même zone géographique Dans ce cas un effet d’émulation se crée. Cependant, cela ne dure guère et la rousserole effarvatte revient à son chant monotone.

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Jeune renard à l’affût

photo animalière: jeune renard à l'affût photographié le 23 mars 2023 dans la campagne genevoise en Suisse
jeune renard à l’affût

Sur cette photo, ce jeune renard a tout d’un grand.. Cependant, il ne semblait guère aguerri .

En fait, il était novice et ne semblait pas comment s’y prendre. Il « zonait », visitait le champ sur une très petite surface, sans sembler convaincu. Parfois, il avait une position d’adulte à l’affût, sans cependant, donner l’impression qu’il observait réellement une proie.

Il m’a semblé démuni. Je ne sais pas s’il venait d’être livré à lui-même.

Je n’ai vu aucun autre renard dans les parages.

Quand il m’a vu, il n’a pas fui. Du coup, je me suis enhardie à faire le pas de l’amitié.

Il n’était pas prêt à lier amitié, il est parti dans le champ de maïs.

Nota bene: une photo de renard est visible à mon exposition à la librairie le Vent des Routes

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La Photographe Verte expose quelques photos animalières et ornithologiques cet été à la librairie le Vent des Routes à Genève

photographie ornithologique: couple de hiboux Moyen-Duc (Asio Otus) photographié le 15 avril 2023 dans le canton de Genève en Suisse. Les deux hiboux Moyen-Duc regardent de face.
Photo de mariage d’un couple de moyens-ducs (Asio otus)

Cette photo de mariage d’un couple de hiboux moyens-ducs au format 60 x 40 cm et quelques autres photographies animalières seront exposées du 15 juillet au 31 août 2023 à la librairie Le Vent des Routes , rue des Bains 50, 1205 Genève.

Le Vent des Routes est une librairie spécialisée dans la documentation de voyage : guides, cartes, vélo, rando, récits, On y trouve aussi des livres très intéressants sur la nature, la permaculture et les animaux. Il y a également des livres pour enfants sur ces thèmes passionnants.

On peut y dénicher des livres que vous verrez rarement ailleurs. Par exemple, j’y ai vu, lors de ma première visite, un livre qui indique où se situent les meilleurs spots pour observer les oiseaux en Pologne.

La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h30 et le samedi de 10h à 17h.

Si vous désirez me rencontrer, n’hésitez pas à me contacter par mail à info@laphotographeverte,ch

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Le guêpier d’Europe, la Rolls-Royce des oiseaux

photographie ornithologique - guêpier d'Europe (Merops apiaster) photographié le 4 juin 2023 dans la campagne genevoise en Suisse
guêpier d’Europe (Merops apiaster)

Le guêpier d’Europe (Merops apiaster) est un des oiseaux fétiches des photographes animaliers. Son plumage multicolore, bleu-vert turquoise, brun-roux et jaune le rend particulièrement attractif.

Ces oiseaux d’origine africaine arrivent dans le canton de Genève vers mi-avril et repartent vers fin septembre

On trouve des guêpiers d’Europe principalement dans le Sud de la France, l’Espagne et l’Italie. Cependant, il y en a également un peu en Allemagne, en Grand-Bretagne et même en Scandinavie.

Lorsqu’ils retournent en Afrique, les mâles restent avec leu clan, contrairement au femelles qui désirent vérifier si le pré du voisin est plus beau.

Ce qui fait qu’une femelle revenant de Suisse peut, par exemple, s’acoquiner avec un mâle revenant d’Italie.

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