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Étiquette : canton de Vaud

Pourquoi la mante religieuse prie-t-elle ?

La mante religieuse prie-t-elle après avoir dévoré son mari afin que Dieu lui pardonne ?

Pas besoin d’être entomologiste pour avoir entendu parler des méfaits de la mante religieuse.

Elle aurait cette fâcheuse habitude afin de se fournir les protéines nécessaires à la gestation, cependant, il n’y a pas unanimité à ce sujet chez les scientifiques.

La mante religieuse a la capacité de tourner sa tête à 180 degrés. Moins spectaculaire que le hibou qui va jusqu’à 270 degrés, mais nettement mieux que l’humain qui se contente d’un 90 à 120 degrés.

La mante religieuse est une prédatrice efficace. Elle est surnommée « tigre de l’herbe ». Elle se nourrit habituellement de sauterelles, de papillons et d’autres insectes. Cependant, elle est capable de s’attaquer, avec succès, à des lézards, grenouilles et parfois même des oiseaux, en particulier, en Amérique, aux colibris.

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Jeune chamois en tenue d’été

Aujourd’hui, j’ai inauguré mes jumelles. Je recherchais des tâches foncées sur les parois. Alors qu’en fait, il fallait rechercher des tâches claires.

Le pelage des chamois (Rupicapra rupicapra) varie fortement entre l’hiver et l’été. Le pelage d’hiver est plus dense et beaucoup plus sombre.

Durant leur première année, on nomme les jeunes chamois des chevreaux, puis dans leur seconde année on les nomme des éterlous (les mâles) et éterles (les femelles)

On reconnait un éterlou par son aspect juvénile et le fait que ses cornes soient déjà recourbées, mais qu’elles ne dépassent pas encore les oreilles.

Les parent chassent les éterlous afin de laisser de la place à la future génération.

Nous avons vu des chevreaux au loin, qui restaient bien sagement auprès de leurs parents.

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L’Ophrys bourdon ressemble à un bourdon, à l’odeur d’un bourdon, mais n’est pas un bourdon !

Certaine orchidées sauvages imitent des insectes. L’ophrys (Ophrys fuciflora) bourdon imite l’apparence d’un bourdon et à même une odeur similaire à un bourdon femelle. Certaines abeilles solitaires mâles, qui ont peut-être bu autre chose que du Canada Dry, se laisse berner par ce stratagème. Ainsi, involontairement, l’abeille solitaire mâle transporte du pollen d’une fleur à l’autre, ce qui permet à l’orchidée de se reproduire.

S’il n’y a pas d’abeilles solitaires (ivres) dans les parages, l’autopollinisation est possible.

L’Ophrys mouche (Ophrys insectifera) quand à elle imite, comme son nom l’indique, une mouche. Il n’y a pas beaucoup de documentation à son sujet.

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Slurp ! Un papillon demi-deuil butine une centaurée

Ce papillon demi-deuil (Melanargia galathea) trouvait la centaurée tout à fait à son goût. Un congénère est venu un moment sur la même fleur, puis sur la fleur d’à côté.

Puis il y a même une abeille qui est venue. Alors qu’habituellement ce genre de visite impromptue fait décoller les papillons, celui-ci est resté bien campé sur sa délicieuse fleur et l’abeille est repartie quelques secondes plus tard.

Le moins que l’on puisse dire c’est que la femelle demi-deuil n’a pas un instinct maternel très développé. Elle abandonne ses oeufs en les lâchant d’un perchoir ou tout simplement en vol !

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Les célèbres narcisses des Pléiades

Le 1er mai, au lieu d’aller cueillir du muguet, nous sommes aller aux Pléaides pour voir les fameux champs de narcisses.

Il n’y avait encore que quelques fleurs d’ouvertes. Lorsque toutes les fleurs sont ouvertes, il y a quelque chose de magique. Cela donne l’illusion qu’il y a de la neige.

Afin de s’assurer d’y aller au meilleur moment, il est judicieux de regarder la météo des narcisses

Il y a deux sortes de narcisses sauvages aux Pléiades, les narcissus poeticus et les narcissus radiflorus aux pétales très fins qui font penser à une éolienne.

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Le castor de la Sauge

Le castor du centre Birdlife de la Sauge n’est pas aussi célèbre que le couple de Martin-pêcheurs.

Lors des fêtes de Pâques, nous n’avons pas vu les martins-pêcheurs. Ils étaient peu actifs, car ils attendaient un heureux évènement.

Le mâle et la femelle couvent tour à tour. Pas de Tanguy chez les Martins-pêcheurs. Le couple s’occupe des oisillons environ quatre semaines, puis les chasse.

Hormis la période de nidification, les martins-pêcheurs sont assez solitaires. Le couple de La Sauge semble faire exception.

