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Étiquette : avifaune genevoise

Les hérons garde-boeufs forment-ils des couples modernes ?

photographe ornithologique: héron garde-boeufs photographié le samedi 14 mai 2022 près de la retenue du barrage de Verbois, canton de Genève, Suisse
héron garde-boeufs (bubulcus ibis)

Les hérons garde-boeufs (bubulcus ibis) forment à la fois un couple moderne et traditionnel.

Lors de la construction du nid, les rôles sont sur un registre plutôt traditionnel, le mâle apporte les roseaux et les petites branches, la femelle se charge de les disposer.

Par contre, lors de l’incubation qui dure entre 22 à 26 jours, mâle et femelle couvent alternativement.

Tout comme le coucou, le héron garde-boeufs peut faire preuve de parasitisme. Cependant à un niveau bien plus faible, car l’éclosion des oeufs couvés par une autre espèce est rarement au rendez-vous.

Il lui arrive de déposer ses oeufs dans un nid d’aigrette bleue ou d’aigrette des neiges.…ou simplement chez une voisine garde-boeufs !

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Tarier pâtre mâle en plumage nuptial

photo ornithologique: tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola) photographié le 31 avril dans la réserve de la Foretaille à Collex , dans le canton de Genève, en Suisse
tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola)

Le tarier pâtre mâle (Saxiola rubicola) en plumage nuptial est facilement reconnaissable avec sa tête noire, sa poitrine orange, son ventre et son demi-collier blanc. Après la saison des amours, les couleurs ternissent.

Le tarier pâtre est monogame. Chaque année, il forme ou reforme un couple. La plupart des tariers pâtres sont sédentaires. Cependant, s’il fait trop froid, ils vont dans des contrées plus clémentes. Dans ce cas, les couples sont séparés, et ils ne se retrouvent qu’au printemps sur leurs terres natales.

Le mâle a plusieurs flèches à son arc pour séduire sa dulcinée.

Une des méthodes que je trouve la plus charmante est celle qui consiste à effectuer un vol sur place en dessus de sa promise en chantant.

Il peut aussi, au sol, simplement s’approcher d’elle en paradant.

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La coupe Mohican du harle piette

photo ornithologique: harle piette mâle photographié le 24 avril dans son coin de prédilection dans le canton de Genève, Suisse
harle piette mâle (Mergellus albellus)

Le harle piette mâle (Mergellus albellus) qui est venu en villégiature l’année passée est de retour.

Depuis 2018, il revient chaque année à la même période et séjourne dans la même région. Il planifie son séjour dans le canton de Genève pour une arrivée vers fin mars, début avril puis repart vers début mai, sauf la première année où il était arrivé fin avril et était reparti fin mai.

L’année passée, je n’avais pas prêté attention à sa superbe coupe Mohican, Elle lui donne un petit air rebelle.

Le harle piette est un canard plongeur. Il s’immerge totalement et peut rester sous l’eau jusqu’à 45 secondes. C’est un canard qui se reproduit dans le nord, en Russie et en Scandinavie. Là-bas, il lui arrive de plonger sous la glace.

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Un couple de cigognes fait son nid dans le canton de Genève !

photographie ornithologique: accouplement d'un couple de cigognes blanches (ciconia ciconia) photographié le 15 avril 2022 au marais de Sionnet dans le canton de Genève, en Suisse
accouplement de cigognes blanches (ciconia ciconia)

Ce matin, un couple de cigognes blanches (ciconia ciconia) a commencé à construire leur nid dans la campagne genevoise.

Elles se sont également attelées à faire le nécessaire pour assurer leur descendance.

En une heure, elles se sont accouplées trois fois. L’acte varie de de 3-4 secondes à 15 secondes selon mes observation de ce jour.

Selon les ornithologues présents, il n’est pas certain que le nid soit pérenne, car il est situé sur un saule qui vient d’être taillé. Un saule pleureur peut pousser de 1 à 2 mètres par an. Le nid risque de devenir bancal.

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Le vol fascinant de l’hirondelle rustique

Photographie ornithologique: hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica) photographiée le 3 avril 2022 au bord du lac Léman près de la jetée du Jet d'Eau de Genève, canton de Genève, Suisse
hirondelle rustique en vol (Hirundo rustica

Photographier une hirondelle rustique (Hirundo rustica) en vol est un vrai défi !

Sa vitesse de croisière avoisine les 40 km/heure, quand elle chasse elle peut atteindre des pointes de 100 km.

Le suivi de son vol est très difficile, car il est souvent entrecoupé de virevoltes.

Sa longue queue élancée et très fourchues lui confère une agilité bien supérieures aux autres espèces d’hirondelles et de martinets.

Il a fallu de peu pour que celle-ci soit hors cadre.

