Selon un ornithologue genevois, notre canton a une des plus fortes densité de milans noirs (milvus migrans) d’Europe.
Ils arrivent dans notre région début mars, même parfois dès mi-février. Ils repartent entre mi-juillet et fin septembre.
Leurs sifflements aigus font partie intégrante du fond sonore estival.
Ils cohabitent facilement avec les humains et ils savent en tirer profit.
Les agriculteurs ont la côte chez les milans noirs ! Lorsqu’ils labourent, il y a tout un fan’s club qui les accompagne.
Les milans noirs saisissent cette opportunité pour se nourrir de vers de terre et les plus chanceux de rongeurs. Dans ce cas, ils se retirent afin de manger loin des envieux.
Lorsque j’ai photographié ce milan, ils étaient une cinquantaine. C’était fantastique d’observer leur ballet incessant entre ciel et terres, ponctués de piqués spectaculaires.
Ces magnifiques yeux cerclés de jaune sont ce qui différencie le petit gravelot (Charadrius dubius) de son cousin le grand gravelot (Charadrius hiaticula). Le cercle orbitaire n’est jaune vif que lorsqu’il aborde son plumage nuptial.
Le petit gravelot, comme son nom l’indique est moins grand et plus léger (30 à 50 grammes contre 55 à 75 grammes).
Une autre différence très subtile est la couleur de ses pattes qui ne sont pas orangées, mais de couleur brun clair.
Le petit gravelot utilise parfois une méthode de chasse particulière, il tape de la patte sur le sable afin de faire bouger ses proies. Il est insectivore.
À la fin de l’hiver et au début du printemps, il peut avoir une joyeuse animation dans les champs.
Combats de lièvres et courses poursuites. C’est la période du bouquinage.
Les bouquins (lièvres mâles) et les hases se réunissent lors de la période du rut, le reste de l’année le lièvre est un animal solitaire.
Ils y avaient six lièvres d’Europe (lepus auropaeus), Deux d’entre eux se tenaient à l’écart. Les quatre autres alternaient jeux, courses poursuites et combats de boxe.
Les bagarres peuvent être vives et les poils être arrachés. Cela ne semblait pas être le cas ce jour-là.
Photographier le râle d’eau (rallus aquaticus) n’est pas un exercice facile, tant il est farouche Il se fond dans la roselière, son habitat de prédilection. L’observer en train de prendre son bain est une gageure !
Souvent, on l’entend, mais on n’arrive pas à l’apercevoir.
Son cri ressemble à celui d’un petit cochon.
Ce râle d’eau semble presque détendu. C’est un fait plutôt rare.
En général, on l’entraperçoit, qui va, d’un air courroucé, se réfugier, d’un pas vif, dans les hautes tiges.
Malgré sa nature discrète, les râles d’eau peuvent être domestiqués. Quelqu’un a réussi à obtenir qu’un râle d’eau attrape des vers suspendus à une canne à pêche.
Sur un champ, un tracteur labourait la terre et six combattants variés (Calidris pugnax) impassibles continuaient à chercher tranquillement leur nourriture. C’est seulement lorsque le tracteur était à quelques mètres qu’ils daignaient s’envoler et se poser quelques mètres plus loin.
Même la présence des photographes et des joggeurs ne semblaient les troubler.
L’un était un peu à la traîne, car il avait une patte cassée. Peut-être était-ce suite à l’un de leur célèbre combat.
Les parades nuptiales ont lieux vers avril-mai sur des lieux bien spécifiques nommés « leks« . À cette période le mâle se métamorphose, il se pare d’une collerette bouffante multicolore qui varie du roux au noir ou du blanc au gris.
De leur côté les femelles déambulent au milieu des belligérants et choisissent le père de leurs futures progénitures.
Ce castor était tellement impatient d’habiter dans son nouveau logis qu’il y a dormi lorsqu’il n’était pas encore totalement aménagé.
Ce qui a été une grande chance pour nous.
C’est grâce à cela qu’il a été repéré. Il dormait la tête à l’abri et le postérieur à l’extérieur.
Toutes les 10 à 15 minutes environ, il bougeait un petit peu.
Nous sommes restés environ deux heures à l’observer. Nous étions sur le point de partir quand il a bougé un peu plus. Et là, miracle, il s’est un peu frotté le museau, il a jeté un petit regard dans notre direction ,puis il s’est tourné de l’autre côté. Dès lors, nous avons à nouveau eu la vue sur son arrière-train.
Le clou du spectacle a duré à peine une dizaine de secondes !
Quel moment intense.
Nous sommes retournés les jours suivants, nous ne l’avons pas vu. Par contre nous avons constaté que les pierres avaient bougées. On imagine que maintenant son installation est terminée et qu’il peut dormir le corps entier à l’abri des regards indiscrets.
Vous pouvez jouer au jeu des 7 différences entre la sarcelle d’été mâle (anas crecca) et la sarcelle d’été (anas querquedula) publiée le 20.03.21.
J’ai photographié cette sarcelle d’hiver à la réserve des Grangettes. On peut également l’observer à Genève, entre autre au Marais de Sionnet. Cependant elles sont souvent assez éloignées des berges.
C’est le plus petit des canards de surface.
Son plumage est magnifique, le vert émeraude de sa tête est rehaussé d’un fin liseré clair qui lui confère un petit air de Sioux.
Cette sarcelle d’été mâle (spatula querquedula) a revêtu son plumage nuptial se qui lui confère grâce et élégance avec une petite touche de punk attitude.
C’est la première année que j’en vois. C’est une visiteuse d’été. Elle arrive dans nos contrées au début des beaux jours et repart en septembre en Afrique,
C’est le plus grand migrateur des canards de surface.
Les poussins sont précoces, à peine quelques heures après leurs éclosions, ils explorent déjà leur environnement.
Le roitelet huppé (regulus regulus) est le plus petit oiseau d’Europe. Il mesure entre 9 et 10 cm et pèse entre 5 à 7 grammes. Facilement reconnaissable à sa petite crête jaune. La crête du mâle est légèrement orangé, celle de la femelle est d’un jaune pur.
Le roitelet huppé peut être confondu avec le roitelet à triple bandeau. La différence est visible au niveau de l’oeil. La forme du roitelet huppé est en grain de poivre et est encerclé de blanc, celui du triple bandeau est rond et avec un large sourcil blanc.
C’est grâce à leurs petits cris fins que l’on peut déceler les roitelets.
Le roitelet huppé,un mini punk dans nos bois
Le roitelet huppé (regulus regulus) est le plus petit oiseau d’Europe. Il mesure entre 9 et 10 cm et pèse entre 5 à 7 grammes. Facilement reconnaissable à sa petite crête jaune. La crête du mâle est légèrement orangé, celle de la femelle est d’un jaune pur.
Le roitelet huppé peut être confondu avec le roitelet à triple bandeau. La différence est visible au niveau de l’oeil. La forme du roitelet huppé est en grain de poivre et est encerclé de blanc, celui du triple bandeau est rond et avec un large sourcil blanc.
C’est grâce à leurs petits cris fins que l’on peut déceler les roitelets.
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