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Parlez-vous suisse-proyer ?

P.K MacGregor a étudié longuement les bruants proyers et a identifié que les proyers ne parlaient pas tous la même langue. Et de ce fait, un bruant proyer réagit différemment si l’autre bruant proyer « parle » le même dialecte que lui ou non. Il y aura une réponse comportemental à un dialecte local, alors qu’à 80% des cas, un dialecte étranger sera snobé.

Selon cette étude, il en ressort que les bruants proyers soient assez fidèle à leur territoire.

Dans le canton de Genève, je connais deux sites et je les ai observé presque à chaque fois sur le même arbre ou à quelques encâblures.

Les bruants proyers ne sont pas les seuls oiseaux qui aient des dialectes différents d’une zone géographique à l’autre.

Cet article très intéressant fait mention que l’on peut avoir une idée du trajet migratoire d’un pinson des arbres selon les langues qu’il a apprises durant son voyage.

Il ne reste que très peu d’oiseaux nicheurs en Suisse. Cela varie entre 60 à 160 selon les années. C’est assez instable. Le bruant proyer fait partie des espèces prioritaires . Il est considéré comme au bord de l’extinction en Suisse. Un programme de conservation a été mise en place. Soutenez- le, ainsi que tous les oiseaux, en adhérant à Birdlife

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Junior, le fils du célèbre couple de martins-pêcheur de La Sauge

photo ornithologique: jeune martin-pêcheur photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de la Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse - https://www.birdlife.ch/fr/content/la-sauge-fr
martin-pêcheur junénile

Je vous présente Junior, le petit dernier du célèbre couple de martins-pêcheurs du centre-nature Birdlife de la Sauge.

Il ne possède pas encore le magnifique bleu outremer de ses parents.

On voit qu’il n’est pas encore tout à fait adulte, car il a le bout du bec blanc et au fait qu’il y ait encore des traces sombres dans l’orange de son plumage.

Il ne sera bientôt plus fils unique. Sa maman est actuellement en train de couver.

Lors de notre visite fin juillet, nous n’avons vu que lui et son père.

Nota bene: La photo de ses parents fait partie de mon exposition qui a lieu jusqu’au 31 août à la librairie Le Vent des Routes à Genève.

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Le guêpier d’Europe, la Rolls-Royce des oiseaux

photographie ornithologique - guêpier d'Europe (Merops apiaster) photographié le 4 juin 2023 dans la campagne genevoise en Suisse
guêpier d’Europe (Merops apiaster)

Le guêpier d’Europe (Merops apiaster) est un des oiseaux fétiches des photographes animaliers. Son plumage multicolore, bleu-vert turquoise, brun-roux et jaune le rend particulièrement attractif.

Ces oiseaux d’origine africaine arrivent dans le canton de Genève vers mi-avril et repartent vers fin septembre

On trouve des guêpiers d’Europe principalement dans le Sud de la France, l’Espagne et l’Italie. Cependant, il y en a également un peu en Allemagne, en Grand-Bretagne et même en Scandinavie.

Lorsqu’ils retournent en Afrique, les mâles restent avec leu clan, contrairement au femelles qui désirent vérifier si le pré du voisin est plus beau.

Ce qui fait qu’une femelle revenant de Suisse peut, par exemple, s’acoquiner avec un mâle revenant d’Italie.

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Les beaux yeux cerclés de jaune du petit gravelot

photo ornithologique: Petit Gravelot (Charadrius dubius) photographié le 26 mars 2023à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève en Suisse lors de la migration
Petit Gravelot (Charadrius dubius)

Ces magnifiques yeux cerclés de jaune sont ce qui différencie le petit gravelot (Charadrius dubius) de son cousin le grand gravelot (Charadrius hiaticula). Le cercle orbitaire n’est jaune vif que lorsqu’il aborde son plumage nuptial.

Le petit gravelot, comme son nom l’indique est moins grand et plus léger (30 à 50 grammes contre 55 à 75 grammes).

Une autre différence très subtile est la couleur de ses pattes qui ne sont pas orangées, mais de couleur brun clair.

Le petit gravelot utilise parfois une méthode de chasse particulière, il tape de la patte sur le sable afin de faire bouger ses proies. Il est insectivore.

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Un bruant des roseaux mâle en plumage prénuptial

Photo ornithologique: bruant des roseaux mâle (Emberiza schoeniclus) photographié le 19 février 2023 au Lac des Vernes à Meyrin dans le canton de Genève en Suisse.
bruant des roseaux mâle (Emberiza schoeniclus)

Avant d’écrire cet article, je pensais que les bruants des roseaux mâles avaient systématiquement la tête et la gorge noire.

Ce qui fait que j’avais l’impression qu’il y avait beaucoup plus de femelles bruants que de mâles.

Le 1er hiver, mâles et femelles se ressemblent beaucoup, Leur tête est rayée brun et chamois.

Celui-ci a presque terminé sa mue et bientôt il arborera son plumage nuptial avec sa tête entièrement noire, sa bavette noire, son collier blanc et sa belle paire de moustaches blanches. Il aura fière allure.

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Un chevalier guignette coopératif

Photo ornithologique: chevalier guignette photographié le 20 décembre 2022 le long des rives que Quai Wilson à Genève en Suisse
chevalier guignette ( Actitis hypoleucos)

Presque un copain ! J’ai eu l’occasion d’observer ce chevalier guignette (Actitis hypoleucos) durant 40 minutes, sans être en affût.

