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Étiquette : biodiversité genevoise

Une libellule déprimée peut-elle être joyeuse ?

Son nom intrigue. Pourquoi une libellule serait déprimée ? Dans les faits, son nom provient de son abdomen aplati. En latin, son nom est libellula depressa.

Rien n’empêche donc une libellule déprimée d’être joyeuse.

Elles aiment bien faire des bains de soleil.

Il y a une grande différence morphologique entre la libellule mâle et la femelle.

Le mâle à l’abdomen bleu ciel, alors que celui de la femelle est jaune brun.

Les libellules immatures ressemblent beaucoup aux libellules femelles, mise à part la couleur des yeux qui sont verts, alors que ceux de la femelle sont bruns.

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Le lièvre de Pâques se carapate

photographie animalière: lièvre d'Europe (lepus europaeus) ou lièvre de Pâques qui courre photographié le 6 avril 2025 aux Allues dans la campagne genevoise en Suisse
lièvre d’Europe (lepus europaeus)

J’ai vu le lièvre de Pâques partir en courant.

La question a-t-il eu le temps de déposer les oeufs ?

Peu de temps avant, je l’avais surpris dissimulé derrière de hautes herbes. Peut-être voulait-il tester une cachette pour les lapins en chocolat et autres friandises.

Avec un peu d’avance, joyeuses fêtes de Pâques !

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La grenouille victorieuse

Aujourd’hui le concert des grenouilles au jardin botanique attiraient les badauds loin à la ronde.

Au printemps. lors de la période des amours leurs coassements peuvent atteindre jusqu’à 100 décibels, autant qu’un orchestre classique.

Il y avait des moments de silence, puis une grenouille commençait à coasser, une autre lui répondait, puis plusieurs. Cela allait crescendo. Puis à nouveau un moment de calme. C’était fascinant de les écouter.

Sur cette photo, celle de dessus me fait penser à un boxeur victorieux.

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Belle pioche !

photo ornithologique : grèbe huppé (podiceps cristatus) avec un grand poisson photographié au barrage de Verbois le 13 avril 2025 dans le canton de Genève en Suisse
grèbe huppé (podiceps cristatus)

Ce poisson ne correspond peut-être pas à la taille minimale selon la réglementation en vigueur pour les humains.

Pour un grèbe huppé, c’était une très belle prise.

Le poisson n’a pas fait long feu. Il a été boulotté d’un coup.

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Le petit-déjeuner d’un écureuil

Ce jeune écureuil (Sciurus vulgaris) semble ne pas avoir appris les bonnes manières. Il est loin de la petite griffe en l’air.

Il a eu beaucoup de plaisir à manger ce truc peu ragoûtant. Je n’ai pas réussi à identifier ce que c’était.

Ce matin, ils étaient trois. Chacun avait une couleur de pelage différente. Cela variait du roux clair au brun très foncé.

Deux d’entre eux ont fait une course poursuite autour du tronc d’un arbre géant.

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Casting mésanges

Le 29 décembre, nous avons organisé au Conservatoire et Jardin botanique de Genève un casting* mésanges.

Nous leur avons préparé le cadre, une belle branche avec un fond harmonieux.

Nous les avons rémunérées de graines de tournesols biologiques.

Elles sont venues en grands nombres. Principalement des mésanges charbonnières (Parus major), quelques mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et deux-trois mésanges noires (Periparus ater).

Il y a même une sittelle torcheto (Sitta europaea) qui s’est présentée.

La plupart des participantes n’ont pas bien saisies qu’il fallait se poser tranquillement pour le shooting photos.

Celle qui a été retenue est donc cette jolie mésange noire.

* nota bene: ce genre de casting ne doit se faire qu’en hiver et dans des parcs publics.

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La soupe de kaki est servie !

L’automne venue, un des incontournables spot photos est le magnifique kaki (plaqueminier) du jardin botanique.

Ces fruits juteux attirent les mésanges, les fauvettes, les merles et les étourneaux. Parfois même un pic mar.

Cette photo a été prise le 3 novembre. Les feuilles étaient encore présentes.

En 2019, 2021 et 2022, les photos avaient été prises en peu plus tard et il ne restait plus que les kakis.

Souvent, quand les feuilles sont encore présentes, les fruits ne sont pas encore mûrs.

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Le spectacle d’un martin-pêcheur

Ce martin-pêcheur ( (alcedo atthis)) nous a fait la grâce d’un long spectacle.

Cela a commencé à 9h52. Juste un peu avant un râle d’eau était venu, derrière les rideaux de roseaux, voir si les spectateurs étaient bien installés et silencieux.

Puis la star, paré de son magnifique plumage bleu et orange flamboyant a fait son apparition.

Pendant deux longues minutes, le martin-pêcheur s’est posé et nous avons pu le photographier tout à loisirs.

Puis le premier plongeon a eu lieu. Sans succès. Peut-être n’était-ce que l’échauffement.

Nouvelle cession de pose photos.

Puis nouvel essai. Afin de rendre le spectacle encore plus attractif, il faisait quelques fractions de seconde un vol stationnaire. Ensuite il plongeait vif comme l’éclair.

Une fois, le poisson attrapé, il s’est installé une seconde sur un autre tronc pour le manger.

Puis, il y a eu l’entracte.

Entre-deux, afin que nous ne nous ennuyons pas, le râle d’eau faisait quelques apparitions.

La deuxième partie a repris à 10h12, très semblable à la première partie.

Il s’en est suivi une autre pause.

À 10h35, après une pêche plus fructueuse, la représentation s’est terminée.

Les spectateurs sont repartis éblouis. La joie se lisait sur les visages.

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Un surmulot joue à rat perché

J’étais à la recherche d’une fauvette babillarde quand mon oeil a été attiré pa un mouvement et une masse sombre dans un arbre à une hauteur d’environ 1m50.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un surmulot.

Lui, a également été surpris et il s’est enfui en longeant avec agilité le tronc d’arbre.

Deux semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer un autre individu, ailleurs, dans un environnement plus habituel.

Ce dernier semblait faire une réserve de racines.

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Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

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