La question a-t-il eu le temps de déposer les oeufs ?
Peu de temps avant, je l’avais surpris dissimulé derrière de hautes herbes. Peut-être voulait-il tester une cachette pour les lapins en chocolat et autres friandises.
Quel magnifique anniversaire. J’ai pu réaliser un rêve que j’avais depuis quelques années: photographier une hermine.
En plus elle était dans son magnifique pelage d’hiver.
Sur le chemin. à l’aller, nous avions aperçu plein de trous dans l’herbe et avions pensé qu’il s’agissait de taupes, tout en espérant, sans y croire qu’il pouvait éventuellement y avoir une hermine.
Au retour, de très loin, j’ai vu une tâche blanche bouger. C’était elle. Trop belle !
Elle a un comportement très espiègle. Elle sort sa petite frimousse. Puis elle rentre dans son trou. Quelques secondes plus tard, elle apparaît un peu plus loin.
Après un certain moment, elle a commencé à prendre la confiance et sortait totalement. Elle courait par-ci, elle courait par-là, comme le furet de la chanson. Faisait de vifs volte-face.
Puis à un moment, elle s’est mise sur ces deux pattes arrière et a commencé à chanter « Happy Birthday to you » Quelle émotion.
Depuis fin novembre 2024, une cigogne blanche (ciconia ciconia) séjourne dans le canton de Genève.
On ne sait pas si elle est blessée. Une personne qui l’a observée durant un mois, ne l’a jamais vu voler.
Elle semble avoir pris ses aises. Il a même été mentionné que parfois elle se promenait dans un village du canton.
Quelques camarades viennent de temps à autre lui tenir compagnie.
Les cigognes ont l’art de maîtriser l’équadistance. C’est-à-dire qu’elles ont tendance à se situer plus ou moins au centre d’un champ, afin d’être au plus loin de leurs admirateurs.
Elles ont une grandes dextérité avec leur bec. Elles attrapent d’un mouvement vif leur proie. Puis la projette en l’air et la rattappe. Parfois, elles se loupent et au lieu de finir dans le bec, le ver de terre se retrouve en dessus !
Tôt le matin du 12 janvier, la cigogne, qui a eu un coup de coeur pour notre canton, était seule. Lorsque nous sommes revenus vers les 10h, une compagne l’avait rejointe.
La photo ayant été prise quand elles étaient présentes les deux et étant donnée que les individus se ressemblent beaucoup, je ne peux donc pas garantir qu il s’agisse bien de cette célèbre cigogne.
Le 29 décembre, nous avons organisé au Conservatoire et Jardin botanique de Genève un casting* mésanges.
Nous leur avons préparé le cadre, une belle branche avec un fond harmonieux.
Nous les avons rémunérées de graines de tournesols biologiques.
Elles sont venues en grands nombres. Principalement des mésanges charbonnières (Parus major), quelques mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et deux-trois mésanges noires (Periparus ater).
Il y a même une sittelle torcheto (Sitta europaea) qui s’est présentée.
La plupart des participantes n’ont pas bien saisies qu’il fallait se poser tranquillement pour le shooting photos.
Celle qui a été retenue est donc cette jolie mésange noire.
* nota bene: ce genre de casting ne doit se faire qu’en hiver et dans des parcs publics.
Nous désirions allés à la Dôle (1677 mètres) afin d’observer le rut des chamois. La route étant glacée, nous y avons renoncé.
La garde-faune que nous avons croisée en chemin, nous a dit, que cette année, elle les trouvait exceptionnellement calmes.
Finalement, nous avons vu une famille de chamois à environ 880 mètres d’altitude. Ils étaient cinq. Nous avons ou les observer longuement Ils étaient très confiants. Juste quand ils désiraient traverser le chemin, il fallait leur laisser le passage.
Cette jeune chamois, ainsi que son petit frère, semblait particulièrement intéressés par un arbrisseau protégé par un grillage. Est-ce que les jeunes tiges ont meilleure goût ou est-ce l’attrait de l’interdit ?
Ce martin-pêcheur ( (alcedo atthis)) nous a fait la grâce d’un long spectacle.
Cela a commencé à 9h52. Juste un peu avant un râle d’eau était venu, derrière les rideaux de roseaux, voir si les spectateurs étaient bien installés et silencieux.
Puis la star, paré de son magnifique plumage bleu et orange flamboyant a fait son apparition.
Pendant deux longues minutes, le martin-pêcheur s’est posé et nous avons pu le photographier tout à loisirs.
Puis le premier plongeon a eu lieu. Sans succès. Peut-être n’était-ce que l’échauffement.
Nouvelle cession de pose photos.
Puis nouvel essai. Afin de rendre le spectacle encore plus attractif, il faisait quelques fractions de seconde un vol stationnaire. Ensuite il plongeait vif comme l’éclair.
Une fois, le poisson attrapé, il s’est installé une seconde sur un autre tronc pour le manger.
Puis, il y a eu l’entracte.
Entre-deux, afin que nous ne nous ennuyons pas, le râle d’eau faisait quelques apparitions.
La deuxième partie a repris à 10h12, très semblable à la première partie.
Il s’en est suivi une autre pause.
À 10h35, après une pêche plus fructueuse, la représentation s’est terminée.
Les spectateurs sont repartis éblouis. La joie se lisait sur les visages.