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Étiquette : pluvier

Un instant furtif à Reykjavik avec un pluvier doré

Tôt le lendemain matin, j’étais en chemin pour voir si les bécasseaux violets et les tournepierres étaient encore là.

Le long des rives, sur la platebande herbeuse, mon regard a été attiré par un mouvement.

Ce beau pluvier doré (Pluvialis apricaria) se trouvait à quelques mètres. J’ai juste eu le temps de prendre trois photos. Quand je me suis baissée pour être à sa hauteur et prendre de plus belles photos, il s’est envolé, loin, du côté des immeubles.

La veille, les bécasseaux violets et les tournepierres étaient si peu farouches que j’ai été surprise qu’il s’en aille.

Le pluvier doré est un grand migrateur. Il peut effectuer jusqu’à 20’000 km par an,

sa migration peut être imprévisible, car il l’adapte à la météo. Ils migrent en groupe ou en couples et parfois même en solitaire.

Le pluvier doré est de nature monogame et reste en couple plusieurs années. Le partage des tâches varient d’un couple à l’autre, pour certains l’un couvera le jour, l’autre la nuit. D’autres préfèrent changer à intervalles réguliers. Les deux parents sont très investis. Peu de temps après l’éclosion, les poussins sont emmenés sur les lieux de nourrissage proches du nid. Les parents restent tout près afin de les protéger le cas échéant.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Un grand gravelot juvénile sous la pluie

photo ornithologique: grand gravelot juvénile ( Charadrius hiaticula) photographié le 3 septembre 2022 sur les rive du lac Léman à Genève en Suisse
grand gravelot juvénile (Charadrius hiaticula)

Saisir ce grand gravelot juvénile (Charadrius hiaticula) n’a pas été une mince affaire.

J’ai longé, sous une pluie battante, avec en arrière fond, le tonnerre qui grondait, une grande partie des berges.

Finalement, je l’ai trouvé sur la place avec un bécasseau variable.

De temps en temps, ils se nourrissaient chacun de leur côté et parfois, ils étaient très proches l’un de l’autre. Selon moi, ils migrent ensemble.

Au bout d’une heure, le bécasseau variable s’est envolé et le grand gravelot s’est couché. Il semblait vouloir faire une sieste, ses yeux se fermaient, puis ils les rouvraient pour surveiller les alentours.

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L’escale genevoise du grand gravelot

photo ornithologique: grand gravelot sur le sable de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
grand gravelot (Charadrius hiaticula)

Peu de grands gravelots font escales à Genève.

Leur présence est suivie depuis plus d’une quarantaine d’année, seuls quelques individus s’y arrête Les observations se font en générale entre août et octobre. Certaines années aucune observation n’a été relatée.

Cette année, il y en a deux à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives en compagnie d’un bécasseau variable. .

Lors de la parade nuptiale, les grands gravelots arborent une barre frontale noire et le bec se pare d’orange. Le dessin spécifique qui en résulte est important lors des faces à faces entre mâles, chacun mettant le sien en évidence.

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