Tôt le lendemain matin, j’étais en chemin pour voir si les bécasseaux violets et les tournepierres étaient encore là.
Le long des rives, sur la platebande herbeuse, mon regard a été attiré par un mouvement.
Ce beau pluvier doré (Pluvialis apricaria) se trouvait à quelques mètres. J’ai juste eu le temps de prendre trois photos. Quand je me suis baissée pour être à sa hauteur et prendre de plus belles photos, il s’est envolé, loin, du côté des immeubles.
La veille, les bécasseaux violets et les tournepierres étaient si peu farouches que j’ai été surprise qu’il s’en aille.
Le pluvier doré est un grand migrateur. Il peut effectuer jusqu’à 20’000 km par an,
sa migration peut être imprévisible, car il l’adapte à la météo. Ils migrent en groupe ou en couples et parfois même en solitaire.
Le pluvier doré est de nature monogame et reste en couple plusieurs années. Le partage des tâches varient d’un couple à l’autre, pour certains l’un couvera le jour, l’autre la nuit. D’autres préfèrent changer à intervalles réguliers. Les deux parents sont très investis. Peu de temps après l’éclosion, les poussins sont emmenés sur les lieux de nourrissage proches du nid. Les parents restent tout près afin de les protéger le cas échéant.