Sur cette partie de l’Ile de Ré, il y avait beaucoup de bernaches cravants (Branta bernicia), des courlis cendrés (Numenius arquata), des tournepierres à colliers (belle proximité), des barges à queue noire (Limosa limosa), des barges rousses (Limosa lapponica) et des huîtriers pies (Haematopus ostralegus).
Cette aigrette garzette (Egretta garzetta) était une des seules représentantes de son espèce.
Elle avait son coin préféré. Quand le groupe est passé trop près d’elle, elle l’a quitté un court instant. Puis elle y est retourné. Il y avait une cachette idéale avec nourriture à portée de bec.
l’Ile de Ré est impressionnante par la biodiversité et la quantité d’oiseaux.
Sur une autre partie de l’Ile, nous avons eu la chance d’observer d’autres limicoles, dont le rare bécasseau violet (Caldiris maritima).
L’aigrette garzette (Egretta garzetta) est plus petite (taille jusqu’à 65 cm) que la grande aigrette (Ardea alba) (taille jusqu’à 102 cm). Son bec est noir, contrairement à celui de la grande aigrette qui est jaune.
En réalité cette grande aigrette blanche (ardea alba) était réveillée depuis longtemps. Elle s’était posée une vingtaine de minutes avant. C’est après s’être toilettée (la séquence entière ici) et ébrouée comme un chien qu’elle a eu cet air ébouriffé look « je viens de me lever ».
Elles étaient deux, chacune dans « son » champ.
Celle-ci avait la particularité de ne pas être dérangée par les passants et les chiens. Le chemin était à environ une cinquantaine de mètres d’elle.
En rampant, puis cachée derrière un arbre, j’ai pu l’observer à une vingtaine de mètres.