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Étiquette : Scolopacidae

Un beau moment d’intimité avec un combattant varié

J’ai passé un moment rare avec ce combattant varié (calidrix pugnax).

Il arrive relativement souvent que des limicoles ne soient pas très farouches, car certains viennent de la toundra où ils n’ont jamais rencontré d’humain, par conséquent, il ne l’assimile pas à un prédateur.

.J’ai demandé à un ami de photographier ce beau moment. Sur la photo, le combattant varié n’est guère visible car son plumage à motif d’écailles se confond avec le sable et les cailloux. Il est au bord de la rive à environ 1 mètre 50 de mes chaussures.

Déjà l’année passée, un autre combattant varié avait fait le buzz. Il était resté du 13 au 24 septembre.

C’est vraiment quelque chose d’incroyable d’être si proche d’un être si frêle, Les femelles les plus fines pèsent 70 grammes et les mâles les plus costauds 230 grammes.

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Le bécasseau de Temminck, un oiseau qui n’a pas froid aux yeux

Photo ornithologique: bécasseau de Temminck (Calidris temminckii) photographié le 27 août 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau de Temminck (Calidris temminckii)

Bien que tout petit, 15 cm au maximum et un poids plume variant de 17 à 32 grammes, le bécasseau de Temminck ( (Calidris temminckii) est fort téméraire.

Tout prêt de lui, il y avait un jet ski très bruyant et qui occasionnait de fortes vagues, cela l’a laissé de glace. Même en ayant été éclaboussé, Il a continué sans relâche sa quête de nourriture.

On peut voir sur la photo une petite goutte qui perle sur s0n plumage.

C’est très rare d’avoir la chance de l’observer. La première fois qu’il a été vu dans le canton de Genève, c’était en 1988 ! Il a fallu attendre 2020 pour avoir l’occasion d’en observer à nouveau un. C’est seulement la troisième année qu’un bécasseau de Temminck est signalé dans la région. Sur ce lien, vous trouverez quelques photos supplémentaires de son escale à Genève.

Est-ce le même qu’en 2020 ? Certains oiseaux reviennent régulièrement sur les mêmes sites.

Peut-être, tout comme l’harle piette qui a pris ses habitudes dans le canton, aurons-nous la chance de revoir le bécasseau de Temminck l’année prochaine sur ce site.

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