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Étiquette : limicole en migration

Bécasseaux violets et tournepierres en transit à Reykjavik

À Reykjavik pour quelques jours début septembre, je ne m’attendais pas à y observer des tournepierres (Arenaria interpres) et encore moins des bécasseaux violets (calidris maritima).

Il y avait entre cinquante à cent tournepierres et une vingtaine de bécasseaux violets. Les tournepierres étaient en plumage d’hiver identiques à celui photographié à Genève en août, sauf celui-ci qui paradait dans son plumage nuptial.

Les bécasseaux violets que j’avais observés à l’Ile de Ré étaient en plumage nuptial.

Les tournepierres sont en principe en groupe, ceux que nous pouvons observer à Genève sont des individus qui se sont perdus.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Un combattant varié, nouvelle mascotte de la plage des Eaux-Vives

J’ai vu pour la première fois ce jeune combattant varié (Calidris pugnax) lundi 18 septembre. Sa présence avait été signalé depuis le 13 septembre. Je craignais qu’il soit déjà reparti. Cependant le temps étant pluvieux et orageux, j’avais bon espoir qu’il soit encore là.

Le temps n’était vraiment pas festif, les canards, mouettes et cygnes s’étaient regroupés le longs des rives de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives.

Et là, au milieu des harles bièvres femelles, je l’ai vu.

Il est magnifique et il a un sacré tempérament.

Il n’a peur de rien. Lorsqu’il n’a plus envie de fouiller la vase, il va voir si c’est meilleur dans le gazon d’à côté.

Déterminé, il traverse la plage en direction de la zone convoitée. Les photographes sur son chemin n’ont qu’à se retirer.

Je l’ai vu à plusieurs reprises faire cela. Samedi 23 septembre, j’étais à plat ventre en train de le photographier, il s’est approché à moins de 2 mètres de moi, puis m’a longé. Au niveau de mes mollets,, il a marqué un temps d’hésitation.. J’ai pensé qu’il allait venir sur mes jambes. Finalement, il a continué son chemin. Il a escaladé le muret, traversé la « route ». Il y avait une dizaine de personnes en train de l’observer. Il a fait un petit stop afin que nous puissions l’admirer, puis il est allé avec élégance se sustenter.

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Un bécasseau sanderling friand de lombrics

Ce bécasseau sanderling s’est régalé. Il a mangé deux verres de terre à peu de temps d’intervalle . Le premier lombric était spécialement conséquent et il a eu un peu de difficulté à l’avaler. Il avait ses joues toutes gonflées. Ensuite, il est allé boire un petit coup pour le faire descendre.

En sachant qu’un bécasseau sanderling (caldris alba) a un poids qui varie de 45 à 85 grammes et qu’en moyenne un ver de terre pèse 5 grammes, imaginez ce que nous devrions manger en tant qu’humain pour faire un festin royal de cette ampleur.

Ce n’est que pour des raisons de contraintes météorologiques que nous avons l’occasion parfois de les apercevoir. Ce bécasseau sanderling était tout seul. L’année passée, il y en a deux qui avait fait une escale à Genève.

C’est un oiseau grégaire inféodé au littoral marin. Je les avais vus en Afrique du Sud en train de picorer, par centaine, le long des rivages. Dès qu’une vague arrivait, ils trottinaient vivement pour l’éviter, puis ils revenaient prestement pour continuer de se nourrir dès que la vague s’était retirée. C’était un spectacle très amusant à observer.

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Le chevalier aboyeur, un mari presque parfait

Le chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est de nature solitaire. Parfois, il est possible d’en voir quelques un ensemble dans des sites où la nourriture est abondante. Ils forment des couples monogames à la période de reproduction..

Une nichée est d’environ 4 oeufs et l’incubation dure entre 23 à 26 jours.

Le mâle participe aux tâches ménagères et couve également. Cependant, le mâle passe moins de temps que sa compagne sur le nid.

À peine quelques heures après l’éclosion, les poussins en duvet sont amenés par leurs parents au bord de l’eau. Les parents s’occuperont d’eux environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient autonomes.

Ils apprendront à fouiller dans la vase afin de chercher leur nourriture.

Les chevaliers aboyeurs ne sont pas près à être vegan. Leur régime alimentaire est exclusivement carnivore: petits invertébrés, insectes, mollusques, petits poissons, vers et batraciens.

Les chevaliers aboyeurs ont une belle espérance de vie, Il y a un individu bagué qui a vécut un peu plus de 24 ans.

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Le vanneau huppé, un drôle de coucou

photo ornithologique: vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus) photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de La Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse
vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus)

Le vanneau huppé (Vanellus vanellus), à l’instar du coucou, peut également installer ces oeufs dans le nid d’une autre espèce. Il a été prouvé qu’il arrivait au vanneau huppé femelle de déposer ses oeufs chez d’autres limicoles comme le chevalier gambette (Tringa totanus) ou la barge rousse (Limosa lapponica).

Quand au mâle, il lui arrive de faire preuve de polygamie. Ce qui a pour conséquence, qu’une partie des mâles ne puissent s’accoupler faute de femelles libres.

Le vanneau huppé est insectivore. Il a plusieurs méthode de chasse. De la plus simple à la plus sophistiquée. Simplement à la vue ou au toucher, le bec dans la vase. Et quand, il ne voit et ne peut toucher sa proie, il utilise la méthode dite « du pied tremblant ». C’est-à-dire qu’il remue l’eau avec sa patte, ce qui fait bouger ses proies potentielles et les rend visibles. Les soirs de pleine lune, il lui arrive de profiter de cet éclairage naturel pour se nourrir.

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