Passer au contenu

Catégories

Étiquette : avifaune genevoise

Les milans noirs apprécient beaucoup le canton de Genève

photo ornithologique: milan noir (Milvus migrans) dans la campagne genevoise, en Suisse photographié le 28 mars 2023
milan noir (milvus migrans)

Selon un ornithologue genevois, notre canton a une des plus fortes densité de milans noirs (milvus migrans) d’Europe.

Ils arrivent dans notre région début mars, même parfois dès mi-février. Ils repartent entre mi-juillet et fin septembre.

Leurs sifflements aigus font partie intégrante du fond sonore estival.

Ils cohabitent facilement avec les humains et ils savent en tirer profit.

Les agriculteurs ont la côte chez les milans noirs ! Lorsqu’ils labourent, il y a tout un fan’s club qui les accompagne.

Les milans noirs saisissent cette opportunité pour se nourrir de vers de terre et les plus chanceux de rongeurs. Dans ce cas, ils se retirent afin de manger loin des envieux.

Lorsque j’ai photographié ce milan, ils étaient une cinquantaine. C’était fantastique d’observer leur ballet incessant entre ciel et terres, ponctués de piqués spectaculaires.

Laisser un Commentaire

Les beaux yeux cerclés de jaune du petit gravelot

photo ornithologique: Petit Gravelot (Charadrius dubius) photographié le 26 mars 2023à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève en Suisse lors de la migration
Petit Gravelot (Charadrius dubius)

Ces magnifiques yeux cerclés de jaune sont ce qui différencie le petit gravelot (Charadrius dubius) de son cousin le grand gravelot (Charadrius hiaticula). Le cercle orbitaire n’est jaune vif que lorsqu’il aborde son plumage nuptial.

Le petit gravelot, comme son nom l’indique est moins grand et plus léger (30 à 50 grammes contre 55 à 75 grammes).

Une autre différence très subtile est la couleur de ses pattes qui ne sont pas orangées, mais de couleur brun clair.

Le petit gravelot utilise parfois une méthode de chasse particulière, il tape de la patte sur le sable afin de faire bouger ses proies. Il est insectivore.

2 Commentaires

Grosse castagne chez les foulques

photographie ornithologique: grande bagarre entre trois foulques (fulica atra) photographiée le 19 février 2022 au lac des Vernes à Meyrin dans le canton de Genève en Suisse
bagarre entre foulques macroules (fulica atra)

On ne pouvait pas dire que l’ambiance était au beau fixe dimanche passé.

Les foulques macroules (fulica altra) ne cessaient de se poursuivre. L’apogée a eu lieu avec cette grosse bagarre. Un quatrième individu est venu se joindre au pugilat.

De manière générale, le foulque est connu pour son caractère belliqueux. Il houspille quiconque se permet d’approcher son territoire.

Actuellement, c’est le début des accouplements et cela ne fait qu’exacerber les tensions.

2 Commentaires

Un roitelet à triple bandeau en vol

photo ornithologique: roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) en vol photographié au Jardin Boatnique de Genève, en Suisse, le 29 décembre 2022
roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla)

C’est une image dont je suis assez fière, car réussir à photographier un roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) n’est déjà pas chose aisée tellement ils sont vifs et constamment en mouvement.

En photographier un en vol relève du défi. Ce jour-là, la chance était clairement de la partie.

Le roitelet à triple bandeau fait partie du top trois des plus petits oiseaux de Suisse. Le roitelet huppé (Regulus regulus) et le roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) sont au coude à coude, les deux ont chacun un poids de 5 à 7 grammes et une taille de 9 à 10 cm. Seule l’envergure les différencie. Celle du roitelet à à triple bandeau étant légèrement supérieure. Le troisième est le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes). Il a une taille et une envergure assez similaire aux roitelets. Cependant son poids est plus conséquent, puisqu’il est de 8 à 13 grammes.

6 Commentaires

Le pic épeichette, petit mais costaud !

photo ornithologique: pic épeichette photographié le 21.12.22 au jardin botanique de Genève en Suisse
pic épeichette (Dryobates minor)

Le pic épeichette est le plus petit des pics européens.

Cela ne l’empêche pas de faire des trous de belle envergure dans les arbres.

Sur la photo, il pose fièrement en dessus des deux trous qu’il vient de percer à l’aide de son bec petit, cependant très puissant.

Son cousin, le pic épeiche mesure environ 23 centimètre pour un poids variant de 70 à 90 grammes.

De son côté, le pic épeichette n’est pas beaucoup plus petit avec une taille d’environ 14 à 15 centimètre, par contre au niveau poids, la différence est flagrante. Il ne pèse qu’entre 18 à 22 grammes.

Son poids plume lui permet d’aller sur une cane de roseaux sans qu’elle ne fléchisse.

