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Étiquette : oiseau rare en Suisse

Garde-boeufs en tournée d’inspection

Bien qu’il pleuvait ce jour-là (comme presque tous les autres jours de ce printemps), ces deux garde-boeufs faisaient leur tournée d’inspection.

Ils rendaient visite aux vaches, si l’une d’elle avait une tique ou une mouche, ils l’enlevaient.

L’individu de gauche, avec la couloir chamois sur la tête, est en plumage nuptial.

Un troisième « collègue » avait été vu quelques heures auparavant. Mais n’était pas plus présent à mon arrivée.

Ils ont été observés le 14 mai à Collex, puis à Meyrin.

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Une échasse blanche à Baby-Plage

Avec trois autres congénères, une échasse blanche (Himantopus himantopus) longeait, tôt le matin dimanche passé, les rives de Baby-Plage et de la plage des Eaux-Vives.

La présence d’un chien et de son maître à une quinzaine de mètres ne les ont pas troublées.

Elles vaquaient à leurs occupations imperturbables.

Je les ai observées une vingtaine de minutes.

À un moment, l’une d’entre elles en a approché une autre. J’ai pensé à un début de conflit. En fait, cela a été le signal de départ. Une seconde après, elles prenaient leur envol.

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Le bécasseau Sanderling, un voyageur au long cours

Photo ornithologique: bécasseau Sanderling (Calidris alba) photographié le8 septembre 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
Sanderling (Calidris alba)

Les bécasseaux Sanderling (calidris alba) viennent de pays situés tout au nord et migrent très au Sud, parfois jusqu’en Amérique du Sud. Leur migration peut être de plus de 5000 km ! Certains viennent de Sibérie et et terminent leur migration en Arabie Saoudite.

Performance impressionnante pour un oiseau qui ne dépasse pas les 85 grammes.

À Genève, sur les rives du lac Léman, il y avait deux bécasseaux Sanderling début septembre. Le premier semble être arrivé quelques jours avant l’autre.

La présence humaine les laissait de marbre. Vers les midis, j’ai vu l’un d’eux marcher à moins deux mètres d’une personne debout. Le bécasseau a juste fait un petit détour afin d’éviter les pieds et a un peu accéléré le pas.

Ensuite, à moins de 5 mètres des gens, il s’est installé pour une sieste.

Certains expliquent ce genre de comportement par le fait qu’ils viennent de contrées inhabitées et, ne connaissant pas l’homme, ils n’en ont pas peur.

D’autres pensent qu’ils sont tellement fatigués de leur long périple qu’ils ne font plus attention.

Et vous quelle version vous semble correcte ?

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Le bécasseau de Temminck, un oiseau qui n’a pas froid aux yeux

Photo ornithologique: bécasseau de Temminck (Calidris temminckii) photographié le 27 août 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau de Temminck (Calidris temminckii)

Bien que tout petit, 15 cm au maximum et un poids plume variant de 17 à 32 grammes, le bécasseau de Temminck ( (Calidris temminckii) est fort téméraire.

Tout prêt de lui, il y avait un jet ski très bruyant et qui occasionnait de fortes vagues, cela l’a laissé de glace. Même en ayant été éclaboussé, Il a continué sans relâche sa quête de nourriture.

On peut voir sur la photo une petite goutte qui perle sur s0n plumage.

C’est très rare d’avoir la chance de l’observer. La première fois qu’il a été vu dans le canton de Genève, c’était en 1988 ! Il a fallu attendre 2020 pour avoir l’occasion d’en observer à nouveau un. C’est seulement la troisième année qu’un bécasseau de Temminck est signalé dans la région. Sur ce lien, vous trouverez quelques photos supplémentaires de son escale à Genève.

Est-ce le même qu’en 2020 ? Certains oiseaux reviennent régulièrement sur les mêmes sites.

Peut-être, tout comme l’harle piette qui a pris ses habitudes dans le canton, aurons-nous la chance de revoir le bécasseau de Temminck l’année prochaine sur ce site.

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Les hérons garde-boeufs forment-ils des couples modernes ?

photographe ornithologique: héron garde-boeufs photographié le samedi 14 mai 2022 près de la retenue du barrage de Verbois, canton de Genève, Suisse
héron garde-boeufs (bubulcus ibis)

Les hérons garde-boeufs (bubulcus ibis) forment à la fois un couple moderne et traditionnel.

Lors de la construction du nid, les rôles sont sur un registre plutôt traditionnel, le mâle apporte les roseaux et les petites branches, la femelle se charge de les disposer.

Par contre, lors de l’incubation qui dure entre 22 à 26 jours, mâle et femelle couvent alternativement.

Tout comme le coucou, le héron garde-boeufs peut faire preuve de parasitisme. Cependant à un niveau bien plus faible, car l’éclosion des oeufs couvés par une autre espèce est rarement au rendez-vous.

Il lui arrive de déposer ses oeufs dans un nid d’aigrette bleue ou d’aigrette des neiges.…ou simplement chez une voisine garde-boeufs !

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La coupe Mohican du harle piette

photo ornithologique: harle piette mâle photographié le 24 avril dans son coin de prédilection dans le canton de Genève, Suisse
harle piette mâle (Mergellus albellus)

Le harle piette mâle (Mergellus albellus) qui est venu en villégiature l’année passée est de retour.

Depuis 2018, il revient chaque année à la même période et séjourne dans la même région. Il planifie son séjour dans le canton de Genève pour une arrivée vers fin mars, début avril puis repart vers début mai, sauf la première année où il était arrivé fin avril et était reparti fin mai.

L’année passée, je n’avais pas prêté attention à sa superbe coupe Mohican, Elle lui donne un petit air rebelle.

Le harle piette est un canard plongeur. Il s’immerge totalement et peut rester sous l’eau jusqu’à 45 secondes. C’est un canard qui se reproduit dans le nord, en Russie et en Scandinavie. Là-bas, il lui arrive de plonger sous la glace.

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La visite inattendue d’une spatule blanche

photo ornithologique: spatule blanche (Platalea leucorodia) photographiée le 3 avril 2022 à La Pointe à la Bise, canton de Genève, Suisse
Spatule blanche 2ème année (Platalea leucorodia)

Ce week-end a rendu plus d’un ornithologue heureux. Nous avons eu la belle surprise d’avoir la visite d’une spatule blanche (platalea leucordia).

Les premières observations de spatules blanches sur le canton de Genève datent de 1973. En 1974, elles ont été à nouveau signalées, puis il a fallu attendre 2008 pour une nouvelle observation. Depuis , il y a quelques signalements sporadiques.

Elle est très facilement identifiable avec son bec hors du commun. Sa façon de se nourrir est particulière. Elle enfonce son bec dans l’eau et bouge la tête latéralement tout en avançant.

Il existe cinq autre espèces avec un bec similaire. La spatule d’Afrique, la petite spatule, la spatule à bec jaune, la spatule royale avec une huppe de plumes érectiles qui fait penser un peu à la crinière d’un lion et la spatule rosée avec des plumes alaires roses.

La spatule blanche n’émet pas de son.

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