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Étiquette : limicole

Un beau moment d’intimité avec un combattant varié

J’ai passé un moment rare avec ce combattant varié (calidrix pugnax).

Il arrive relativement souvent que des limicoles ne soient pas très farouches, car certains viennent de la toundra où ils n’ont jamais rencontré d’humain, par conséquent, il ne l’assimile pas à un prédateur.

.J’ai demandé à un ami de photographier ce beau moment. Sur la photo, le combattant varié n’est guère visible car son plumage à motif d’écailles se confond avec le sable et les cailloux. Il est au bord de la rive à environ 1 mètre 50 de mes chaussures.

Déjà l’année passée, un autre combattant varié avait fait le buzz. Il était resté du 13 au 24 septembre.

C’est vraiment quelque chose d’incroyable d’être si proche d’un être si frêle, Les femelles les plus fines pèsent 70 grammes et les mâles les plus costauds 230 grammes.

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Un instant furtif à Reykjavik avec un pluvier doré

Tôt le lendemain matin, j’étais en chemin pour voir si les bécasseaux violets et les tournepierres étaient encore là.

Le long des rives, sur la platebande herbeuse, mon regard a été attiré par un mouvement.

Ce beau pluvier doré (Pluvialis apricaria) se trouvait à quelques mètres. J’ai juste eu le temps de prendre trois photos. Quand je me suis baissée pour être à sa hauteur et prendre de plus belles photos, il s’est envolé, loin, du côté des immeubles.

La veille, les bécasseaux violets et les tournepierres étaient si peu farouches que j’ai été surprise qu’il s’en aille.

Le pluvier doré est un grand migrateur. Il peut effectuer jusqu’à 20’000 km par an,

sa migration peut être imprévisible, car il l’adapte à la météo. Ils migrent en groupe ou en couples et parfois même en solitaire.

Le pluvier doré est de nature monogame et reste en couple plusieurs années. Le partage des tâches varient d’un couple à l’autre, pour certains l’un couvera le jour, l’autre la nuit. D’autres préfèrent changer à intervalles réguliers. Les deux parents sont très investis. Peu de temps après l’éclosion, les poussins sont emmenés sur les lieux de nourrissage proches du nid. Les parents restent tout près afin de les protéger le cas échéant.

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Bécasseaux violets et tournepierres en transit à Reykjavik

À Reykjavik pour quelques jours début septembre, je ne m’attendais pas à y observer des tournepierres (Arenaria interpres) et encore moins des bécasseaux violets (calidris maritima).

Il y avait entre cinquante à cent tournepierres et une vingtaine de bécasseaux violets. Les tournepierres étaient en plumage d’hiver identiques à celui photographié à Genève en août, sauf celui-ci qui paradait dans son plumage nuptial.

Les bécasseaux violets que j’avais observés à l’Ile de Ré étaient en plumage nuptial.

Les tournepierres sont en principe en groupe, ceux que nous pouvons observer à Genève sont des individus qui se sont perdus.

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Genève devient une escale tendance chez les tournepierres à collier

Il y a peu, il était encore très rare de voir des tournepierres à collier (Arenaria interpres) à Genève.

La première observation relevée date de 1984. Puis il a été vu à nouveau en 1986 et 1989. Entre 1989 et 1994, il y avait environ une observation par an. Il a fallu ensuite attendre 2011 pour observer un individu.

Entre 2015 et 2019, il y a eu quelques observations, puis plus rien jusqu’en 2022, année où il y a eu juste une observation.

Depuis 2023, les observation se comptent pas dizaine. En 2023, il y a eu au moins deux individus différents. Ils ont tellement aimé la région qu’ils y sont restés plusieurs jours, même plusieurs semaine pour l’un d’eux.

Étant donné qu’il s’agit en général de juvénile, la question se pose de savoir comment se transmet l’information.

Car les nouveaux venus ne viennent pas simplement à Genève, mais exactement au même endroit,

Pour les tournepierres à collier, il s’agit de la même plage, pour les rolliers d’Europe du même fil électrique et pour d’autres espèces, du même arbre ou du même champ.

Cela semble dépasser la simple transmission génétique. Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre avis sur le sujet.

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Bécasseau variable en plumage nuptial

Quelle belle surprise de croiser le chemin de ce magnifique bécasseau variable en plumage nuptial (Calidris alpina).

Nous nous attendions pas à voir un limicole. La personne qui nous avait indiqué sa présence, nous avait parlé d’un moineau à long bec.

Il se trouvait tout au bout de la jetée du Grand-Canal de la réserve naturelle des Grangettes.

l semblait un peu paumé. Il était là à quasiment ne rien faire. Ne mangeait presque pas.

Peu farouche. La distance d’approche était d’environ 5 mètres. Si on essayait de réduire la distance, sans s’envoler, il faisait quelques pas pour garder cette même distance.

Parfois des vagues venaient s’écraser sur la jetée. Ses pattes et…. moi, couchée sur la jetée, étaient trempées.

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Petite friction entre un grand gravelot et un tournepierre à collier

Ce grand gravelot (Charadrius hiaticula) a fait une escale à Genève et s’est rendu sur le même site que le tournepierre à collier (Arenaria interpres).

