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Étiquette : mai

Rendez-vous aux aurores avec un bécasseau de Temminck

Lundi 5 mai fin de journée, j’ai appris qu’il y avait un bécasseau de Temminck à Baby-Plage.

Étant donné qu’il y avait beaucoup de bise, la possibilité qu’il soit encore là le lendemain était relativement élevées.

Mardi, affin de multiplier mes chances de pouvoir l’observer., je me suis levée à l’aube.

Il était bien au rendez-vous, Il était très actif. Avec sa démarche typique des limicoles, il arpentait les rives à la recherche de sa nourriture. Je suis restée en sa compagnie entre 6h30 et 7h15.

Ma première observation d’un bécasseau de Temminck date d’août 2022. En 2023, il y a ru des observation le 8 mai et le 23 août. . Aucune observation n’a été faite en 2024.

La toute première observation dans le canton de Genève date de 1988, puis il a fallu attendre le 1er mai 2020.pour en observer un à nouveau.

Dans le canton, ces escales n’ont jamais excédé les 2 jours.

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Une libellule déprimée peut-elle être joyeuse ?

Son nom intrigue. Pourquoi une libellule serait déprimée ? Dans les faits, son nom provient de son abdomen aplati. En latin, son nom est libellula depressa.

Rien n’empêche donc une libellule déprimée d’être joyeuse.

Elles aiment bien faire des bains de soleil.

Il y a une grande différence morphologique entre la libellule mâle et la femelle.

Le mâle à l’abdomen bleu ciel, alors que celui de la femelle est jaune brun.

Les libellules immatures ressemblent beaucoup aux libellules femelles, mise à part la couleur des yeux qui sont verts, alors que ceux de la femelle sont bruns.

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Les célèbres narcisses des Pléiades

photographie boatanique: Narcisse des poètes (narcissus poeticus) photographié le 1er mai 2025 aux Pléiades en dessus de Vevey en Suisse
Narcisse des poètes (narcissus poeticus)

Le 1er mai, au lieu d’aller cueillir du muguet, nous sommes aller aux Pléaides pour voir les fameux champs de narcisses.

Il n’y avait encore que quelques fleurs d’ouvertes. Lorsque toutes les fleurs sont ouvertes, il y a quelque chose de magique. Cela donne l’illusion qu’il y a de la neige.

Afin de s’assurer d’y aller au meilleur moment, il est judicieux de regarder la météo des narcisses

Il y a deux sortes de narcisses sauvages aux Pléiades, les narcissus poeticus et les narcissus radiflorus aux pétales très fins qui font penser à une éolienne.

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Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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Le regard presque hypnotisant d’un renard roux

Photo animalière - le regard intense d'un jeune renard photographié le 29 mai 2023 dans la campagne genevoise en Suisse
le regard intense d’un jeune renard

Ce matin, mon réveil était encore à l’heure « Fête de la nature » et a sonné à 5h.

Sachant que j’avais peu de chance de me rendormir, j’ai décidé de mettre à profit ce réveil aux aurores et d’aller voir si j’apercevais un renard.

La chance était avec moi et à la croisée d’un chemin, j’en ai rencontré un.

D’abord, il n’a pas vu que j’étais présente. Puis certainement dû au bruit de l’obturateur, il m’a repérée. J’étais simplement arrêtée en plein milieu du chemin.

Il m’a regardée quelques secondes, puis il s’est décidé et est reparti dans la direction d’où il venait.

Une page a été dédiée spécialement à cette belle rencontre.

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Le castor, l’invité surprise de la fête de la nature

Photographie animalière: castor d'Europe en train de nager à la Ramée près de Marin-Epagnier dans le canton de Neuchâtel en Suisse photographié le 28 mai 2023 dans le cadre de la fête de la nature.
castor d’Europe (castor fiber)

Cette année, dans le cadre de la fête de la nature, j’ai découvert une partie du canton de Neuchâtel.

Dimanche, je me suis levée aux aurores pour participer à des sorties organisée par le groupe nature de St-Blaise et le groupe nature de la Tène.

La première animation oiseaux de St-Blaise et de la Tène commençait à 6h.

Le paysage était magnifique. Nous avons vu et entendu une grande variété d’oiseaux. Certains ont eu la chance d’entrapercevoir le loriot. Nous avons bien pu observer le blongios nain. Et, petit cadeau, nous avons vu un castor nager paisiblement. dans le port de la Ramée. Notre présence ne l’a pas gêné. Dans le canton de Neuchâtel, le castor est habitué à l’humain et il semble que seul le passage d’une voiture avec de la musique forte avec des basses puisse le perturber

Petite pause déjeuner avant de me rendre à la deuxième animation couleuvres et compagnie L’animateur était allé chercher quelques serpents peu de temps avant et il nous a présenté des orvets et des couleuvres à collier.