Il longeait les rives du lac Léman au niveau du Quai Wilson avec ses hochements de tête et mouvements de queue saccadés qui le caractérisent.

De temps en temps, si les humains ou les chiens exagéraient vraiment, par exemple, en ayant l’outrecuidance de marcher sur le muret, il s’envolait quelques secondes, puis se posait quelques mètres plus loin et continuait sa recherches effrénée de nourriture, comme si de rien n’était.

Il se devait de prendre des forces. Un chevalier guignette peut parcourir un millier de kilomètres jusqu’à son quartier d’hiver . Celui-ci peut se situer dans le Sud-est asiatique, en Inde, dans le Sud de l’Afrique, voir même en Australie.

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Le pic épeichette, petit mais costaud !

photo ornithologique: pic épeichette photographié le 21.12.22 au jardin botanique de Genève en Suisse
pic épeichette (Dryobates minor)

Le pic épeichette est le plus petit des pics européens.

Cela ne l’empêche pas de faire des trous de belle envergure dans les arbres.

Sur la photo, il pose fièrement en dessus des deux trous qu’il vient de percer à l’aide de son bec petit, cependant très puissant.

Son cousin, le pic épeiche mesure environ 23 centimètre pour un poids variant de 70 à 90 grammes.

De son côté, le pic épeichette n’est pas beaucoup plus petit avec une taille d’environ 14 à 15 centimètre, par contre au niveau poids, la différence est flagrante. Il ne pèse qu’entre 18 à 22 grammes.

Son poids plume lui permet d’aller sur une cane de roseaux sans qu’elle ne fléchisse.

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La sittelle torchepot a plus d’une corde à son arc

Photograhie ornithologique: sittelle torchepot (Sitta europaea) photographiée le 29 octobre 2022 au Grand-Saconnex dans le canton de Genève en Suisse
sittelle torchepot (Sitta europaea)

Non seulement, la sittelle torchepot (Sitta europaea) a la capacité de se déplacer sur les troncs des arbres dans tous les sens, même tête en bas !

Mais elle a également des dons de mâçonnerie.

Contrairement au pic, qui utilise son bec comme une sorte de marteau-piqueur, la sittelle torchepot l’utilise plutôt comme une truelle.

Ce qui fait qu’il lui arrive se squatter le nid d’un pic, mais afin que celui-ci, ou des étourneaux ne rentrent dans la cavité, elle en restreint l’entrée par un torchis !

Elle adapte son régime alimentaire en fonction des saisons. La sittelle torchepot est insectivore l’été et granivore l’hiver.

Elle est capable de casser une noisette en coinçant celle-ci entre ses pattes et en lui donnant des grands coup de becs.

Elle adore les graines de tournesols.

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Le bécasseau de Temminck, un oiseau qui n’a pas froid aux yeux

Photo ornithologique: bécasseau de Temminck (Calidris temminckii) photographié le 27 août 2022 sur les berges du lac Léman dans le canton de Genève en Suisse
bécasseau de Temminck (Calidris temminckii)

Bien que tout petit, 15 cm au maximum et un poids plume variant de 17 à 32 grammes, le bécasseau de Temminck ( (Calidris temminckii) est fort téméraire.

Tout prêt de lui, il y avait un jet ski très bruyant et qui occasionnait de fortes vagues, cela l’a laissé de glace. Même en ayant été éclaboussé, Il a continué sans relâche sa quête de nourriture.

On peut voir sur la photo une petite goutte qui perle sur s0n plumage.

C’est très rare d’avoir la chance de l’observer. La première fois qu’il a été vu dans le canton de Genève, c’était en 1988 ! Il a fallu attendre 2020 pour avoir l’occasion d’en observer à nouveau un. C’est seulement la troisième année qu’un bécasseau de Temminck est signalé dans la région. Sur ce lien, vous trouverez quelques photos supplémentaires de son escale à Genève.

Est-ce le même qu’en 2020 ? Certains oiseaux reviennent régulièrement sur les mêmes sites.

Peut-être, tout comme l’harle piette qui a pris ses habitudes dans le canton, aurons-nous la chance de revoir le bécasseau de Temminck l’année prochaine sur ce site.

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Face à face avec un jeune renard

photographie animalière: portrait d'un jeune renard roux (vulpes vulpes) au milieu des fleurs photographiée le 2 mai à Russin, dans le canton de Genève, Suisse
jeune renard roux (vulpes vulpes)

Ce matin, j’ai entraperçu une tache sombre se déplacer dans les hautes herbes. C’était un renard roux. Son dos dépassait à peine.

J’étais à la lisière du champ, il y avait des arbustes à ma gauche. Je me suis baissée pour mieux l’observer sans le déranger.

Il était relativement loin, je l’ai vu tenter de muloter. Le bond n’était pas encore assez haut, ni assez précis.

Il se dirigeait du côté des bois, quand il a dévié son chemin…. et il est venu dans ma direction.

Une émotion intense m’a saisie. La joie de le voir se rapprocher mêlée avec la crainte qu’il m’aperçoive et s’enfuit. Il est venu à une vingtaine de mètre de moi. Après qu’il m’ait vu, il a simplement repris son chemin initial et a disparu dans les fourrés. Il n’a pas manifesté de peur.

Ce sont des moments qui restent gravés longtemps. en soi.

Son pelage est mouillé dû à la rosée du matin.

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