La cohabitation n’était pas aussi harmonieuse que celle d’y à quelques jours, entre le bécasseau variable et le tournepierre.

Il y a eu une petite friction entre lui et le tournepierre.

Cependant dans l’ensemble, ils se rendaient aux mêmes endroits au même moment. Hormis la friction, la distance entre eux étaient juste un peu plus grande.

Cet automne, due à une période de fortes pluies, il y a eu un bon nombre de limicoles qui ont fait un séjour prolongé à Genève.

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Un bécasseau variable ami avec un tournepierre à collier

Comme tous les mois de septembre, les bécasseaux variables étaient au rendez-vous. Le mois de septembre est le mois des limicoles par excellence.

Le bécasseau variable étant le plus commun, est celui dont nous avons le plus de chance de voir.

Ce bécasseau variable (Calidris alpina) partageait le gite et le couvert avec un tournepierre à collier (Arenaria interpres).

Ils n’avaient pas du tout le même style dans leur façon de manger. Le bécasseau recherchait, d’une démarche affairée, son corps à l’horizontal des vers et des insectes en plongeant de temps en temps son long bec noir dans la vase, alors que le tounepierre soulevait les algues gisantes afin d’y chercher, dessous, des mollusques et des crustacés.

Leur recherche de nourriture se faisait parfois à quelques centimètres l’un de l’autre.

À vrai dire, je ne sais pas s’ils ont amis et s’ils voyagent ensemble. Cependant, j’aime imaginer une amitié inter espèce.

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Un bécasseau sanderling friand de lombrics

Ce bécasseau sanderling s’est régalé. Il a mangé deux verres de terre à peu de temps d’intervalle . Le premier lombric était spécialement conséquent et il a eu un peu de difficulté à l’avaler. Il avait ses joues toutes gonflées. Ensuite, il est allé boire un petit coup pour le faire descendre.

En sachant qu’un bécasseau sanderling (caldris alba) a un poids qui varie de 45 à 85 grammes et qu’en moyenne un ver de terre pèse 5 grammes, imaginez ce que nous devrions manger en tant qu’humain pour faire un festin royal de cette ampleur.

Ce n’est que pour des raisons de contraintes météorologiques que nous avons l’occasion parfois de les apercevoir. Ce bécasseau sanderling était tout seul. L’année passée, il y en a deux qui avait fait une escale à Genève.

C’est un oiseau grégaire inféodé au littoral marin. Je les avais vus en Afrique du Sud en train de picorer, par centaine, le long des rivages. Dès qu’une vague arrivait, ils trottinaient vivement pour l’éviter, puis ils revenaient prestement pour continuer de se nourrir dès que la vague s’était retirée. C’était un spectacle très amusant à observer.

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Le vanneau huppé, un drôle de coucou

photo ornithologique: vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus) photographié le 30 juillet 2023 au centre-nature Birdlife de La Sauge à Cudrefin dans le canton de Neuchâtel en Suisse
vanneau huppé juvénile (Vanellus vanellus)

Le vanneau huppé (Vanellus vanellus), à l’instar du coucou, peut également installer ces oeufs dans le nid d’une autre espèce. Il a été prouvé qu’il arrivait au vanneau huppé femelle de déposer ses oeufs chez d’autres limicoles comme le chevalier gambette (Tringa totanus) ou la barge rousse (Limosa lapponica).

Quand au mâle, il lui arrive de faire preuve de polygamie. Ce qui a pour conséquence, qu’une partie des mâles ne puissent s’accoupler faute de femelles libres.

Le vanneau huppé est insectivore. Il a plusieurs méthode de chasse. De la plus simple à la plus sophistiquée. Simplement à la vue ou au toucher, le bec dans la vase. Et quand, il ne voit et ne peut toucher sa proie, il utilise la méthode dite « du pied tremblant ». C’est-à-dire qu’il remue l’eau avec sa patte, ce qui fait bouger ses proies potentielles et les rend visibles. Les soirs de pleine lune, il lui arrive de profiter de cet éclairage naturel pour se nourrir.

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Les beaux yeux cerclés de jaune du petit gravelot

photo ornithologique: Petit Gravelot (Charadrius dubius) photographié le 26 mars 2023à la Nouvelle Plage des Eaux-Vives dans le canton de Genève en Suisse lors de la migration
Petit Gravelot (Charadrius dubius)

Ces magnifiques yeux cerclés de jaune sont ce qui différencie le petit gravelot (Charadrius dubius) de son cousin le grand gravelot (Charadrius hiaticula). Le cercle orbitaire n’est jaune vif que lorsqu’il aborde son plumage nuptial.

Le petit gravelot, comme son nom l’indique est moins grand et plus léger (30 à 50 grammes contre 55 à 75 grammes).

Une autre différence très subtile est la couleur de ses pattes qui ne sont pas orangées, mais de couleur brun clair.

Le petit gravelot utilise parfois une méthode de chasse particulière, il tape de la patte sur le sable afin de faire bouger ses proies. Il est insectivore.

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