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Étiquette : lac Léman

Un chevalier grivelé, le cousin d’Amérique du chevalier guignette fait une halte surprise à Genève

C’est seulement lundi que j’ai appris qu’une célébrité était arrivée à Genève.

Mardi, nous l’avons cherché tout l’après-midi sous un temps pluvieux.

Mercredi matin tôt, j’ai tenté à nouveau.

J’étais sur le point de me rendre au travail quand, sur un muret, le chevalier grivelé (Actitis macularius) était là !

La différence physique avec un chevalier guignette (Actitis hypoleucos) est minime. Ses pattes sont légèrement plus jaunes. Les autres différences sont très subtiles.

Par contre, la différence de comportement, dans le cas présent, est assez nette. En Suisse, les chevaliers guignettes sont de nature farouche, contrairement à ce chevalier grivelé qui ne semblait guère craindre l’humain.

À un moment, il est venu sur le muret à moins de 5 mètres de nous. C’est le bruit de la chute inopportune d’un filtre d’appareil photo qui l’a fait s’envoler.

Il apprécie particulièrement le muret où je l’ai vu la première fois,. Il y est revenu à diverses reprises. j’ai pu le photographier en train de saisir un ver de terre. D’autres l’ont observer faire bombance de vers au même endroit.

Nota bene: le chevalier grivelé était encore à Genève le 10 décembre 2023, j’ai pu le photographier à moins de 5 mètres, je lui ai consacré une nouvelle page.

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Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

PS: depuis novembre, un autre tournepierre à collier (Arenaria interpres) fait une halte prolongée dans le canton de Genève, je lui ai consacré une page. Vous pourrez constater que le dessin du collier est différent.

Nota bene: janvier 2024, le deuxième tournepierre à collier est encore présent. Je l’ai observé se laver longuement, voir la page: le bain du dimanche du tournepierre à collier

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Un chevalier guignette coopératif

Photo ornithologique: chevalier guignette photographié le 20 décembre 2022 le long des rives que Quai Wilson à Genève en Suisse
chevalier guignette ( Actitis hypoleucos)

Presque un copain ! J’ai eu l’occasion d’observer ce chevalier guignette (Actitis hypoleucos) durant 40 minutes, sans être en affût.

Il longeait les rives du lac Léman au niveau du Quai Wilson avec ses hochements de tête et mouvements de queue saccadés qui le caractérisent.

De temps en temps, si les humains ou les chiens exagéraient vraiment, par exemple, en ayant l’outrecuidance de marcher sur le muret, il s’envolait quelques secondes, puis se posait quelques mètres plus loin et continuait sa recherches effrénée de nourriture, comme si de rien n’était.

Il se devait de prendre des forces. Un chevalier guignette peut parcourir un millier de kilomètres jusqu’à son quartier d’hiver . Celui-ci peut se situer dans le Sud-est asiatique, en Inde, dans le Sud de l’Afrique, voir même en Australie.

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Le bécasseau Sanderling, un voyageur au long cours

Photo ornithologique: bécasseau Sanderling (Calidris alba) photographié le8 septembre 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
Sanderling (Calidris alba)

Les bécasseaux Sanderling (calidris alba) viennent de pays situés tout au nord et migrent très au Sud, parfois jusqu’en Amérique du Sud. Leur migration peut être de plus de 5000 km ! Certains viennent de Sibérie et et terminent leur migration en Arabie Saoudite.

Performance impressionnante pour un oiseau qui ne dépasse pas les 85 grammes.

À Genève, sur les rives du lac Léman, il y avait deux bécasseaux Sanderling début septembre. Le premier semble être arrivé quelques jours avant l’autre.

La présence humaine les laissait de marbre. Vers les midis, j’ai vu l’un d’eux marcher à moins deux mètres d’une personne debout. Le bécasseau a juste fait un petit détour afin d’éviter les pieds et a un peu accéléré le pas.

Ensuite, à moins de 5 mètres des gens, il s’est installé pour une sieste.

Certains expliquent ce genre de comportement par le fait qu’ils viennent de contrées inhabitées et, ne connaissant pas l’homme, ils n’en ont pas peur.

D’autres pensent qu’ils sont tellement fatigués de leur long périple qu’ils ne font plus attention.

Et vous quelle version vous semble correcte ?

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Un bécasseau variable voyage avec un grand gravelot

photo ornithologique: bécasseau variable (calidris alpina)photographié le 3 septembre 2022 sur les rive du lac Léman à Genève en Suisse
bécasseau variable (calidris alpina)

Cela fait la troisième année consécutive que j’aperçois ensemble un bécasseau variable (calidris alpina) et un grand gravelot ( Charadrius hiaticula).

