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Étiquette : pattes noires

Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Les hérons garde-boeufs forment-ils des couples modernes ?

photographe ornithologique: héron garde-boeufs photographié le samedi 14 mai 2022 près de la retenue du barrage de Verbois, canton de Genève, Suisse
héron garde-boeufs (bubulcus ibis)

Les hérons garde-boeufs (bubulcus ibis) forment à la fois un couple moderne et traditionnel.

Lors de la construction du nid, les rôles sont sur un registre plutôt traditionnel, le mâle apporte les roseaux et les petites branches, la femelle se charge de les disposer.

Par contre, lors de l’incubation qui dure entre 22 à 26 jours, mâle et femelle couvent alternativement.

Tout comme le coucou, le héron garde-boeufs peut faire preuve de parasitisme. Cependant à un niveau bien plus faible, car l’éclosion des oeufs couvés par une autre espèce est rarement au rendez-vous.

Il lui arrive de déposer ses oeufs dans un nid d’aigrette bleue ou d’aigrette des neiges.…ou simplement chez une voisine garde-boeufs !

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Tarier pâtre mâle en plumage nuptial

photo ornithologique: tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola) photographié le 31 avril dans la réserve de la Foretaille à Collex , dans le canton de Genève, en Suisse
tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola)

Le tarier pâtre mâle (Saxiola rubicola) en plumage nuptial est facilement reconnaissable avec sa tête noire, sa poitrine orange, son ventre et son demi-collier blanc. Après la saison des amours, les couleurs ternissent.

Le tarier pâtre est monogame. Chaque année, il forme ou reforme un couple. La plupart des tariers pâtres sont sédentaires. Cependant, s’il fait trop froid, ils vont dans des contrées plus clémentes. Dans ce cas, les couples sont séparés, et ils ne se retrouvent qu’au printemps sur leurs terres natales.

Le mâle a plusieurs flèches à son arc pour séduire sa dulcinée.

Une des méthodes que je trouve la plus charmante est celle qui consiste à effectuer un vol sur place en dessus de sa promise en chantant.

Il peut aussi, au sol, simplement s’approcher d’elle en paradant.

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Le Rougequeue noir

Photographie animalière : rougequeue noir mâle photographié le 23 mars 2022 au Lac des Vernes à Meyrin, canton de Genève, Suisse
rougequeue noir mâle

Le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) aime se lever tôt, très tôt. ! En fait presque au milieu de la nuit ! Dans le Vercors, je l’ai entendu chanter vers les 4h-5h du matin, J’étais très intriguée de savoir quel oiseau pouvait chanter quand l’aube ne s’était pas encore levé.

Celui-ci a été photographié au Lac des Vernes, à Meyrin. Guère farouche.

Il est assez complexe de faire ressortir son oeil noir avec sa tête noire. C’est un oiseau élégant avec une belle livrée grise et noire et un croupion orange vif.

J’ai déjà fait un article sur un rougequeue juvénile que j’avais photographié au Rocher-de-Naye, c’est à ce moment-là que j’avais appris que le rougequeue est d’origine montagnarde, bien qu’il se soit très bien adapté à la vie citadine.

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Un bel oiseau orange

photographie ornithologique : rougequeue à front blanc photographiée le 2 septembre 2021 au Jardin botanique de Genève, en Suisse
rougequeue à front blanc mâle (phoenicurus phoenicurus)

Le beau buste orange du rougequeue à front blanc (phoenicurus phoenicurus) attire le regard. Il est moins discret visuellement que son cousin le rougequeue à tête noire, par contre il est nettement plus rare, car son habitat se raréfie.

C’est un oiseau cavernicole, cela signifie qu’il niche dans des cavités. Les vergers à hautes-tiges et les vieux arbres lui conviennent particulièrement.

C’est un oiseau qui semble aimé les couleurs flashy. Les oeufs du rougequeue à front blancs sont turquoises ! La première ponte, environ 5 à 7 oeufs, a lieu aux alentours de la mi-mai. Les oeufs sont couvés environ 12 jours. Puis les oisillons vivent une douzaine de jours dans le nid avant de le quitter

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