J’étais à la recherche d’une fauvette babillarde quand mon oeil a été attiré pa un mouvement et une masse sombre dans un arbre à une hauteur d’environ 1m50.
Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un surmulot.
Lui, a également été surpris et il s’est enfui en longeant avec agilité le tronc d’arbre.
Deux semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer un autre individu, ailleurs, dans un environnement plus habituel.
Sur cette photo, ce jeune renard a tout d’un grand.. Cependant, il ne semblait guère aguerri .
En fait, il était novice et ne semblait pas comment s’y prendre. Il « zonait », visitait le champ sur une très petite surface, sans sembler convaincu. Parfois, il avait une position d’adulte à l’affût, sans cependant, donner l’impression qu’il observait réellement une proie.
Il m’a semblé démuni. Je ne sais pas s’il venait d’être livré à lui-même.
Je n’ai vu aucun autre renard dans les parages.
Quand il m’a vu, il n’a pas fui. Du coup, je me suis enhardie à faire le pas de l’amitié.
Il n’était pas prêt à lier amitié, il est parti dans le champ de maïs.
Nous avons vu une première fois, à bonne distance, ce lièvre une dizaine de secondes.
Nous avons décidé d’attendre un petit moment afin de voir s’il revenait.
Et trois minutes plus tard, il était à nouveau là, à vivre sa vie tranquillou.
Pendant environ deux minutes, nous avons pu l’observer tout à loisirs.
Il flânait, reniflait, passait d’un côté à l’autre du chemin. Il est même venu dans notre direction. Cependant à aucun moment il n’a semblé s’apercevoir de notre présence. Puis il a disparu au milieu du champ de coquelicots.
Son comportement insouciant nous a fait penser qu’il s’agissait d’un juvénile.
Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir ce que pensait les écureuils au sujet du knit graffiti ?
Pour mes lecteurs, je suis allée interviewé un écureuil sur ce sujet.
D’abord, trop affairé à vouloir utiliser la laine, il n’a pas entendu ma question.
Lorsqu’il a bien voulu répondre, il m’a fait part que le nom français du knit graffiti était tricot urbain et non tricot sylvestre. Par conséquent, il ne voyait pas ce que cela faisait dans la forêt.
Il a regretté que la laine soit si solide, car s’il avait eu l’occasion d’en garnir son nid, ce tricotag aurait peut-être été toléré.
Sur ce lien, vous verrez quelques réactions de l’écureuil face à ces oeuvres sur son territoire.
Et vous que pensez-vous du knit graffiti dans une forêt ? Et dans son milieu d’origine, la ville ?
Ce matin, j’ai entraperçu une tache sombre se déplacer dans les hautes herbes. C’était un renard roux. Son dos dépassait à peine.
J’étais à la lisière du champ, il y avait des arbustes à ma gauche. Je me suis baissée pour mieux l’observer sans le déranger.
Il était relativement loin, je l’ai vu tenter de muloter. Le bond n’était pas encore assez haut, ni assez précis.
Il se dirigeait du côté des bois, quand il a dévié son chemin…. et il est venu dans ma direction.
Une émotion intense m’a saisie. La joie de le voir se rapprocher mêlée avec la crainte qu’il m’aperçoive et s’enfuit. Il est venu à une vingtaine de mètre de moi. Après qu’il m’ait vu, il a simplement repris son chemin initial et a disparu dans les fourrés. Il n’a pas manifesté de peur.
Ce sont des moments qui restent gravés longtemps. en soi.
Ce castor était tellement impatient d’habiter dans son nouveau logis qu’il y a dormi lorsqu’il n’était pas encore totalement aménagé.
Ce qui a été une grande chance pour nous.
C’est grâce à cela qu’il a été repéré. Il dormait la tête à l’abri et le postérieur à l’extérieur.
Toutes les 10 à 15 minutes environ, il bougeait un petit peu.
Nous sommes restés environ deux heures à l’observer. Nous étions sur le point de partir quand il a bougé un peu plus. Et là, miracle, il s’est un peu frotté le museau, il a jeté un petit regard dans notre direction ,puis il s’est tourné de l’autre côté. Dès lors, nous avons à nouveau eu la vue sur son arrière-train.
Le clou du spectacle a duré à peine une dizaine de secondes !
Quel moment intense.
Nous sommes retournés les jours suivants, nous ne l’avons pas vu. Par contre nous avons constaté que les pierres avaient bougées. On imagine que maintenant son installation est terminée et qu’il peut dormir le corps entier à l’abri des regards indiscrets.
Transporter cette pomme sauvage (malus silvestris) n’était pas une mince affaire pour cet écureuil roux.
Là, il la tient du bout des dents. À d’autres moments, il avait sa mâchoire grande ouverte. Il essayait de l’emmener dans les hauteurs.
Puis il a été dérangé et il a pris la poudre d’escampette. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de son précieux butin. La pomme est certainement tombée.
J’ai attendu un moment afin de voir s’il revenait s’en occupée. Cela n’a pas été le cas.
En automne, il est facile d’apercevoir des écureuils au jardin botanique de Genève. Ils sont à la recherche de la nourriture qu’ils ont caché durant la belle saison.