J’imaginais qu’ils étaient amis et voyageaient régulièrement ensemble…..Jusqu’à ce que j’apprenne par un ornithologue qu’en fait le grand gravelot qui l’accompagne est un juvénile.

Par conséquent, ce ne peut être les deux mêmes oiseaux de l’année passée.

J’aime penser que ce sont les enfants de ceux des années précédentes.

Cette année, ils sont arrivés bien tôt à Genève. En 2021, c’était fin septembre et en 2020, je les ai vus début octobre,

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Le vol fascinant de l’hirondelle rustique

Photographie ornithologique: hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica) photographiée le 3 avril 2022 au bord du lac Léman près de la jetée du Jet d'Eau de Genève, canton de Genève, Suisse
hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica

Photographier une hirondelle rustique (Hirundo rustica) en vol est un vrai défi !

Sa vitesse de croisière avoisine les 40 km/heure, quand elle chasse elle peut atteindre des pointes de 100 km.

Le suivi de son vol est très difficile, car il est souvent entrecoupé de virevoltes.

Sa longue queue élancée et très fourchues lui confère une agilité bien supérieures aux autres espèces d’hirondelles et de martinets.

Il a fallu de peu pour que celle-ci soit hors cadre.

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Une nette rousse bravant vents et marées

photographie ornithologique: nette rousse mâle (Netta rufina) contrant le vent le 3 avril 2022 sur le Lac Léman vers les berges des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
nette rousse mâle (Netta rufina)

Courageuse, cette nette rousse mâle (Netta rufina) contrait le vent et tentait de rejoindre les berges pour trouver l’accalmie.

Il y a une quinzaine d’année, la nette rousse (Netta rufina) était très rare à Genève.

Je connaissais juste une nette rousse mâle qui vivait avec un couple de colvert.

Son superbe bec rouge marque les esprits.

La femelle est plus terne, Son corps a deux nuances de bruns, son bec est gris foncé avec le bout rose.

En Suisse, depuis l’interdiction des phosphates dans les lessives en 1985 et l’amélioration de la qualité de l’eau par une meilleure épuration, la population des nettes rousses a progressivement augmentée. Si bien que de nos jours, environ deux tiers de la population européenne des nettes rousses hivernent sur nos lacs dont cinquante pour cent sur le lac de Neuchâtel.

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La marouette poussin de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives

photo ornithologique: marouette poussin femelle (Porzana parva) photographiée le 3 avril 2022 à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève, Suisse
marouette poussin femelle (Porzana parva)

Cette marouette poussin femelle (Porzana parva) créait le spectacle à elle seule.

Elle a fait une petite halte à La Nouvelle Plage des Eaux-Vives. Son escale a fait sensation et très rapidement elle est devenue une célébrité sur les sites de recensement ornithologique et de photographie animalière.

Celle-ci avait la particularité d’être peu farouche. Elle se nourrissait tranquillement au vu et au su de tous.

Certains l’ont prise pour un bébé râle d’eau.

Il est vrai qu’il y a une certaine similitude entre la marouette poussin mâle et le râle d’eau mâle. Cependant la marouette poussin adulte est nettement plus petite (17 à 19 cm) que le râle d’eau (23 à 26 cm) et surtout le bec du râle d’eau est long et rouge, alors que celui de la marouette poussin est court et droit, jaune avec une base rouge.

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Qu’est-ce qu’il a mon bec ?

Photographie ornithologique: canard souchet (Spatula clypeata) voguant sur le lac Léman photographié le 12.02.2022 à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
canard souchet mâle (Spatula clypeata)

La nature a n’a pas lésiné au niveau du bec du canard souchet ( Spatula clypeata).

Sujet sur lequel, il est un peu chatouilleux !

Son bec, en forme de spatule, muni de soie sur les côtés lui permet de filtrer l’eau qu’il aspire, puis de la rejeter sur le côté. Ainsi il peut ne retenir que le plancton.

Il a mis également au point une méthode bien à lui pour se nourrir. Il lui arrive de tourner volontairement en rond dans une zone intéressante afin de créer des remous et de faire remonter la nourriture qui l’intéresse.

La femelle souchet a des couleurs similaires à la cane colvert, c’est justement la forme et la grandeur du bec qui les différencient.

C’est un canard silencieux, hormis à la période des amours où là, il émet des « Touk Touk ».

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