Afin de ne pas frustrer les visiteurs, un couple de bergeronnettes grises paradaient sur la fameuse branche.

Puis un peu avant midi, une star surprise est apparue très brièvement: le castor.

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Bécasseau variable en plumage nuptial

Quelle belle surprise de croiser le chemin de ce magnifique bécasseau variable en plumage nuptial (Calidris alpina).

Nous nous attendions pas à voir un limicole. La personne qui nous avait indiqué sa présence, nous avait parlé d’un moineau à long bec.

Il se trouvait tout au bout de la jetée du Grand-Canal de la réserve naturelle des Grangettes.

l semblait un peu paumé. Il était là à quasiment ne rien faire. Ne mangeait presque pas.

Peu farouche. La distance d’approche était d’environ 5 mètres. Si on essayait de réduire la distance, sans s’envoler, il faisait quelques pas pour garder cette même distance.

Parfois des vagues venaient s’écraser sur la jetée. Ses pattes et…. moi, couchée sur la jetée, étaient trempées.

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Un cormoran pygmée tout « fluffy »

Les cormorans pygmées (Microcarbo pygmeus) sont les visiteurs surprises de cette saison.

Depuis début août, alors qu’habituellement, l’observation d’un cormoran pygmée est extrêmement rare en Suisse romande, il y a eu de nombreuses observations sur divers sites, tels que Creux-de-Terre (VD), les Grangettes (VD) et la retenue du barrage de Verbois (GE).

L’hiver 2022-2023, les observations étaient concentrées en suisse alémanique dans le canton de Saint-Gall et particulièrement dans le canton d’Argovie.

Ce cormoran pygmée était allé pêcher. et en sortant de l’eau, il s’est vivement ébrouer afin de faire tomber un maximum d’eau. C’est seulement après, qu’il a étaler des ailes dans la position classique des cormorans.

Le cormoran pygmée, comme son nom l’indique, est un petit cormoran. Il est environ la moitié d’un grand cormoran (Phalacrocorax carbo) en taille et d’un poids nettement plus léger, De 550 à 850 grammes pour lui contre 2000 à 2500 pour le grand cormoran. Et son bec plus court lui confère un air enfantin.

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Portrait d’une effraie des clochers juvénile

photo ornithologique: jeune chouette effraie des clochers (tyto alba) photographiée le 8 juillet 2023 dans le canton de Vaud en Suisse lors d'une sortie baguage avec le GOBE
effraie des clochers juvénile (tyto alba)

J’ai eu l’occasion de photographier cette magnifique effraie des clochers juvénile (Tyto alba) lors d’une sortie avec le GOBE. (Groupe Ornithologique de Baulmes et Environs). Le masque blanc en forme de coeur spécifique à l’effraie ressort clairement. Sur la vingtaine des jeunes que nous avons baguée, il y avait de grandes disparités d’âge et d’apparence. Celle-ci était une des plus réveillée et paisible. Lorsque les chouettes sont dérangées, elles contractent leur masque, ce qui change beaucoup leur physionomie.

Certaines n’étaient pas aussi détendues. L’une d’elle chuintait bruyamment.

Il y avait une nichée de 9, la plus petites avait encore ses plumes de duvets, alors que les plus grandes ressemblaient déjà à des adultes.

J’ai eu la grande joie de pouvoir en porter une. Voir la vidéo.

Les oeufs sont pondus à 2-3 jours d’intervalles, c’est ce qui explique ces différences.

Chose rare dans une même nichée, il y en avait des rousses et des blanches.

Dans le passé, les chouettes effraies étaient classées sous Tyto alba alba pour les blanches et Tyto alba guttata pour les rousses.

Selon la systématique en cours, les chouettes effraies de nos régions sont classées en deux sous-espèces différentes Tyto alba alba pour les blanches et Tyto alba guttata pour les rousses. En fait selon le groupe de travail d’Alexandre Roulin de l’UNIL, cette distinction n’a plus de raison d’être car les Effraies d’Europe continentale auraient toutes la même origine. Un article sur le polymorphisme des effraies des clochers le révèle. 

Nota bene: M. Pierre-Alain Ravussin du Gobe a approuvé cette publication

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Un roitelet à triple bandeau prêt à en découdre avec un ornitho !

Photo ornithologique; roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) photographié le dimanche 7 main près de l'Ile de Préverenges dans le canton de Vaud en Suisse
roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla )

Regardez bien son oeil ! On sent que ce roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla ) est plus que contrarié et on le comprend. Un ornithologue a fait de la repasse.

Il se demande quel est l’intrus et il aimerait le bouter hors de son territoire..

Son énervement lui fait hérisser sa crête et elle en apparaît presque fluo !

Sa colère est telle qu’il en devient impressionnant même avec ses 5 grammes.

Il s’est donc mis à découvert et à chanter pour indiquer que c’était lui le résident de ce lieu.

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