4 Commentaires

L’intrigant plaqueminier du Jardin botanique de Genève

Photographie botanique et ornithologique: un étourneau sansonnet entre deux kakis sur un plaqueminier photographié le 10 novembre 2022 au Jardin botanique de Genève, Suisse
étourneau sansonnet au milieu des kakis

Il y a à peine deux semaines, le plaqueminier du Jardin botanique de Genève était encore recouvert de feuilles.

Depuis quelques jours, seuls ses fruits sont encore présents.

Sa silhouette dénudée garnie de ses beaux et gros fruits oranges attirent les oiseaux et intriguent les badauds.

Les familles et les couples se posent la question, c’est quoi ces fruits ?

Les réponses les plus saugrenues surgissent: des pommes, des abricots ?

Et parfois la bonne réponse: des kakis.

Laisser un Commentaire

La sittelle torchepot a plus d’une corde à son arc

Photograhie ornithologique: sittelle torchepot (Sitta europaea) photographiée le 29 octobre 2022 au Grand-Saconnex dans le canton de Genève en Suisse
sittelle torchepot (Sitta europaea)

Non seulement, la sittelle torchepot (Sitta europaea) a la capacité de se déplacer sur les troncs des arbres dans tous les sens, même tête en bas !

Mais elle a également des dons de mâçonnerie.

Contrairement au pic, qui utilise son bec comme une sorte de marteau-piqueur, la sittelle torchepot l’utilise plutôt comme une truelle.

Ce qui fait qu’il lui arrive se squatter le nid d’un pic, mais afin que celui-ci, ou des étourneaux ne rentrent dans la cavité, elle en restreint l’entrée par un torchis !

Elle adapte son régime alimentaire en fonction des saisons. La sittelle torchepot est insectivore l’été et granivore l’hiver.

Elle est capable de casser une noisette en coinçant celle-ci entre ses pattes et en lui donnant des grands coup de becs.

Elle adore les graines de tournesols.

Laisser un Commentaire

Pic épeiche aux Teppes de Verbois

photo ornitholigique: pic épeiche mâle (Dendrocopos major) photographié le 4 septembre 2022 aux Teppes de Verbois dans le Canton de Genève en Suisse
pic épeiche mâle (Dendrocopos major)

Nous avons eu la chance d’observer de relativement près ce pic épeiche depuis la cabane no 2 des Teppes de Verbois.

À côté de ces deux arbres, il y a une autre espèce d’arbre qui lui est souvent fréquenté par des jeunes pic-verts.

Le pic épeiche est bien plus communs que son petit « cousin » le pic épeichette.

Aux Teppes de Verbois, il peut y avoir de belles surprises, il y a peu plusieurs espèces de limicoles y ont été observés, tels que chevaliers aboyeurs, chevaliers culs blancs, vanneaux huppés. Il y a même eu, début du mois d’août, un Ibis falcinelle qui y a séjourné presque 10 jours.

Laisser un Commentaire

La pie-grièche écorcheur, un bel oiseau aux moeurs barbares

photo ornithologique: pie-grièche écorcheur mâle (Lanius collurio) photographiée l'été 2022 dans la campagne genevoise, Suisse
pie-grièche écorcheur mâle (Lanius collurio)

La pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) est un bel oiseau. Tant le mâle avec son masque oculaire noir que la femelle avec son dessous blanc crème avec des dessins en forme d’écailles.

Ce couple glamour a des moeurs barbares. Ils n’hésitent pas à empaler sur des pics naturels, telles que des épines. mais également sur des fils barbelés leurs plus grandes proies, Cela peut être une libellule, mais également une musaraignes, un petit lézard ou une grenouille.

Même les petits passereaux peuvent faire partie de leur régime alimentaire !

Leur garde-manger se nomme un lardoir.

La pie-grièche écorcheur vient en Suisse de mai à septembre, puis elle retourne en Afrique tropicale durant la saison froide.

2 Commentaires

Beau mâle, rousserolle turdoïde cherche âme soeur

photographie ornithologique: rousserolle turdoide en train de chanter photographiée le 26 mai 2022 au Lac des Vernes, près de Meyrin, dans le canton de Genève, en Suisse
rousserolle turdoide

Ce beau mâle, rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus) ne ménageait pas sa peine pour trouver son âme soeur.

Bien installé sur la tige d’un phragmite, durant de longue minutes, il chantait de sa voix rocailleuse et « craquante ». De temps en temps, il se déplaçait un peu et recommençait, bien qu’aucune femelle ne semblait être dans les parages.

Près de lui, il n’y avait que des rousserolles « petit format ». C’est-à-dire des rousserolles effarvattes ( Acrocephalus scirpaceus) qui pèsent la moitié et sont un tiers plus petite que la turdoïde.

Espérant qu’enfin une femelle va arriver. Cela fait maintenant une dizaine de jour qu’il est dans ce lieu et que seule sa présence est signalée.

Laisser un Commentaire