J’étais à la recherche d’une fauvette babillarde quand mon oeil a été attiré pa un mouvement et une masse sombre dans un arbre à une hauteur d’environ 1m50.
Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un surmulot.
Lui, a également été surpris et il s’est enfui en longeant avec agilité le tronc d’arbre.
Deux semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer un autre individu, ailleurs, dans un environnement plus habituel.
Nous avons vu une première fois, à bonne distance, ce lièvre une dizaine de secondes.
Nous avons décidé d’attendre un petit moment afin de voir s’il revenait.
Et trois minutes plus tard, il était à nouveau là, à vivre sa vie tranquillou.
Pendant environ deux minutes, nous avons pu l’observer tout à loisirs.
Il flânait, reniflait, passait d’un côté à l’autre du chemin. Il est même venu dans notre direction. Cependant à aucun moment il n’a semblé s’apercevoir de notre présence. Puis il a disparu au milieu du champ de coquelicots.
Son comportement insouciant nous a fait penser qu’il s’agissait d’un juvénile.
J’avais vu des biches depuis le bus. Je suis descendue du bus et j’ai longé la route, j’étais pourtant à une grande distance, mais elles ont commencés à rentrer dans les bois.
Plus tard, j’étais à l’affût lorsque la harde est arrivée.
J’imagine que c’est le bruit du déclenchement de mon appareil qui les a alertées.
Deux en particuliers ont regardé dans ma direction, certaines étaient déjà plus en avant. Ensuite elles ont décidés de continuer leur chemin. Puis il y a eu un contre-ordre, ce qui a semé la confusion.
Au final, elles sont reparties d’où elles étaient venues.
Au mois d’août, j’avais croisé un écureuil méga roux (sciurus) que j’avais surnommé Poil de Carotte. Il était extrêmement vif et très difficile d’approche.
Son roux jurait un peu sur le vert.
J’avais eu un vrai coup de foudre pour lui. Le même jour, j’avais eu un instant magique avec des mésanges charbonnière. J’étais en dessous de conifères pour essayer de photographier un pic-vert. Elles étaient parfois à moins d’un mètre de moi. Voir la vidéo avec les mésanges.
Aujourd’hui , j’ai vu à nouveau, dans le même parc, un écureuil très roux. Cependant son pelage avait une couleur plus foncée sur les flancs.
Son tempérament était également très vif, mais il me semble, moins méfiant que Poil de Carotte. De plus, celui-ci a des pinceaux.
Il me semble également que celui-ci a le museau plus clair.
Est-ce un membre de sa famille ou simplement Poil de Carotte qui a grandi ?
À votre avis Poil de Carotte or Not Poil de Carotte ?
Cette chevrette (capreolus capreolus) et ses faons sont venus se nourrir paisiblement devant nous. Nous avons pu les observer tout à loisir durant cinq minutes.
Puis un bruit au loin a attiré leur attention, ce qui m’a donné l’occasion, sans même leur demander de dire « cheeeese » de faire ce portrait de famille.
L’âge des chevreuils se détermine par leur dentition. Ou lorsqu’il s’agit de jeune mâle, par la présence des premiers bois.
Le jeune chevreuil mâle entre 6 mois et une année n’ayant encore qu’une ébauche de bois est nommé chevrillard.
Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir ce que pensait les écureuils au sujet du knit graffiti ?
Pour mes lecteurs, je suis allée interviewé un écureuil sur ce sujet.
D’abord, trop affairé à vouloir utiliser la laine, il n’a pas entendu ma question.
Lorsqu’il a bien voulu répondre, il m’a fait part que le nom français du knit graffiti était tricot urbain et non tricot sylvestre. Par conséquent, il ne voyait pas ce que cela faisait dans la forêt.
Il a regretté que la laine soit si solide, car s’il avait eu l’occasion d’en garnir son nid, ce tricotag aurait peut-être été toléré.
Sur ce lien, vous verrez quelques réactions de l’écureuil face à ces oeuvres sur son territoire.
Et vous que pensez-vous du knit graffiti dans une forêt ? Et dans son milieu d’origine, la ville ?
Ce matin, j’ai entraperçu une tache sombre se déplacer dans les hautes herbes. C’était un renard roux. Son dos dépassait à peine.
J’étais à la lisière du champ, il y avait des arbustes à ma gauche. Je me suis baissée pour mieux l’observer sans le déranger.
Il était relativement loin, je l’ai vu tenter de muloter. Le bond n’était pas encore assez haut, ni assez précis.
Il se dirigeait du côté des bois, quand il a dévié son chemin…. et il est venu dans ma direction.
Une émotion intense m’a saisie. La joie de le voir se rapprocher mêlée avec la crainte qu’il m’aperçoive et s’enfuit. Il est venu à une vingtaine de mètre de moi. Après qu’il m’ait vu, il a simplement repris son chemin initial et a disparu dans les fourrés. Il n’a pas manifesté de peur.
Ce sont des moments qui restent gravés longtemps. en soi.