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Étiquette : oiseau en migration

Une cigogne blanche effectue un séjour prolongé dans le canton de Genève

Depuis fin novembre 2024, une cigogne blanche (ciconia ciconia) séjourne dans le canton de Genève.

On ne sait pas si elle est blessée. Une personne qui l’a observée durant un mois, ne l’a jamais vu voler.

Elle semble avoir pris ses aises. Il a même été mentionné que parfois elle se promenait dans un village du canton.

Quelques camarades viennent de temps à autre lui tenir compagnie.

Les cigognes ont l’art de maîtriser l’équadistance. C’est-à-dire qu’elles ont tendance à se situer plus ou moins au centre d’un champ, afin d’être au plus loin de leurs admirateurs.

Elles ont une grandes dextérité avec leur bec. Elles attrapent d’un mouvement vif leur proie. Puis la projette en l’air et la rattappe. Parfois, elles se loupent et au lieu de finir dans le bec, le ver de terre se retrouve en dessus !

Tôt le matin du 12 janvier, la cigogne, qui a eu un coup de coeur pour notre canton, était seule. Lorsque nous sommes revenus vers les 10h, une compagne l’avait rejointe.

La photo ayant été prise quand elles étaient présentes les deux et étant donnée que les individus se ressemblent beaucoup, je ne peux donc pas garantir qu il s’agisse bien de cette célèbre cigogne.

Et vous, l’avez-vous rencontrée ?

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Bécasseaux violets et tournepierres en transit à Reykjavik

À Reykjavik pour quelques jours début septembre, je ne m’attendais pas à y observer des tournepierres (Arenaria interpres) et encore moins des bécasseaux violets (calidris maritima).

Il y avait entre cinquante à cent tournepierres et une vingtaine de bécasseaux violets. Les tournepierres étaient en plumage d’hiver identiques à celui photographié à Genève en août, sauf celui-ci qui paradait dans son plumage nuptial.

Les bécasseaux violets que j’avais observés à l’Ile de Ré étaient en plumage nuptial.

Les tournepierres sont en principe en groupe, ceux que nous pouvons observer à Genève sont des individus qui se sont perdus.

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Qui a construit le nid de cette jeune fauvette grisette ?

Est-ce le père ou la mère de cette fauvette grisette ( (Curruca communis) qui a construit leur nid ?

Le mâle de la fauvette grisette construit plusieurs nids afin que la future mère de ses enfants puisse choisir. Si l’un des nids convient à la femelle. Elle le complétera afin d’y mettre sa petite touche personnelle.

Cependant, parfois, aucun des nids n’a l’heur de lui plaire et dans ce cas, elle le bâtit de A à Z.

Les couples sont en principe monogames.

Il y a un dimorphisme sexuel, le mâle a du plumage gris. La femelle est plutôt d’un brun-roussâtre. C’est avec l’âge que parfois elle grisonne un peu.

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Une grande aigrette au saut du lit

En réalité cette grande aigrette blanche (ardea alba) était réveillée depuis longtemps. Elle s’était posée une vingtaine de minutes avant. C’est après s’être toilettée (la séquence entière ici) et ébrouée comme un chien qu’elle a eu cet air ébouriffé look « je viens de me lever ».

Elles étaient deux, chacune dans « son » champ.

Celle-ci avait la particularité de ne pas être dérangée par les passants et les chiens. Le chemin était à environ une cinquantaine de mètres d’elle.

En rampant, puis cachée derrière un arbre, j’ai pu l’observer à une vingtaine de mètres.

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