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Une nette rousse bravant vents et marées

photographie ornithologique: nette rousse mâle (Netta rufina) contrant le vent le 3 avril 2022 sur le Lac Léman vers les berges des Eaux-Vives, canton de Genève, Suisse
nette rousse mâle (Netta rufina)

Courageuse, cette nette rousse mâle (Netta rufina) contrait le vent et tentait de rejoindre les berges pour trouver l’accalmie.

Il y a une quinzaine d’année, la nette rousse (Netta rufina) était très rare à Genève.

Je connaissais juste une nette rousse mâle qui vivait avec un couple de colvert.

Son superbe bec rouge marque les esprits.

La femelle est plus terne, Son corps a deux nuances de bruns, son bec est gris foncé avec le bout rose.

En Suisse, depuis l’interdiction des phosphates dans les lessives en 1985 et l’amélioration de la qualité de l’eau par une meilleure épuration, la population des nettes rousses a progressivement augmentée. Si bien que de nos jours, environ deux tiers de la population européenne des nettes rousses hivernent sur nos lacs dont cinquante pour cent sur le lac de Neuchâtel.

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L’élégante échasse blanche

photo ornithologique: échasse blanche mâle (Himantopus himantopus) photographiée le 4 avril 2022 à la Pointe à La Bise dans le canton de Genève, Suisse
échasse blanche mâle (Himantopus himantopus)

Avec sa silhouette fine et élancée, l’échasse blanche (Himantopus himantopus) est d’une rare élégance.

Lorsqu’elle lève haut l’une de ses pattes le talon bien visible, elle perd un peu de sa grâce.

Les échasses blanches font leur nid dans les étangs ou les marais salants. C’est un simple creux dans le sable ou la vase garnit de quelques herbes, de laîches ou de feuilles.

L’échasse blanche a un instinct très protecteur. Si un prédateur s’approche du nid, elle détourne l’attention sur elle en simulant avoir une aile brisée.

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La visite inattendue d’une spatule blanche

photo ornithologique: spatule blanche (Platalea leucorodia) photographiée le 3 avril 2022 à La Pointe à la Bise, canton de Genève, Suisse
Spatule blanche 2ème année (Platalea leucorodia)

Ce week-end a rendu plus d’un ornithologue heureux. Nous avons eu la belle surprise d’avoir la visite d’une spatule blanche (platalea leucordia).

Les premières observations de spatules blanches sur le canton de Genève datent de 1973. En 1974, elles ont été à nouveau signalées, puis il a fallu attendre 2008 pour une nouvelle observation. Depuis , il y a quelques signalements sporadiques.

Elle est très facilement identifiable avec son bec hors du commun. Sa façon de se nourrir est particulière. Elle enfonce son bec dans l’eau et bouge la tête latéralement tout en avançant.

Il existe cinq autre espèces avec un bec similaire. La spatule d’Afrique, la petite spatule, la spatule à bec jaune, la spatule royale avec une huppe de plumes érectiles qui fait penser un peu à la crinière d’un lion et la spatule rosée avec des plumes alaires roses.

La spatule blanche n’émet pas de son.

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La marouette poussin de la Nouvelle Plage des Eaux-Vives

photo ornithologique: marouette poussin femelle (Porzana parva) photographiée le 3 avril 2022 à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève, Suisse
marouette poussin femelle (Porzana parva)

Cette marouette poussin femelle (Porzana parva) créait le spectacle à elle seule.

Elle a fait une petite halte à La Nouvelle Plage des Eaux-Vives. Son escale a fait sensation et très rapidement elle est devenue une célébrité sur les sites de recensement ornithologique et de photographie animalière.

Celle-ci avait la particularité d’être peu farouche. Elle se nourrissait tranquillement au vu et au su de tous.

Certains l’ont prise pour un bébé râle d’eau.

Il est vrai qu’il y a une certaine similitude entre la marouette poussin mâle et le râle d’eau mâle. Cependant la marouette poussin adulte est nettement plus petite (17 à 19 cm) que le râle d’eau (23 à 26 cm) et surtout le bec du râle d’eau est long et rouge, alors que celui de la marouette poussin est court et droit, jaune avec une base rouge.

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Le bain du râle d’eau

photographie ornithologique: râle d'eau (rallus aquaticus) qui prend son bain photographié le 29 mars 2022 à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève, Suisse
Râle d’eau (rallus aquaticus)

Photographier le râle d’eau (rallus aquaticus) n’est pas un exercice facile, tant il est farouche Il se fond dans la roselière, son habitat de prédilection. L’observer en train de prendre son bain est une gageure !

Souvent, on l’entend, mais on n’arrive pas à l’apercevoir.

Son cri ressemble à celui d’un petit cochon.

Ce râle d’eau semble presque détendu. C’est un fait plutôt rare.

En général, on l’entraperçoit, qui va, d’un air courroucé, se réfugier, d’un pas vif, dans les hautes tiges.

Malgré sa nature discrète, les râles d’eau peuvent être domestiqués. Quelqu’un a réussi à obtenir qu’un râle d’eau attrape des vers suspendus à une canne à pêche.

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