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Étiquette : migration

Un instant furtif à Reykjavik avec un pluvier doré

Tôt le lendemain matin, j’étais en chemin pour voir si les bécasseaux violets et les tournepierres étaient encore là.

Le long des rives, sur la platebande herbeuse, mon regard a été attiré par un mouvement.

Ce beau pluvier doré (Pluvialis apricaria) se trouvait à quelques mètres. J’ai juste eu le temps de prendre trois photos. Quand je me suis baissée pour être à sa hauteur et prendre de plus belles photos, il s’est envolé, loin, du côté des immeubles.

La veille, les bécasseaux violets et les tournepierres étaient si peu farouches que j’ai été surprise qu’il s’en aille.

Le pluvier doré est un grand migrateur. Il peut effectuer jusqu’à 20’000 km par an,

sa migration peut être imprévisible, car il l’adapte à la météo. Ils migrent en groupe ou en couples et parfois même en solitaire.

Le pluvier doré est de nature monogame et reste en couple plusieurs années. Le partage des tâches varient d’un couple à l’autre, pour certains l’un couvera le jour, l’autre la nuit. D’autres préfèrent changer à intervalles réguliers. Les deux parents sont très investis. Peu de temps après l’éclosion, les poussins sont emmenés sur les lieux de nourrissage proches du nid. Les parents restent tout près afin de les protéger le cas échéant.

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La visite inattendue d’une spatule blanche

photo ornithologique: spatule blanche (Platalea leucorodia) photographiée le 3 avril 2022 à La Pointe à la Bise, canton de Genève, Suisse
Spatule blanche 2ème année (Platalea leucorodia)

Ce week-end a rendu plus d’un ornithologue heureux. Nous avons eu la belle surprise d’avoir la visite d’une spatule blanche (platalea leucordia).

Les premières observations de spatules blanches sur le canton de Genève datent de 1973. En 1974, elles ont été à nouveau signalées, puis il a fallu attendre 2008 pour une nouvelle observation. Depuis , il y a quelques signalements sporadiques.

Elle est très facilement identifiable avec son bec hors du commun. Sa façon de se nourrir est particulière. Elle enfonce son bec dans l’eau et bouge la tête latéralement tout en avançant.

Il existe cinq autre espèces avec un bec similaire. La spatule d’Afrique, la petite spatule, la spatule à bec jaune, la spatule royale avec une huppe de plumes érectiles qui fait penser un peu à la crinière d’un lion et la spatule rosée avec des plumes alaires roses.

La spatule blanche n’émet pas de son.

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La saison des étourneaux

photographie ornithologique: étourneau sansonnet photographié le 16 octobre 2021 près de la Perle du Lac dans le canton de Genève en Suisse
étourneau sansonnet (sturnus vulgaris)

Chaque automne sonne le grand retour des étourneaux sansonnets (sturnus vulgaris). Parfois, on passe à côté d’un arbre et il semble vivant tellement il foisonne de bruit, mais on ne perçoit aucun oiseau. Ce sont parfois dizains, parfois des centaines ou même plus d’étourneaux qui y sont cachés.

Un matin, j’ai eu la chance de les voir s’envoler tous en même temps d’un platane, cela a été un émerveillement.

Les nuées d’étourneaux peuvent être constitués de milliers d’individus. À Genève, les observations peuvent aller jusqu’à 5000. Dans Wikipédia, ils parlent même de groupe allant jusqu’à un million !

Lors de la période de reproduction, leur bec devient jaune.

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Les bécasseaux variables sont en avance

photo ornithologique: bécasseau variable (Calidris alpina) photographié le 29 septembre 2021 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau variable (Calidris alpina)

Cette année, les bécasseaux variables sont arrivés en force et en avance.

Je photographiais le grand gravelot quand j’ai vu un peu plus loin un groupe de bécasseaux variables. Ils étaient six. Un peu plus tard, deux autres les ont rejoint.

Première fois que j’en vois autant. Habituellement j’en vois au maximum deux ensemble. En 2019, c’était le 13 octobre et en 2020 le 11 octobre.

Un des bécasseaux et le gravelot ont mangé côte à côte.

Le dessin du plumage des bécasseaux est magnifique.

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Portrait d’un grand gravelot

photo ornithologique: grand gravelot (Charadrius hiaticula) photographié le 29 septembre 2021 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
grand gravelot (Charadrius hiaticula)

J’ai passé plus de 30 minutes en compagnie de ce grand gravelot.

Il tolère la présence humaine. Je l’ai photographié au 400 mm et n’ai pas recadré la photo.

Je me demande si c’est le même grand gravelot que j’ai vu l’année passée. Cependant, je ne crois pas, celui-ci semble plus jeune.

Pendant 15 minutes environ, il était seul sur les berges, puis des bécaseaux variables l’ont rejoint.

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Quelques cigognes en vacances à Genève

photo ornithologique: cigognes blanches (ciconia ciconia) photographiées dimanche 7 février à Meyrin dans le canton de Genève Suisse
cigognes blanches (ciconia ciconia)

Depuis quelques semaines, une dizaine de cigognes blanches (ciconia ciconia) ont été signalées dans la région de Satigny, d’Aire-La-Ville et de Meyrin. C’est une période inhabituelle pour les observer.

Il semblerait que ce soit des cigognes qui séjournent en principe en suisse-allemande et qui, pour des raisons de climat, auraient décidé de faire une excursion en terres romandes.

Leur présence ont suscité beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt.

Deux d’entre elles étaient moins farouches que les autres .Alors que leurs consoeurs avaient pris leur envol afin de chercher un endroit plus calme, elles continuaient, imperturbables, de se gaver de vers de terre malgré les badauds.

Chaque année, les cigognes blanches font un passage remarqué lors de leur migration au mois d’août et de septembre. Elles font habituellement une courte escale dans le canton, puis s’en vont vers des climats plus cléments.

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Bécasseaux variables

photo ornithologique: deux bécasseaux variables au niveau du quai Wilson à Genève le 13 octobre 2019
bécasseaux variables (calidris alpina)

Quand j’ai vu dimanche ces deux bécasseaux variables longeant les rives du Lac Léman, cela a fait ma journée. C’était la première fois que j’en voyais en Suisse d’aussi près.

Ils faisaient des allers-retours avec leur démarche chaloupée, s’arrêtant fréquemment pour sonder la vase et picorer.

L’automne est la meilleure saison pour avoir des chances d’observer ce limicole à Genève. Il y fait une escale lors de sa migration vers ses quartiers d’hiver.

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