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Étiquette : tournepierre à collier

Bécasseaux violets et tournepierres en transit à Reykjavik

À Reykjavik pour quelques jours début septembre, je ne m’attendais pas à y observer des tournepierres (Arenaria interpres) et encore moins des bécasseaux violets (calidris maritima).

Il y avait entre cinquante à cent tournepierres et une vingtaine de bécasseaux violets. Les tournepierres étaient en plumage d’hiver identiques à celui photographié à Genève en août, sauf celui-ci qui paradait dans son plumage nuptial.

Les bécasseaux violets que j’avais observés à l’Ile de Ré étaient en plumage nuptial.

Les tournepierres sont en principe en groupe, ceux que nous pouvons observer à Genève sont des individus qui se sont perdus.

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Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

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Le tournepierre à collier, inspecteur des travaux finis

Même en sachant qu’il y a un tournepierre sur une plage, vous n’avez pas la garantie de le voir, tellement il se confond parfaitement avec son environnement.

Le tournepierre à collier (Arenaria interpres) est tellement certain de son camouflage, qu’il ne part pas quand on l’approche.

Bien qu’il soit peu farouche, sa manie d’inspecter sous les algues pour chercher des mollusques ou des crustacés, fait qu’il n’est pas aisé à photographier.

C’est en le voyant tourner les algues et les petits galets que j’ai compris d’où provenait son nom. Ce comportement est vraiment caractéristique et cela se reflète dans plusieurs langues: Ruddy Turnstone (en), voltapietre (it), Steinwälzer (de). steeloper (nl).

PS: depuis novembre, un autre tournepierre à collier (Arenaria interpres) fait une halte prolongée dans le canton de Genève, je lui ai consacré une page. Vous pourrez constater que le dessin du collier est différent.

Nota bene: janvier 2024, le deuxième tournepierre à collier est encore présent. Je l’ai observé se laver longuement, voir la page: le bain du dimanche du tournepierre à collier

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