J’ai également participé le jeudi à une sortie dans le canton de Genève nommée à la découverte du serpent le plus rare de Suisse: la couleuvre vipérine. Ce sont surtout les enfants et l’animateur qui les ont trouvé. Nous en avons vu quatre: une adulte, une subadulte et deux jeunes. Les couleuvres vipérines (natrix maura) sont beaucoup plus fines et plus petites que les couleuvres à collier (natrix natrix)

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Un roitelet à triple bandeau prêt à en découdre avec un ornitho !

Photo ornithologique; roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) photographié le dimanche 7 main près de l'Ile de Préverenges dans le canton de Vaud en Suisse
roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla )

Regardez bien son oeil ! On sent que ce roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla ) est plus que contrarié et on le comprend. Un ornithologue a fait de la repasse.

Il se demande quel est l’intrus et il aimerait le bouter hors de son territoire..

Son énervement lui fait hérisser sa crête et elle en apparaît presque fluo !

Sa colère est telle qu’il en devient impressionnant même avec ses 5 grammes.

Il s’est donc mis à découvert et à chanter pour indiquer que c’était lui le résident de ce lieu.

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Beau mâle, rousserolle turdoïde cherche âme soeur

photographie ornithologique: rousserolle turdoide en train de chanter photographiée le 26 mai 2022 au Lac des Vernes, près de Meyrin, dans le canton de Genève, en Suisse
rousserolle turdoide

Ce beau mâle, rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus) ne ménageait pas sa peine pour trouver son âme soeur.

Bien installé sur la tige d’un phragmite, durant de longue minutes, il chantait de sa voix rocailleuse et « craquante ». De temps en temps, il se déplaçait un peu et recommençait, bien qu’aucune femelle ne semblait être dans les parages.

Près de lui, il n’y avait que des rousserolles « petit format ». C’est-à-dire des rousserolles effarvattes ( Acrocephalus scirpaceus) qui pèsent la moitié et sont un tiers plus petite que la turdoïde.

Espérant qu’enfin une femelle va arriver. Cela fait maintenant une dizaine de jour qu’il est dans ce lieu et que seule sa présence est signalée.

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Les hérons garde-boeufs forment-ils des couples modernes ?

photographe ornithologique: héron garde-boeufs photographié le samedi 14 mai 2022 près de la retenue du barrage de Verbois, canton de Genève, Suisse
héron garde-boeufs (bubulcus ibis)

Les hérons garde-boeufs (bubulcus ibis) forment à la fois un couple moderne et traditionnel.

Lors de la construction du nid, les rôles sont sur un registre plutôt traditionnel, le mâle apporte les roseaux et les petites branches, la femelle se charge de les disposer.

Par contre, lors de l’incubation qui dure entre 22 à 26 jours, mâle et femelle couvent alternativement.

Tout comme le coucou, le héron garde-boeufs peut faire preuve de parasitisme. Cependant à un niveau bien plus faible, car l’éclosion des oeufs couvés par une autre espèce est rarement au rendez-vous.

Il lui arrive de déposer ses oeufs dans un nid d’aigrette bleue ou d’aigrette des neiges.…ou simplement chez une voisine garde-boeufs !

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Un lézard vert presque fluorescent

lézard vert (Lacerta bilineata bilineata) photographié le 8 mai 2022 à la réserve naturelle de Laconnex, dans le canton de Genève, en Suisse
lézard vert mâle (Lacerta bilineata bilineata)

La gorge du lézard vert (Lacerta bilineata bilineata) mâle se pare, à la saison des amours, d’un beau bleu, variant du bleu turquoise au bleu électrique.

Comme le lézard des murailles, les lézards verts, durant cette période, se bagarrent et se poursuivent bruyamment. Le vainqueur pourchasse le perdant sur plusieurs dizaines de mètres. Ensuite, il aborde la femelle, en commençant par la mordre à la base de la queue, puis le flanc. Il la maintient avec ses pattes postérieures.

Selon l’environnement où a eu lieu la ponte et selon la météo, l’incubation des oeufs varient entre 50 à 100 jours.

Les jeunes. à la naissance, mesurent entre 3,5 à 4 cm. Les adultes varient entre 25 et 32 cm. certains, exceptionnellement, peuvent atteindre 42 cm !

Les meilleurs endroits pour observer les lézards verts dans le canton de Genève sont la réserve naturelle de Laconnex, la réserve naturelle du Moulin-de-Vert et le long de l’Allondon.

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